Lomena Posté(e) le 19 mai 2014 Share Posté(e) le 19 mai 2014 (modifié) @ Lomena on ne dit pas "vieille bique", mais "bréhaigne" Hihihi ! Bréhaigne du coup, j'ai vu que cela pouvait s'appliquer à tous les animaux, pas seulement les biques, chevrettes ou girafes. Je ne savais point ! Modifié le 19 mai 2014 par Lomena Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 19 mai 2014 Share Posté(e) le 19 mai 2014 (modifié) post tranféré sur http://www.agorabib.fr/index.php/topic/2006-partages-dexp%C3%A9riences-fili%C3%A8re-culturelle-archives/#entry12031 Modifié le 29 mai 2014 par Ferris Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sidonie Posté(e) le 20 mai 2014 Share Posté(e) le 20 mai 2014 (modifié) @ Ferris Merci Ferris pour ta réponse à ma question et toutes ces infos ! Effectivement, je n’ai pas donné suffisamment d’éléments sur mon parcours jusqu’ici. J’ai une « double compétence », comme on dit, en anglais (master) et en histoire de l’art (licence 1e et 2e année pour l’instant), donc rien qui soit lié au métier de documentaliste. Concernant le poste vacant qui fait l’objet du courrier que j’ai reçu, il est proposé par le Conseil Général de mon dépt, donc rien à voir avec les musées. C’est pour cela que j’ai été surprise de recevoir ce courrier. Mais grâce à ta réponse détaillée, je sais maintenant que l’option choisie au concours ne lie pas forcément le lauréat, qui peut candidater pour tel ou tel type de poste. Tout cela étant dit, je suis toujours aussi perplexe sur la suite à donner, car il faut quand même que je sois réaliste, même si la polyvalence, ça me connaît (mais je me pose peut-être trop de questions… qui sait, sur un malentendu, je peux éventuellement conclure ). Bon, la nuit porte conseil… Et merci aussi pour l'info sur la journée d'étude Afnor / BnF Modifié le 20 mai 2014 par Sidonie Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 20 mai 2014 Share Posté(e) le 20 mai 2014 Je comprends Sidonie, mais tu devrais postuler tout de même. Les compétences culturelles des départements ne sont pas infinies mais tout de même très larges : création et gestion des bibliothèques départementales de prêt, des services d’archives départementales, de musées , protection du patrimoine. C'est aussi pour ça que je te parlais musées et archives. Evidemment tu me diras qu'il il gère aussi les ports de pêche, la gestion de l'eau, les maisons de retraite, les collèges, la voirie rurale etc..et là, évidemment on s'éloigne un peu de ton profil Ta légitimité ne s'exerce que si la proposition reste dans le domaine clairement culturel. Par ailleurs une légitimité administrative ne donne effectivement pas pour autant des compétences de terrain, on est d'accord. Mais de nos jours, quand on a la chance qu'on vienne te solliciter, à mon avis, faut quand même pas rater l'occasion. Enfin, c'est toi qui voit... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lomena Posté(e) le 22 mai 2014 Share Posté(e) le 22 mai 2014 (modifié) Post transféré sur : http://www.agorabib.fr/index.php/topic/2006-partages-dexp%C3%A9riences-fili%C3%A8re-culturelle-archives/ Modifié le 11 juin 2014 par Lomena Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lomena Posté(e) le 22 mai 2014 Share Posté(e) le 22 mai 2014 (modifié) Post transféré sur : http://www.agorabib.fr/index.php/topic/2006-partages-dexp%C3%A9riences-fili%C3%A8re-culturelle-archives/ Modifié le 11 juin 2014 par Lomena Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 22 mai 2014 Share Posté(e) le 22 mai 2014 (modifié) La bibliothèque universitaire est ouverte à tous et la consultation sur place de ses collections est possible pour tous . l'inscription à la bibliothèque permet de bénéficier des autres services proposés par la BU : prêt à domicile et prêt entre bibliothèques, documentation électronique…(Le Bureau d’aide à la recherche documentaire pour vous aider dans vos recherches documentaires , le Service Questions ? Réponses ! pour des renseignements ponctuels