Hypatie Posté(e) le 30 mai 2013 Share Posté(e) le 30 mai 2013 La Quinzaine littéraire, revue de haute qualité, totalement indépendante risque de disparaître si ceux qui l'apprécient ne la soutiennent pas. http://www.livreshebdo.fr/medias---manifestations/actualites/encore-un-petit-effort-pour-sauver-la-quinzaine-litteraire/10637.aspx Donc, chers bibliothécaires, qui, en principe, aimez et promouvez dans votre établissement la littérature (celle qui mérite ce nom), abonnez- si ce n'est déjà fait - au moins votre bibliothèque à Quinzaine littéraire ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Smilodon fatalis Posté(e) le 30 mai 2013 Share Posté(e) le 30 mai 2013 (modifié) La politique d'acquisition des bibliothèques n'a pas à être instrumentalisée dans le soutien à des entreprises d'éditions. Sa raison d'être est de servir un public, en général local, dans le cadre de missions. Le sauvetage des éléphants blancs parisiens et des bébés phoques n'en fait pas partie. L'abonnement de soutien est un dévoiement de moyens. Il y a pour cela des aides publiques à la presse de toutes sortes qui se montent à des centaines de millions d'euros et représentent plus que ce que fait l'Etat pour les bibliothèques, compte tenu du fait que la DGD n'est pas de l'argent de l'Etat, et que nous sommes déjà largement mis à contribuition pour renflouer auteurs et éditeurs (droit de prêt, limitation des remises etc..), dont les lobbies ne manquent jamais de se plaindre des préjudices que nous leur infligeons (copie privée, prêt, exception pédagogique, livre numérique etc ... .) En plus, la Quinzaine ne sollicite pas des abonnements, mais des participations financières. La Quinzaine peut crever, professionnellment, ce n'est pas mon problème. Modifié le 30 mai 2013 par Smilodon fatalis Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pierrette Posté(e) le 30 mai 2013 Share Posté(e) le 30 mai 2013 Un peu rapide la réponse du collègue; à aller droit au but, on en oublie des boucles de réflexion et si on ne prend garde, à force d'éviter tout virage, on fonce dans le mur.Bon, au fait. Servir le public local, ok; mais comment, quoi et où ? le public , on le sait, il est divers, multiple, curieux. Et aussi de la Quinzaine.Par contre, pour nous, pros du doc, on a besoin d'outils et d'aides; ça peut être la revue du livre pour enfants, la quinzaine ou livres-hebdo, pour connaitre, comprendre et suivre l'actualité du livre. A des titres divers, toutes réfléxions sur le livre, la lecture, les journaux, numériques ou papier,, les blogs nous passionnent.Donc pas d'anathème et écoutons plutôt ce très vieux journal et ce non moins vieux Nadeau nous parler de littérature: ils ont, encore, beaucoup à nous apprendre.Pierrette Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Smilodon fatalis Posté(e) le 30 mai 2013 Share Posté(e) le 30 mai 2013 Je n'ai pas dit que la Quinzaine ne servait à rien, ou à personne, mais que nos moyens d'acquisition n'avaient pas vocation, en droit, en principe et en fait, à servir des actions de soutien, ou que le soutien puisse être une justification de politique documentaire. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 30 mai 2013 Share Posté(e) le 30 mai 2013 Pour une fois je suis d'accord avec Smilodon quand il dit : "La politique d'acquisition des bibliothèques n'a pas à être instrumentalisée dans le soutien à des entreprises d'éditions". En élargissant le débat, j'ai entendu dans ma carrière assez de discours militants sur notre incontournable rôle de soutien à la "petite "édition indépendante" (obligatoirement de qualité parce que petite et indépendante !) ou mème à la "petite librairie" etc, etc...qui me gonflent totalement ! Tout autant que le discours dévalorisateur carrément automatique sur les "gros" (Galligrasseuil, comme on disait). Nous n'avons pas à jouer ce rôle, en tous cas pas au détriment du service public et des deniers publics dont nous sommes comptables J'ai vu assez de marchés publics trafiqués pour favoriser certains "petits" et "locaux", en gonflant les coéfficients attribués à de prétendus critères de "service", pour en vomir ! De là à souhaiter la mort de la Quinzaine, il y a une grosse marge, que je ne comprends pas, et que je laisse donc aux crocs de monsieur Fatalis...Personnellement j'adore la Quinzaine, mais mon public non. Et je n'ai pas les moyens publics de me la payer en abonnement interne. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hypatie Posté(e) le 3 juin 2013 Auteur Share Posté(e) le 3 juin 2013 (modifié) Les propos de Smilodon sont tellement incongrus de la part d'un bibliothécaire qu'ils ne méritent pas de commentaire. Ils font penser au slogan autrefois parodié par le génial Jean Yanne : « Quand j'entends parler de culture, je sors mon révolver ». Pour apporter plus d'information à cette nécessité de soutenir "La Quinzaine littéraire", on peut (ré)écouter "La grande table" (émission de France culture du 27 mai) : http://www.franceculture.fr/emission-la-grande-table-1ere-partie-pourquoi-faut-il-sauver-la-quinzaine-litteraire-2013-05-27 Modifié le 5 juin 2013 par Hypatie Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 3 juin 2013 Share Posté(e) le 3 juin 2013 @Hypathie. Effectivement. Pour sauver la Quinzaine il faut de l'argent, mais pour sauver SF, on n'a rien en magasin... Un peu de culture sur la celèbre citation, totalement fausse : http://tatoufaux.com/?Quand-j-entends-le-mot-culture-je. La parodie de Jean Yanne :Quand j'entends le mot Culture, je sors mon transistor. Et celle de Godard, plus dans le ton de notre affaire :Quand j'entends le mot culture, je sors mon carnet de chèque... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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