Aller au contenu

Pol Doc et livres politiques


Aliénor93

Messages recommandés

Comment se positionnent vos bibliothèques par rapport aux livres politiques dans le cadre de sa politique documentaire ? En proposez-vous ? Si oui, lesquels ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 4
  • Created
  • Dernière réponse

Top Posters In This Topic

  • Ferris

    2

  • Aliénor93

    2

  • Liemena

    1

Top Posters In This Topic

Une réponse possible :"Du dilemme : "Que faut-il acheter ?", avec son corollaire : "Si j'achète des publications favorables à un parti, il conviendra que j'achète des publications favorables à tous les partis", je prétends qu'un bibliothécaire a le droit de sortir en répondant : "rien; je ne mettrai pas le doigt dans cet engrenage."
Page 27 : "dès lors que vous ouvrirez vos collections à la politique, vous l'ouvrirez à toutes les idéologies."
Page 148 : "Pour partie il dépend des bibliothèques de remplacer le pluralisme de principe par un pluralisme effectif."

(Tiré du livre de L'inspecteur général des bibliothèques Jean-Luc Gautier-Gentès Une république documentaire)

 

Voir aussi https://www.enssib.fr/services-et-ressources/questions-reponses/livres-politiques-poldoc

 

Personnellement j'exclue les livres des personnalités politiques. Par ailleurs la question de la part budgétaire à accorder aux ouvrages politiques est à determiner. Ainsi que leur durabilité...

Le critère est un peu le même que pour les titres de presse : Si on met le doigt dans la presse militante, il faut avoir beaucoup de moyens...

 

On en revient toujours à la notion de pluralisme : Le pluralisme consiste, non pas à utiliser la bibliothèque comme instrument de propagande, mais à assurer la représentation de la plus grande variété possible de sujets, de cultures, d'auteurs, de styles..., il concourt grâce à une information multiple à développer le sens critique du lecteur et non à l'embrigader.

 

Et tous nos chers textes de reference, dont celui de l'ABF, restent dans un confortable flou artistique, qui permet notamment à des bibliothécaires "militants" ou "engagés", de faire à peu pres ce qu'ils veulent...en toute déontologie. On est dans l'hypocrisie galopante.

https://www.abf.asso.fr/1/173/342/ABF/devoir-de-pluralisme-en-bibliotheque-l-abf-vigilante

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

De notre côté, nous avons fait le choix d'acheter des livres qui expliquent la politique (et les courants politiques) mais pas des livres écrits par des personnalités politiques. 

Comme le dit Ferris, si on se lance là-dedans, mieux vaut avoir le budget pour !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un livre à acquerir pour expliquer aux élus et au public, dans ta poldoc, pourquoi tu n'achèteras pas d'ouvrages de personnages politiques :

Les livres des politiques : publier pour être élu·e (Christian Le Bart, aux Presses universitaires de Rennes)

Presentation :

Jamais la présence en librairie des politiques n'a été aussi massive : programmes électoraux, essais historiques, autobiographies, livres de témoignage, mémoires, romans, etc. Les genres sollicités sont divers mais témoignent d'une même obsession : exister par le livre, endosser la posture d'auteur sinon d'écrivain, troquer l'ingrate identité de professionnel de la politique pour celle, tellement plus valorisante, d'homme ou femme de lettres. Cet ouvrage collectif entend analyser les livres des politiques dans toutes leurs dimensions : leurs contenus bien sûr, mais également les contextes de leur publication, de leur diffusion, les succès et les échecs. La perspective choisie est aussi historique et comparative. Le phénomène est-il spécifiquement français ? La dimension littéraire du rôle présidentiel, du général de Gaulle à François Mitterrand, connaît-elle des équivalents dans d'autres pays ? En revenant sur des figures anciennes d'écrivains politiques et de politiques « écrivants », cet ouvrage tente d'analyser les ressorts de ce qui s'apparente de plus en plus à une norme pour qui veut acquérir le statut de « personnalité politique ». Car si on publie pour se distinguer ou pour faire campagne, on publie aussi pour survivre à une défaite politique et même, parfois, pour assurer sa place dans l'Histoire. Avec le soutien de l'Université de Rennes.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Restaurer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.


×
×
  • Créer...