B. Majour Posté(e) le 25 mars 2015 Share Posté(e) le 25 mars 2015 @Ferris Tu leur expliques comment ce "Et réticences, avec un argument majeur : ça sert à rien. " Tu leurs parles des gains fait sur le réseau, donc l'achat d'autres livres, la possibilité de rotation des documents dans le réseau, etc. Oui, ça sert à rien pour faire du prêt retour, mais apprendre les quelques fonctionnalités pour le prêt/retour ce n'est pas compliqué.Y a-t-il vraiment besoin de les envoyer en formation lourde ? Qu'est-ce qu'on leur montre en formation ?L'utilité du réseau... tous les SIGB étant centralisés, vous n'aurez plus besoin de vous enquiquiner avec la DLL ? Elle sera remplie directement à la centrale. Youpie, les bénévoles t'embrassent parce que la DLL, c'est juste très chiant à remplir. (Et ça sert à quoi la DLL, Ferris. A rien. On n'en tire pas profit.) Un bénévole qui fait du prêt 2h par semaine, voire moins, ne peut pas intégrer toutes les nouvelles donnes qui se mettent en place. Si j'applique le Kaizen là-dessus, je peux te dire (loin de la philosophie) que ton ou ta bénévole n'a pas besoin de tout connaître du SIGB d'un seul coup. Elle n'a besoin que de l'utile. Soit, lorsqu'on lui demande.Si on lui demande souvent, elle l'apprendra par coeur et c'est tout. La plupart de mes bénévoles savent utiliser le SIGB pour le prêt retour.Mais pas la recherche, sauf pour celles qui ont une permanence public.Si elles en ont vraiment besoin, j'ai un petit mode d'emploi disponible à côté de l'icône du SIGB. Celles qui avaient envie de savoir, je leur ai montré où trouver l'information, elles ont pratiqué pour elle-même d'abord, et donc pour d'autres si nécessaire. L'outil est présent, disponible, il suffit de l'envie de la personne.C'est son environnement de travail, son choix. C'est possible à tout moment. Les bibliothèques évoluent vite ? (C'est bien ça que tu dis ?) Et alors, grâce à la mise en réseau, tu as une personne disponible, une personne support à la centrale, non ?Sinon, à quoi sert ton réseau. Donc, oui, tes bénévoles ont raison : ça sert à rien. Si tu as une personne qui peut te guider le moment venu, à quoi ça sert d'apprendre tout d'un coup.Si vraiment elles ont beaucoup de demandes sur un même sujet (recherches par exemple), elles apprendront la procédure lorsque ce sera nécessaire. A petites doses. Pas la peine de vouloir tout apprendre d'un coup, c'est le meilleur moyen de bloquer les personnes.A chaque jour suffit sa peine. Il y a les bases, puis l'optionnel. Bernard Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cécile Wibaux Posté(e) le 6 mai 2017 Share Posté(e) le 6 mai 2017 Bonjour, Je ne sais pas si je suis au bon endroit,mais après avoir parcouru les réponses, je me lance. Je suis responsable d'une médiathèque avec 4-5 agents. Depuis le début de l'année, ma hiérarchie et la DRH me donnent des directives qui me pose question. Par exemple, nous ne sommes que 2 à temps plein donc nos congés étaient en jour. (temps partiel= congés en heure) Nous posions un jour de CP par jour travaillé (nous travaillons sur 4j = 9h ou 8h30/jr) donc début 2017 nous avons demandé à mettre les CP restants sur notre compte épargne temps Réponse de la DRH: c'est bizarre qu'il vous reste des CP car vous n'avez pas vos compte d'heures annuelles. Donc nous avons passé 2 jours à remanier les compteurs 2016 en ajoutant des CP par ci, en enlevant par là. Du coup 0 CP restant fin 2016. Pour palier, la DRH nous propose de passer aussi en heures. Nous acquiesçons. Mais nous n'avions pas imaginé tout ce que cela impliquait ! - une journée de formation devient 7h donc nous devons 2h à la collectivité car nous travaillons normalement 9h ! -une journée exceptionnelle offerte par Mr le maire devient 7h donc idem... Mais avantage pour moi qui était chef, j'ai le droit de poser 1h par ci, ou par là (le matin avant l'ouverture au public par exemple) Autre point : j'avais un badge ouvert depuis 2 ans, cad que toutes les heures sont comptabilisées. la DRH me répète que je suis cadre car chef d'équipe et catégorie B donc pas d'heures à récupérer, mais je peux