à distance. (...)C'est ouvert aux lecteurs extérieurs, personnes privées, lycéens. (Exemple pris sur le site de la BU de Picardie, par contre 51 euros de droits d'inscription pour les non-étudiants, bon c'est un peu cher). Je l'ignorais aussi, je l'ai appris sur le forum il y a plusieurs mois grâce à un intervenant type BU. Comme quoi les non-BM ont des choses à nous apprendre. Mais effectivement, qui le sait ? En région parisienne, many years ago, j'ai constitué un petit fond patrimonial de photos. On photocopiait en direct et on rendait tout de suite (j'avais même un "mode sépia" sur le copieur). Et j'ai été stupéfait du nombre de gens qui venaient me montrer leurs petits trésors de fond de grenier. En temps qu'historien de formation j'en ai tout de suite vu l'importance, notamment des photos de famille, prises dans la rue devant des commerces d'époque, documents de mariage etc...pris par des privés au tous débuts de l'ére de la photographie. Des trucs impensables, privés, uniques. Une personne m'a dit qu'elle ne les donnerait jamais en Mairie. Une autre m'a dit "on avait bien d'autres choses, mais on a du les jeter après la mort de la grand-mère". Si tu mets les deux réflexions en parallèle, tu vois le drame. De génerations en générations, les documents disparaissent. Une mine d'or pour les historiens locaux finit au rats, comme tes archives. Sans compter ces saletés d'archives paroissiales, mises sous clés par la curaille et inaccessibles (je me suis fait jeter comme un simple bibliothécaire ... ). Je crois que si les archives municipales avaient été accessibles au public, dans un local adapté, gérées par un professionnel, on aurait pu susciter des réactions plus positives et recueillir d'autres types de documents (moi je m'étais juste focalisé photos dans le cadre d'une expo à l'origine). J'en ai conclu à l'époque qu'il y avait une certaine urgence à réaliser tout cela car le temps passe et les jeunes générations ont tendance à balancer. J'en déduis aussi, pour faire le lien avec toi, que nous pouvons en BM toucher beaucoup de gens qui sont des possesseurs de documents patrimoniaux (que nous pouvons certes intégrer à nos fonds, s'il y a don, en tant que documents patrimoniaux, comme les livres anciens, c'est prévu dans les textes, mais l'utilité en sera tout de même bien moindre que dans un fonds d'archives géré. Par ailleurs saurons nous les gerer ? Il existe un Manuel du Patrimoine en Bibliothèque, edité au Cercle de la Librairie en 2007, par R. Mouren, où on établit une liste des documents et où il apparait que "Tout ou presque peut devenir patrimonial". Voir une petite présentation sur http://bibliomab.wordpress.com/2008/12/07/livre-ancien-a-quelle-date-les-documents-patrimoniaux/ Tu sais Lomena, ce qui nous lie le plus, cette merveille qui fait que nous nous parlons aujourd'hui, ce trait-d'union, cet inestimable facteur d'échanges ? La crotte de rat ! Modifié le 22 mai 2014 par Ferris Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 23 mai 2014 Share Posté(e) le 23 mai 2014 Cécile Gaultier, (le) 14 Mai 2013 - 14:58, a écrit :Je suis d'accord avec le fait qu'on peut être bibliothécaire et passionné de jeux. Toutefois, on peut aussi "adorer lire", on est pas pour autant bibliothécaire. De nombreuses ludothèques sont malheureusement gérées par agents reclassés, et rangées dans les services "petite enfance" ou "jeunesse" des mairies. Pour ces raisons notamment, ces structures manquent de légitimité et de reconnaissance. Ce n'est pas en essayant de faire leur travail à leur place que nous allons aider ces structures à se développer.Les ludothèques ont des missions propres (cf la charte: http://www.alf-ludot...qualite-ALF.pdf), c'est un métier à part entière. Et Cecile a mille fois raison! Quand cesserons -nous de nous accaparer n'importe quelle mission de n'importe quelle filière, comme de petits bidouilleurs que nous sommes ? Nous ne savons pas tout faire ! Et c'est vrai qu'en nous prenant