kalane Posté(e) le 31 mai Share Posté(e) le 31 mai Bonjour à tou.te.s, J'ai utilisé il y a quelques mois des huiles essentielles pour créer une ambiance olfactive pour une sieste musicale que j'animais. Ma hiérarchie est revenu vers moi en me questionnant sur la réglementation de cet usage , notamment en direction de certain publics. Je n'ai pas à ce jour trouvé de préconisation claire sur le sujet alors je lance une bouée à tout hasard si quelqu'un en sait plus? Merci d'avance! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 31 mai Share Posté(e) le 31 mai En l'absence de texte legislatif cncernant les lieux publics, il faut se referer aux recommandations de l'ANSES. Dans la continuité de ses travaux de 2017 sur les techniques d’épuration de l’air intérieur, l’Anses publie une étude de toxicovigilance sur l’exposition à ces produits à base d’huiles essentielles, ainsi qu’une revue de la bibliographie scientifique sur les effets sanitaires des substances émises. L’analyse des cas d’intoxication signalés aux Centres antipoison et de Toxicovigilance (CapTv) révèle des effets indésirables en conditions normales d’utilisation, notamment des symptômes irritatifs des yeux, de la gorge et du nez, et des effets respiratoires. Par ailleurs, ces produits émettent des composés organiques volatils qui peuvent constituer une source de pollution de l’air intérieur. L’Anses appelle l’attention des pouvoirs publics sur la nécessité de mieux informer les consommateurs sur les précautions d’utilisation, en particulier à l’égard des personnes atteintes de maladies respiratoires chroniques telles que l’asthme, en raison des substances irritantes potentiellement émises par ces produits. Voir l'etude sur https://www.anses.fr/fr/content/sprays-et-diffuseurs-à-base-d’huiles-essentielles-l’anses-appelle-à-la-vigilance Personnellement je n'utiliserais pas ces produits. Il suffirait d'un cas (asthmatique etc...), pour que tu te retrouves dans les problèmes... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MorganeSol Posté(e) le 11 juin Share Posté(e) le 11 juin Bonjour, Ou alors bien spécifier l'usage d'HE sur la communication de l'événement, sur inscription, et le redire en début d'animation ? Et même nommer si besoin le nom des différentes HE s'il y a une demande du public. Le lecteur informé peut alors se mettre de côté s'il est sensible (ou que son enfant l'est). Et en cas de pépin, vous pourrez toujours dire que vous aviez prévenu. Il y a tellement d'allergies à ci ou à ça que c'est compliqué de tout prendre en compte... C'est pareil avec les goûters après les animations : on ne dit pas toujours 'contient du gluten, et ci, et ça' quand on sort le '4 quarts'. En école ils ont une politique assez drastique là-dessus avec les PAI. Mais en bibliothèque on accueille du tout public, c'est pas la même démarche. Je dirais que c'est plutôt aux personnes de faire attention. Regarde, les inaugurations d'expo : les services ne disent pas ce que contiennent les gâteaux apéro et autres mignardises. Pour moi on est dans la même situation. Sinon se renseigner auprès du conseil juridique de votre commune (si elle en a...). Bonne réflexion ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 11 juin Share Posté(e) le 11 juin Il y a 3 heures, MorganeSol a dit : c'est compliqué de tout prendre en compte... Justement il n'est pas question de tout prendre en compte (le gluten, les chiens utilisés en animations etc...). Sinon on bloque tout. Mais faire ce qu'on veut et dire aux "gens" que c'est à eux de prevenir s'ils ont des allergies ou autres pathologies, revient à se défosser un peu facilement. Ce n'est pas comme ça qu'un élu acceptera de gèrer son risque pénal. Dailleurs dans le cas cité par @kalanece sont bien les élus qui ont demandé des precisions sur ce sujet... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pamina Posté(e) le 12 juin Share Posté(e) le 12 juin Il y a 21 heures, MorganeSol a dit : Je dirais que c'est plutôt aux personnes de faire attention. Hum, on n'a pas le même public. Autant les adultes demanderont facilement, autant, nous, on a surtout des enfants seuls, pas du genre à dire "je suis allergique à trucmuche". Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MorganeSol Posté(e) le 12 juin Share Posté(e) le 12 juin Je comprends... dans ce cas l'utilisation d'HE paraît complexe. Vous avez trouvé une solution, ou pris une décision en équipe par rapport à ça ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pamina Posté(e) le 13 juin Share Posté(e) le 13 juin Nous n'utilisons pas d'huiles essentielles. La question qui se pose, c'est quand nous faisons (rarement) des collations : goûters ou apéro dinatoires. Dans ce cas, on informe de ce qui est sur la table (ce qui participe de l'éducation au goût d'ailleurs). La question qu'on nous pose régulièrement concerne des impératifs religieux. On ne répond pas aux questions sur les principes religieux stricto sensu, mais informer des aliments présents est, en général, suffisant pour notre public. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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