m'organiser (si semaine à 40-45h, dans le mois je peux faire une petite semaine 30h, si animation en soirée, j'arrive 1h plus tard le lendemain...) Du jour au lendemain, on bloque mon compteur (horaire défini dans la badgeuse) et je dois faire une demande pour tout écart. dernier point : voilà plusieurs fois que la DRH souligne le fait que les heures du dimanche qui nous sont payés (en heures supplémentaires pour les temps plein, en heures complémentaires pour les temps partiels et contrat), comme elles sont régulières (1 à 2 dimanche par mois), cela devrait entrer dans nos 35h/hebdo. Mais bon comme ça a toujours été payés. on reste. mais pour les nouveaux agents arrivant, le dimanche rentrera dans les 35h/hebdo. à moi, de faire les planning en conséquence. Là c'est la goutte d'eau qui fait débordé le vase. Comment gérer une équipe avec autant de disparité ? je me sens démunis ça à tous ces changements. Je ne sais plus qui croire, et surtout où demander de l'aide dans la gestion de ces questions très précises qui sont de l'ordre de la loi et des ressources humaines. je pense à me rapprocher d'un syndicat. Mais est-ce la bonne solution ? celui de la commune (7000 habitants), un extérieur ? ou bien passer par la DGS (qui va surement s'en remettre à la DRH)..., voir le maire... l'adjointe à la culture.... Je sors d'une formation sur le manager responsable et responsabilisant au CNFPT ce qui m'a nourrit pour l'animation de mon équipe Mais je reste sans réponse quand à ma relation avec ma chef et la DRH et à la gestion plus administrative de l'équipe. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Amandine Jacquet Posté(e) le 6 mai 2017 Share Posté(e) le 6 mai 2017 3 hours ago, Cécile Wibaux said: je me sens démunis ça à tous ces changements. Je ne sais plus qui croire, et surtout où demander de l'aide dans la gestion de ces questions très précises qui sont de l'ordre de la loi et des ressources humaines. je pense à me rapprocher d'un syndicat. Mais est-ce la bonne solution ? celui de la commune (7000 habitants), un extérieur ? ou bien passer par la DGS (qui va surement s'en remettre à la DRH)..., voir le maire... l'adjointe à la culture.... Je sors d'une formation sur le manager responsable et responsabilisant au CNFPT ce qui m'a nourrit pour l'animation de mon équipe Mais je reste sans réponse quand à ma relation avec ma chef et la DRH et à la gestion plus administrative de l'équipe. Bonjour Cécile, vous pourriez essayer de vous adresser à la commission Ressources humaines et formation de l'ABF : ils devraient pouvoir vous éclairer sur les points de droit (notamment badgeuse et travail le dimanche) et peut-être même vous conseiller. Bon courage ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
michmaa Posté(e) le 15 mai 2017 Share Posté(e) le 15 mai 2017 Bonjour Cécile, personnellement, je créerai 2 fils de discussions séparés car je vois deux sujets différents : - Comment votre collectivité gère t'elle le rythme de travail des bibliothécaires ? - Comment la collectivité valorise t'elle (ou pas) le travail du dimanche ? Sur le premier point, je dois dire que souvent les RH sont un peu désarçonnées y compris dans de grosses communes. Actuellement, je suis le seul agent culturel de ma commune et le seul à travailler du mardi au samedi et on tâtonne beaucoup avec mes RH pour décompter les choses de manière juste et faire en sorte que leur logiciel de GRH fonctionne avec ce rythme là ... ou bien en revenir au bon vieux tableau excel, et à la demande de congés sous forme papier (que fait-on des lundis de Pâques et de Pentecôte ? que fait-on lorsque le Maire impose un pont et que toute la mairie doit poser son vendredi ? est on aussi obligé de poser notre samedi ou peut-on rester ouvert ? etc ... ) Ceci dit sur la question du décompte des congés, il y a une chose qui me parait clair : si tu travailles 35h sur 4 jours, lorsque tu prends 1 semaine de congés, tu dois en poser 5. Bref, jusque là, il me semble qu'on peut laisser le bénéfice du doute aux RH. Quant aux journées de formation, chez nous elles sont comptées comme 7h