pour des ludothécaires nous dévalorisons cette profession.Nous reproduisons les shémas dont nous sommes victimes : les benevoles se prennent pour des bibliothécaires, tant pis pour nous. Et nous protestons contre le fait que notre profession soit méconnue. Et nous avons raison. Mais nous nous prenons pour des pros de la filière animation, nous dévalorisons cette filière ! Et d'autres probablement. Et il se trouvera un jour des recruteurs pour dire , à quoi bon recruter des ludothecaire et créer une structure à cet effet, puisque nos bibliothécaires jeunesse savent très bien faire ça ... Alors certes, jouons et intégrons les jeux dans nos bibliothèques. Mais ne nous prenons pas pour ce que nous ne sommes pas. Lisez cette Charte, vous comprendrez. Ce n'est pas parce qu'on ne respecte pas votre métier que vous ne devez pas respecter celui des autres ! Certains ne faisaient pas tant les malins il y a peu quand il s'est agi de trouver des activités dans le cadre des TAP ! Et on sait pas faire,et on n'a pas reçu de formations etc etc...Vous avez la mémoire courte ! Quand je donne un renseignement à une lectrice, je fais peut-être un boulot d'assistante sociale, mais je ne me prend pas pour une assistante sociale ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité X'Cera Posté(e) le 23 mai 2014 Share Posté(e) le 23 mai 2014 Et Cecile a mille fois raison! Quand cesserons -nous de nous accaparer n'importe quelle mission de n'importe quelle filière, comme de petits bidouilleurs que nous sommes ? Nous ne savons pas tout faire ! Et c'est vrai qu'en nous prenant pour des ludothécaires nous dévalorisons cette profession. Nous reproduisons les shémas dont nous sommes victimes : les benevoles se prennent pour des bibliothécaires, tant pis pour nous. Et nous protestons contre le fait que notre profession soit méconnue. Et nous avons raison. Mais nous nous prenons pour des pros de la filière animation, nous dévalorisons cette filière ! Et d'autres probablement. Et il se trouvera un jour des recruteurs pour dire , à quoi bon recruter des ludothecaire et créer une structure à cet effet, puisque nos bibliothécaires jeunesse savent très bien faire ça ... Alors certes, jouons et intégrons les jeux dans nos bibliothèques. Mais ne nous prenons pas pour ce que nous ne sommes pas. Lisez cette Charte, vous comprendrez. Ce n'est pas parce qu'on ne respecte pas votre métier que vous ne devez pas respecter celui des autres ! Certains ne faisaient pas tant les malins il y a peu quand il s'est agi de trouver des activités dans le cadre des TAP ! Et on sait pas faire,et on n'a pas reçu de formations etc etc...Vous avez la mémoire courte ! Quand je donne un renseignement à une lectrice, je fais peut-être un boulot d'assistante sociale, mais je ne me prend pas pour une assistante sociale ! Pardon Ferris mais n'est-ce pas toi qui disait que bibliothécaire est un grade et que les -thécaires peuvent se spécialiser ? Si un bibliothécaire souhaite se former, se spécialiser dans le jeu, pourquoi pas ? Sans se lancer sans filet, de bonnes formations et de la pratique peuvent faire d'un bibliothécaire un ludothécaire s'il le souhaite. Après on ne sera certes pas multifonctions, mais je pense à un collègue bibliothécaire de son grade qui par ailleurs crée des jeux de société et appartient à une asso de jeux. Avec des formations, pourquoi ne pourrait-il pas devenir ludothécaire ? Par ailleurs, je me pose la question de savoir s'il existe une formation initiale de ludothécaire ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 23 mai 2014 Share Posté(e) le 23 mai 2014 OK, X'Cera, mais un grade situé dans un cadre d'emploi relevant de la filière culturelle (bib, archives, musées, doc). Si tu changes de filière et que tu retournes à l'école, pas de problèmes. En FPT tu seras intégrée dans la filière Animation. Les diplômes menant directement au métier de ludothécaire sont peu nombreux et, pour la plupart, non accessibles en Ile-de-France. Justifier d'une expérience dans l'animation, être intéressé par les relations humaines et avoir une grande capacité d'apprendre sont les fils conducteurs de la réussite dans cette profession.L'IUT de Bordeaux (33) propose un DU gestion et animation de ludothèque. La sélection se fait sur dossier (niveau bac ou 3 années d'expérience en ludothèque) et entretien. La formation se déroule en alternance pendant 10 mois.A Lyon (69), FM2J prépare au diplôme de ludothécaire (niveau bac + 2). Pour accéder à la formation, il faut être titulaire d'un bac + 1 ou posséder une expérience professionnelle significative dans le domaine de l'action socio-culturelle.Accessibles en 1 an après un bac + 2, plusieurs licences professionnelles préparent à des fonctions de gestion et d'encadrement. On peut notamment citer la licence pro gestion et animation de ludothèque (Bordeaux - 33) et commerce spécialité métiers du jeu et du jouet (Cholet - 49)En Ile-de-France, l'université Paris Nord 13 propose une licence sciences de l'éducation - interventions sociales et culturelles, parcours médiations culturelles et interventions éducatives(bac + 3), ainsi qu'un master professionnel loisir, jeu, éducation (bac + 5). Bref c'est un métier. (Et c'est pas avec 3 stages CNFPT par ci par là qu'on change de métier, ni de filière. Deja tu vois qu'au niveau le plus basique c'est 10 mois de formation en alternance et au delà c'est un master et licence de sciences de l'éducation, comportant notamment de la psychologie etc...) Excuses-moi si j'ai poussé une petite colère, mais y a des fois.... Un petit lien commode sur l'organisation de la FPT : http://www.wikiterri...adresd27emplois Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité X'Cera Posté(e) le 23 mai 2014 Share Posté(e) le 23 mai 2014 OK, X'Cera, mais un grade situé dans un cadre d'emploi relevant de la filière culturelle (bib, archives, musées, doc). Si tu changes de filière et que tu retournes à l'école, pas de problèmes. En FPT tu seras intégrée dans la filière Animation. Les diplômes menant directement au métier de ludothécaire sont peu nombreux et, pour la plupart, non accessibles en Ile-de-France. Justifier d'une expérience dans l'animation, être intéressé par les relations humaines et avoir une grande capacité d'apprendre sont les fils conducteurs de la réussite dans cette profession.L'IUT de Bordeaux (33) propose un DU gestion et animation de ludothèque. La sélection se fait sur dossier (niveau bac ou 3 années d'expérience en ludothèque) et entretien. La formation se déroule en alternance pendant 10 mois.A Lyon (69), FM2J prépare au diplôme de ludothécaire (niveau bac + 2). Pour accéder à la formation, il faut être titulaire d'un bac + 1 ou posséder une expérience professionnelle significative dans le domaine de l'action socio-culturelle.Accessibles en 1 an après un bac + 2, plusieurs licences professionnelles préparent à des fonctions de gestion et d'encadrement. On peut notamment citer la licence pro gestion et animation de ludothèque (Bordeaux - 33) et commerce spécialité métiers du jeu et du jouet (Cholet - 49)En Ile-de-France, l'université Paris Nord 13 propose une licence sciences de l'éducation - interventions sociales et culturelles, parcours médiations culturelles et interventions éducatives(bac + 3), ainsi qu'un master professionnel loisir, jeu, éducation (bac + 5). Bref c'est un métier. (Et c'est pas avec 3 stages CNFPT par ci par là qu'on change de métier, ni de filière. Deja tu vois qu'au niveau le plus basique c'est 10 mois de formation en alternance et au delà c'est un master et licence de sciences de l'éducation, comportant notamment de la psychologie etc...) Excuses-moi si j'ai poussé une petite colère, mais y a des fois.... Un petit lien commode sur l'organisation de la FPT : http://www.wikiterritorial.cnfpt.fr/xwiki/wiki/econnaissances/view/Notions-Cles/Lesfilieresetcadresdemploisdelafonctionpubliqueterritoriale#H2.3Cadresd27emplois Oui bah alors parlons-en des