si on doit les récupérer (exp de la formation le lundi) mais si je vais en formation un jour où je devais travailler 9h ça ne crée pas pour autant 2h à récupérer. Sur la questions des dimanches, par contre, tu laisse entendre qu'il n'y aucune valorisation. Je pense que cette question a toute sa place en Comité Technique qui a pour mission d'aborder la question des rythmes de travail des agents. Et en tous les cas il ne me parait pas normal qu'il y ai pour un poste équivalent une différence de traitement entre anciens et nouveaux agents. Bon courage ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 16 mai 2017 Share Posté(e) le 16 mai 2017 (modifié) supprimé Modifié le 23 août 2019 par Ferris Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivierH Posté(e) le 20 mai 2017 Share Posté(e) le 20 mai 2017 On 05/16/2017 at 2:27 PM, Ferris said: Ne te polarise pas sur les 35h, réfléchis plutôt en annuel : chaque agent doit faire ses 1607h annuelles. Au delà, c'est de l'heure sup : La définition d'une "heure supplémentaire" est fixée par la loi et modulable par le reglement interieur de ta collectivité défini en Comité technique: Les heures supplémentaires ouvrent droit à une majoration de salaire ou, sous certaines conditions, à un repos compensateur de remplacement. Les heures supplémentaires effectuées au-delà du contingent annuel (ou dans la limite de ce contingent si un accord collectif le prévoit) ouvrent également droit à une contrepartie obligatoire en repos . Juste sur ce point : Dans ma (grosse) collectivité, les agents, sans RTT, ont 38-40 jours de congés par an : conges d'ancienneté (1 jour après 10 ans de FP, plus un par tranche de 5 ans), 2 ou 3 ponts du maire, 32 jours au lieu de 27 de base, 3 congés "exceptionnels" . On est loin des 1607h. Il manque à peu près 1,5h par semaine travaillée pour faire le compte (tout le monde est à 35 heures hebdomadaires, pile-poil). Le jour où on prendra un audit sur le temps de travail, on sera mal. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 20 mai 2017 Share Posté(e) le 20 mai 2017 Merci de ton témoignage. Chaque collectivité fait ce qu'elle veut en CT. Nous, on n'a pas de "journées du Maire" (on appelait ça comme ça avant), pas de jours d'ancienneté ni jours exceptionnels. Ta situation n'est pas unique. Mais tout ça s'apparente en fait a un régime indemnitaire "en nature". Ce n'est pas statutaire mais, c'est le fait du Prince. Les petits cadeaux locaux. Rien d'illégal en fait, audit ou non. Maintenant c'est aussi à partir d'exemples comme ça, soigneusement sélectionnés, effectivement le plus souvent sur de grosses communes, que de "braves personnes" conspuent les fonctionnaires qui feignassent "et ne "font même pas les 35h" (propos largement entendus pendant la campagne récente). On est tous mis dans le même sac. Et ça c'est dommageable. Pas besoin d'audit, le mal est fait depuis longtemps. Et avec le concours des syndicats, en plus. Mais cette fois, c'est annoncé, l'heure de l'addition est arrivée.... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 7 août 2019 Share Posté(e) le 7 août 2019 supprimé Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 7 août 2019 Share Posté(e) le 7 août 2019 (modifié) Le 02/05/2013 à 11:19, Paloma Amargado a dit : Ferris : ne faites pas comme Majour. Lisez (voire relisez) les messages. J'essaie effectivement d'éviter de tober dans le discours abstrait et deconnecté du réel, mais, "en mode" débat ce n'est pas facile. Modifié le 7 août 2019 par Ferris Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 7 août 2019 Share Posté(e) le 7 août 2019 Le 13/04/2013 à 15:41, Ferris a dit : Désolé de voir que Bernard est tombé dans le discours managérial dernière mouture, entre la psychothérapie de groupe et le stage de développement personnel. Déja en 2013 le mode réponse de Monsieur Majour était decryptable Il n'a pas changé depuis, sauf en violence et en personnalisation. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zénodotos Posté(e) le 5 juin 2020 Share Posté(e) le 5 juin 2020 Bonjour tout le monde, Je me permets de demander un coup de main ici, parce que pour la première fois depuis que j'ai mon poste (dont le contrat se termine bientôt), je rentre chez moi sans avoir le sourire du tout, et je ne me sens d'ailleurs pas très bien. Pour poser la situation: comme beaucoup parmi vous, j'imagine, nous sommes en plein rush de drive, et cela bouleverse toutes nos habitudes. Tout à l'heure, une de mes collègues est venue me casser les pieds pour éviter de faire telle ou telle tache, et ça n'est pas la première fois. Là, ça fait trois fois en une semaine, et j'en ai marre. Surtout qu'elle demande à ne pas faire telle ou telle chose, mais en plus, pour des raisons de confort (le sien), ça rajoute du travail aux autres. Je vous donne un exemple pour que ce soit plus clair: il y a un poste "standard téléphonique", pour certaines réservations qui se font par téléphone (quand il y a besoin de médiation, que l'usager ne peut pas se contenter du site Internet). Ce poste, c'est situé dans l'espace X. Pour que l'accueil, qui centralise les appels et les envoie au service correspondant, il suffit d'appuyer sur un bouton pour que ça sonne à l'espace X, ou à l'espace Y pour la jeunesse, par exemple. Mais Madame veut réceptionner les appels à son bureau. Sauf que, si elle n'est pas à l'espace X, l'accueil va devoir 1- Regarder qui est censé y être 2- Chercher le numéro de la personne 3- rediriger l'appel. Plus de fatigue pour l'accueil, plus d'attente pour l'usager, pour elle ? Je sais même pas ce qu'elle y gagne. Comment est-ce qu'on fait avec ce type de personne? Je lui ai dit "non, tu vas à l'espace X" trois fois, une en lui expliquant que c'était trop compliqué pour l’accueil (ce que j'ai dit ci-dessus), une en lui disant "c'est la procédure qui a été décidée", puis "tu fais comme ça, point". Ca ne marche toujours pas ! Elle est partie en me disant "Bon, je verrai lundi". Est-ce que je passe le relais à ma co-responsable (mais ça lui fait du taff en plus et moi, ça me donne l'impression de pas être crédible)? Est-ce que je lui rentre dans le lard en lui répétant autant de fois que nécessaire d'aller au bon endroit faire sa tache, jusqu'à ce qu'elle cède? Est-ce que je me dis que si les collègues de l'accueil lui disent leur façon de penser, elle va peut-être arrêter son cinéma et faire ce qu'on lui dit? Est-ce que je vais vraiment sur le terrain "je suis ta supérieure hiérarchique, tu fais ce que je te demande et puis c'est tout"? C'est vraiment une phrase qu'on ne dit absolument JAMAIS dans ma bib. Est-ce que je dérange ma propre hiérarchie pour ça? Est-ce que, finalement, je prends ça trop à cœur (je pense que oui, vu l'heure à laquelle j'écris ça), que ce n'est rien du tout ? C'est un peu la répétition qui fait que je suis énervée, ça plus une fatigue chronique en ce moment, ça n'aide pas à la sérénité. Pourtant, mis à part ça, tout se passe vraiment bien, je m'entends avec tout le monde, j'aime ce travail, c'est surtout un coup de mou je dirais. Est-ce que vous avez une autre idée (oui, manger du chocolat pour me calmer les nerfs, ce sera fait)? Bref: un agent tergiverse pour ne pas faire une tache, malgré votre insistance, comment vous dépatouillez-vous? (Précision d'importance: au même titre que cette personne, je suis sur le planning, qui est inter-service, et moi aussi, je réponds au téléphone, porte des cartons, prépare les réservations... Donc je ne suis même pas de la team "faites ce que je dis, pas ce que je fais"). Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Amandine Jacquet Posté(e) le 6 juin 2020 Share Posté(e) le 6 juin 2020 @Zénodotos Bonjour, vous prenez sans doute cela trop à coeur Au vu de ce que vous racontez - mais on est bien d'accord, c'est vous qui vivez la situation et qui connaissez les personnes et le contexte, donc vous êtes la meilleure personne pour décider si ce que je vous dit est pertinent ! - je vous propose un autre éclairage sur la situation. Dans mon expérience, quand quelqu'un s'oppose avec autant de résistance à un ordre hiérarchique clairement exprimé, il y a 2 possibilités (au moins). 