filières! C'est pas comme si au fond ça avait encore du sens... Chez nous c'est plus de 50% d'administratifs et presque 20% d'animation, donc les petits 30% de culturels pèsent pas bien lourd dans la balance. Note que c'était une vraie question de ma part hein sur les formations ^^' Ceci dit notre métier non plus n'est pas basique, mais pour être bibliothécaire il faut juste réussir le concours, et derrière en formation t'as nib'. Beaucoup de monde se forme sur le tas, pourquoi pas dans le domaine du jeu ? La réalité c'est aussi que la FPT ne recherche plus les diplômés, et qu'en prime (et je parle d'expérience), les diplômes font joli sur un cv et basta! Perso avec tous mes diplômes j'ai jamais trouvé un poste où que ce soit, et les jobs d'appoint on me voulait pas parce que c'est foireux d'embaucher une juriste avec un contrat bancal. Je ne dis pas que c'est la meilleure chose qui soit et que tout le monde peut s'improviser ludothécaire, mais simplement que la motivation et un apprentissage rigoureux peuvent pallier des lacunes. PS : la dernière personne issue de l'animation qui a intégré notre équipe n'a aucun sens des relations humaines, c'est tout juste si elle ne mord pas les gens qui lui demandent un renseignement... De l'utilité des filières... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 23 mai 2014 Share Posté(e) le 23 mai 2014 Là c'est toi qui t'énerves Tout simplement parce que tu mets en parallèle un système (profession, métiers, formation..) et un autre (modes de recrutement, statut). Et là je te suis complètement ! Il n'y a pas si longtemps on a fait, et à juste titre, tout un patacaisse parce que les bibliothécaires issus du concours n'avaient plus que 5 jours de formation au lieu de 6 mois (je crois) précédemment et de 1 an à l'époque du CAFB. Bref ça a tellement diminué que l'on peut effectivement considérer que certaines personnes peuvent être bibliothécaires, cadres A de la filière culturelle avec un simple bagage universitaire n'ayant rien à voir avec ce métier. On peut être bibliothécaire avec une licence de physique ou un master de biologie moléculaire. C'est clair. On peut aussi faire l'effort de faire un DEUST... Ensuite la FPT, elle recrute sur la base des concours (en principe), peu importe comment tu l'as eu. Et, en principe encore, elle intègre les gens dans une des 8 filières prévues. Et c'est tout. Après c'est les petits stages de 2 jours CNFPT et essentiellement, comme tu le dis de la formation sur le tas. C'est ça la FPT. On n'y peut rien. Alors si elle décide (et c'est ce qui se passe majoritairement tout de suite) de créer des mediatheques-ludotheques, gérées par des adjoints du patrimoine "formés sur le tas", c'est son problème et celui des citoyens de ce pays.. .Et je suis le premier à dire, pour le numerique notamment, que si l'on ne se donne pas les moyens de recruter pour les bibs dans d'autres filières, plus techniques, les nouveaux metiers-nouvelles compétences c'est mal parti. Ça fait 20 ans maintenant que l'on fait du bidouillage informatique dans les bibs avec des bibliothécaires "formés sur le tas", et pas mal de contrats passé à grands frais avec des boites de maintenance et des logiciels propriétaires. Il serait peut-être temps de se dire que l'informatique documentaire c'est peut-être autre chose et qu'on est peut-être pas les gens tout désignés pour ça, non ? Que y a d'autres gens , ailleurs, qui savent vraiment, eux ! Alors pourquoi on les recrute pas ? On préfère me faire croire qu'avec un ou deux stages, je ferai aussi bien ? On se fout de qui ? Quand on recrutera un animateur diplômé pour faire de l'animation en bib, je dirai bravo. Mais c'est pas demain... Mais que ces gens-là, c'est à dire nous, on se prenne pour des ludothécaires, faut pas pousser. Je sais lire je suis bibliothécaire, je sais jouer je suis ludothécaire ? On va ou ? Il y a quand même une différence entre "pallier des lacunes" comme tu dis, et connaître un métier, non ? Certains pallieront mieux que d'autres, en fonction de leurs goûts ou capacités personnelles, on est d'accord. Mais ça restera du bricolage. Dans le technique, si tu veux conduire une grue, il va te falloir une VRAIE formation, parce que c'est pas avec ton permis B et de la formation "sur le tas" que tu le deviendras. Et ça, ils le savent. Parce qu'avec ça on rigole pas, y a des textes, des normes etc...;D'ailleurs c'est pas pour rien que leurs formations sont prioritaires dans tous les plans de formation, quel qu'en soit le prix. Donc, nous sommes d'accord : les recruteurs se/nous trompent, le CNFPT est inadapté, les DRH sont les premiers à faire croire qu'on peut apprendre un métier avec ces stages bidons (parce qu'il faut bien justifier d'un plan de formation, justifier qu'un agent "formé peut être reclassé ou monter en promotion etc...), les filières sont inadaptées et trop nombreuses, et nous connaissons tous cette hypocrisie, qui vise en fait à recruter systématiquement au dessous des compétences nécessaires, tant en grade qu'en savoir-faire. Tout le monde sait qu'on ne fera pas une bonne fonction publique de cette façon, ou du moins un bon service public. Mais ne nous faisons pas les complices hypocrites de ce petit jeu ! Ne nous faisons pas croire à nous-mêmes que quelques "formations" à la va vite (au fait trouve-moi un seul stage CNFPT sur les ludothèques, pour voir....) ou sur le tas nous permettront d'assurer correctement une mission et de remplacer un professionnel. Je fais des marchés publics, tu crois que je me prends pour un directeur des services financiers ? Non, je sais que je bidouille comme je peux, que j'y passe dix fois plus de temps qu'un pro. Et que c'est idiot parce qu'entre temps je ne fais pas mon vrai métier. Je peux réparer mon copieur avec une lime à ongles, mais je ne serai jamais technicien de maintenance. Tu peux réparer la machine à café avec ta barrette à cheveux, mais ça n'ira pas plus loin. Et bien, nos bidouilles "sur le tas" c'est pareil. On peut faire illusion un moment, mais arrivé à un certain stade, on n'est plus au niveau. Et c'est pas avec une connaissance de logiciels de bureautique et un petit peu d'astuce qu'on devient un webmaster performant non plus (même si on est digital native... ) Moi je refuse de raconter des histoires aux petits enfants, pas plus que de monter un atelier marionnettes. Ce n'est pas mon métier. Et si tout le monde en faisait autant on serait bien obligé de recruter des animateurs. Seulement voila, il y a des gens qui se valorisent comme ça, qui ne font même que ça, quasiment, en bibliothèque : de l'animation enfantine, comme au centre aéré. Alors à force les élus ont considéré que l'animation avec les enfants, c'était notre job. Point-barre. Notre métier, nos métiers devrai-je dire puisque la filière en intègre plusieurs, c'est aussi 30 ans de bidouille. La FPT est née en 1984. Elle fête cette année son trentième anniversaire. Bon anniversaire ! Citation Merci d'avoir déterré ce sujet des méandres d'agorabib! Et merci Ferris d'être de mon côté Je suis bibliothécaire, j'aime jouer aux jeux de société, aussi bien jeux d'ambiance que gros jeux de stratégie. J'ai aussi été secrétaire et bénévole d'une ludothèque itinérante.Et c'est justement parce que je connais bien le métier de ludothécaire que je peux affirmer que non, je ne suis pas ludothécaire. Je ne peux pas expliquer les règles des 100 jeux de société d'un fonds. Je ne peux pas expliquer aux parents pourquoi tel jeu n'est pas adapté pour leur enfant. Je ne sais pas cataloguer un jeu de société. Je n'ai pas envie de compter les légos de la boîte.Je crois profondément que les jeux, les ludothèques ont leur place dans une bibliothèque. Mais:- pas que des jeux vidéos, comme c'est souvent le cas (ce serait comme avoir une bibliothèque qui ne propose que des documentaires de cuisine)- pas sans ludothécaire professionnel (ce serait comme d'aller à la charcuterie et de tomber face au fromager... ou