1- Soit il n'a pas été clairement établi dans l'équipe, que même si on bosse en participatif et en équipe, la fonction publique n'est pas une démocratie, mais un système très hiérarchisé (issu du fonctionnement militaire - code napoléonien) et qu'à un moment donné, si une décision doit être prise, le.la responsable peut décider de la prendre seul.e. C'est normal. 2- Soit la personne (l'agent.e) se trouve en bute à une difficulté qui la paralyse et qui fait qu'elle va mettre en place des stratégies pour éviter de faire la tâche assignée, mais aussi éviter de dire pourquoi. Par exemple - mais c'est pure supposition de ma part - votre agente pourrait vouloir prendre les appels dans son bureau, parce qu'elle n'est pas à l'aise au téléphone, parce qu'elle a des difficultés avec la recherche dans le catalogue, parce qu'elle a peur que les publics lui demandent des conseils de lecture et de ne pas savoir répondre... Donc elle cherche à s'isoler (dans son bureau) pour que personne n'en sache rien. C'est une angoisse difficile à exprimer auprès d'une équipe, donc elle pourrait préférer faire la "forte tête" plutôt que de l'avouer. Je le redis, c'est vous qui saurez si ce que je dis fait écho dans votre situation. Je suis peut-être complètement à côté de la plaque. Dans votre situation, je pencherais pour le cas n°2. Quelles pistes de résolution ? Cas n° 1 : en réunion d'équipe, expliquer que sans être une régime totalitaire, la fonction publique n'est pas une démocratie. Donc l'équipe de direction se réserve le droit de trancher après les débats / réflexions / discussions, y compris contre l'avis de l'équipe si nécessaire (même si sur ce coup-là, il serait judicieux d'être subtil.e ) Cas n° 2 : recevez la collègue en question en privé et essayer de trouver où est le blocage ("du genre : je vois bien qu'il y a un pb J'aimerais comprendre... pour mieux le résoudre. Est-ce que quelque chose t'inquiète / te pose problème avec les appels ?" etc.). Elle ne va vraisemblablement pas vous donner la vraie raison du 1er coup. Creusez un peu puis trouvez une solution qui lui permette d'assumer la tâche en surmontant sa peur (accompagnement / formation par ex.), en la détournant (réception des appels dans le bureau ou sans autre présence autour) ou de ne pas la faire (en échange d'autre chose)... le tout sans la stigmatiser au yeux de l'équipe et d'elle-même. Pas facile à amener, c'est vrai. Mais qui a dit que le management est facile ? Personnellement je crois que chacun.e a des compétences mais pas toutes les mêmes et je suis en faveur de répartir les tâches au mieux dans l'équipe en fonction des compétences (et dans la mesure du possible, des envies de chacun.e), plutôt que tout le monde fasse la même chose. Pensez à vous reposer et à vous préserver pour mieux prendre de la distance. Votre agente n'a sans doute rien contre vous ("ce n'est pas personnel"...), mais exprime une difficulté qui doit être résolue et c'est votre rôle. Quoiqu'il en soit bon courage ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zénodotos Posté(e) le 6 juin 2020 Share Posté(e) le 6 juin 2020 Bonjour @Amandine Jacquet Merci infiniment pour votre message ! C'est vrai que j'ai occulté cette possibilité, dans la mesure où c'est au moins la troisième fois cette semaine que cette collègue demande à avoir tel ou tel arrangement, ce qui fait que même s'il peut être tout à fait légitime (ou du moins, compréhensible) quand on le voit sous un autre angle, la répétition fatigue. Ceci dit, son bureau est dans l'open space, avec ceux du reste de l'équipe (même si la majeure partie de l'équipe sera dans les espaces publics) et c'est elle-même qui a demandé à ce qu'on privilégie le fait qu'elle soit au téléphone plutôt qu'aux postes de manutentions, du fait de troubles musculo-squelettiques. Ceci dit, il n'est pas improbable qu'elle soit également mal à l'aise au téléphone. Je creuserai la question avec elle en lui demandant ce qui la gêne dans le fait d'être au téléphone à tel endroit, en lui disant que ce sera sûrement plus calme que l'open space, peut-être que ça va l'apaiser. Je comprendrais tout à fait qu'elle ne soit pas à l'aise au téléphone, moi-même, je n'aime pas du tout cet outil de communication. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Liemena Posté(e) le 8 juin 2020 Share Posté(e) le 8 juin 2020 Si je peux rajouter un mot, n'hésite pas à lui dire qu'en ce moment la situation est compliquée pour tout le monde, y compris pour toi. Et que donc tu es peut-être un peu moins réceptif, que tu t'en excuses mais en ce moment tu dois prendre certaines décisions que tu n'as pas forcément le temps de discuter. Je sais que quand ma chef m'explique à un moment donné, "là j'ai pris la décision dans l'urgence, on n'en reparlera plus tard mais il faut parer au plus pressé", je peux l'entendre. Bon courage ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zénodotos Posté(e) le 12 juin 2020 Share Posté(e) le 12 juin 2020 Je prends bien note ! C'est effectivement quelque chose que je peux dire. Ceci dit, pour vous donner le fin mot de l'histoire: quand je suis arrivée lundi, deux collègues lui expliquaient déjà que c'était trop compliqué pour tout le monde qu'elle fasse cette tâche à son bureau. Je lui ai montré la fiche de procédure, qui indiquait bien le lieu de "standard". Elle était surtout partie du principe qu'il y aurait très peu d'appels, et elle voulait... faire son catalogage. On est sur le pont avec ma co-responsable pour nous atteler à ce problème bien plus profond en réalité. Merci pour vos retour en tout cas, un regard extérieur, ça fait du bien. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pamina Posté(e) le 7 mai Share Posté(e) le 7 mai (modifié) Bonjour les collègues, Je "déterre" ce fil. J'ai un souci un peu similaire à mon/ma voisin-e du dessus : l'agent pénible. Prenons deux responsables d'équipe arrivés il y a moins d'un an et un agent présent depuis à peu près toujours. Agent de type "ne veut changer aucune de ses habitudes" mais aussi, qui semble n'avoir toujours pas compris que dans la fonction publique, il y a ce qu'on appelle un organigramme et des responsabilités hiérarchiques. Et agent ronchon. Ces derniers temps, la personne en question m'agace, vraiment, et l'autre responsable d'équipe est aussi sur les nerfs. On a tendance à être très à l'écoute et notre direction aussi. Mais voilà, malgré cela, nous sommes les cadres et pour l'agent, cadres = vilains méchants, et je ne caricature presque pas. Si on rappelle la règle, nous ou la DRH, nous sommes "irrespectueux" voire "c'est une dictature". Par exemple, dire à un tout nouveau collègue qu'il ne peut pas aller s'acheter à manger une demie-heure avant sa pause déjeuner, c'est être Big Brother. Outre le fait que ça me fatigue d'être considérée comme tyrannique (mais bon, admettons, c'est un peu dans le package "cadre A"), je crains les répercussions sur l'ambiance dans l'équipe. Parce que si tel ou tel collègue dit que les responsables ont raison, alors c'est quasi un traître. Je souhaite rester droite dans mes bottes : je sais ce que je fais, pourquoi je le fais et je peux l'expliquer, je n'ai aucun mal à être transparente. Ni à écouter les doléances, en soi, j'admets parfaitement que telle ou telle situation soit inconfortable. Est-ce qu'il faut, du moins avec cette personne, que je devienne plus ferme et que je lui dise que vraiment, j'en ai ras-le-pompon, ou du moins que je coupe court aux plaintes ? Que je fasse quelque chose en particulier auprès du reste de l'équipe ? Je sais que ce comportement pèse à certains. Est-ce que vous avez des idées d'angles d'approche ? En particulier vis-à-vis de l'équipe? Notez, c'est vraiment l'équipe qui m'importe, même si mon ego est passablement égratigné par cette image qu'on me renvoie d'affreuse cheffe tyrannique. Soit dit en passant, le fait que la collègue n'ait rien connu d'autre que cette médiathèque ne lui donne pas d'angle de comparaison. Personnellement, j'ai subi pire en terme de management toxique (l'autre collègue responsable aussi) Je vous en remercie. Modifié le 7 mai par Pamina Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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