aller à Super U pour acheter un livre, tiens!!) Je suis d'accord sur vos échanges quant aux formations, concours, diplômes qui ne font pas le moine. Mais c'est trop facile de se dire "comme les formations/concours/diplômes ne veulent rien dire, je n'en tiens pas compte". Comme on préfère recruter un bibliothécaire pro pour un poste de bibliothécaire, c'est mieux de penser en 1er à recruter un ludothécaire pro aussi pour un poste de ludothécaire... Jouons, oui, mais valorisons les professionnels du jeu, qui savent nous faire jouer mieux que quiconque!! Bravo Cécile, battons pour les autres comme nous nous battons pour nous. La professionnalisation de la FPT est un combat qui se gagne à plusieurs, services par services. Et dans le respect du professionnalisme de nos collègues des autres filières.. Modifié par Ferris, aujourd'hui, 19:01 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité X'Cera Posté(e) le 23 mai 2014 Share Posté(e) le 23 mai 2014 Haha je ne m'énerve pas mais la fatigue me rend un peu moins "posée" c'est tout Je suis d'accord avec toi sur le fond, mais (peut-être une histoire de génération) pour moi il est impensable d'exercer strictement le même métier toute sa vie, d'être au même poste toute sa vie... Perso j'ai un cursus principalement de droit pénal, crimino et psycho, même si j'ai un Master 2 Métiers de la mémoire et du patrimoine et un DEUG de littérature anglaise. Autant te dire qu'en termes de formation pro c'est limite (pour j'ai fait un master pro, dont la "professionnalisation" se limite à un stage d'un mois, autant dire pas grand chose). Et quand j'ai décidé de faire ma "reconversion", on avait droit à un gros volume de formation initiale, mais quand j'ai eu le concours et que finalement j'ai trouvé mon premier poste, on était passé à 5 jours! Alors certes je n'étais pas compétente dès le départ, mais je me suis formée (pas franchement grâce aux formations CNFPT, d'un côté parce que le cycle pro "bibliothécaire territorial" a été annulé trois fois en un an et demi, de l'autre parce que le CNFPT ne propose aucune formation concernant la gestion des publications en série), j'ai travaillé sur des cours en ligne, j'ai demandé des stages dans d'autres bibs. Je mets peut-être plus de temps que quelqu'un avec une formation initiale, mais au final je pense que j'arrive à exercer correctement mon métier.Et je reste convaincue que la compétence acquise, même non validée par un diplôme, reste une compétence de valeur Pour finir, si les collectivités doivent dégager 50 milliards d'économie, elles ne recruteront pas pour la filière culturelle, surtout les bibs que bien peu considèrent comme indispensables... Bon anniv' la FPT Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 23 mai 2014 Share Posté(e) le 23 mai 2014 D'accord avec toi X'Cera, à condition d'avoir accès à des formations pro réelles. Mai si, dans le privé ça suffirait largement, dans la FPT il faudra y rajouter le concours, c'est toute la question. La mobilité d'un métier à un autre est devenue un discours qui fonctionne dans le privé, grâce aux formations en alternances , aux diplômes professionnels réellement qualifiants, aux accès aux réelles qualifications recherchées par les employeurs, à la mise aux oubliettes du "bagage universitaire", à l'absence de hiérarchies héritées du 19° siecle . Dans le public, rien de tout cela. Même les fameuses "passerelles" FPT vers FPE ne fonctionnent pas, ou uniquement dans le sens inverse. et au compte-gouttes. Concours toujours, filières, carrières...et devenir au bout un agent d’exécution non reconnu avec un master ou deux dans sa poche. Masters qui ne lui seront plus d'aucune utilité quelques années après, par manque de pratique, sauf pour avoir le "niveau requis" pour se présenter à un nouveau concours... J'ai connu (que) deux personnes dans ma carrière qui ont vraiment changé de métier. Un petit détail : Pour cela ils ont quitté volontairement la fonction publique, alors qu'ils étaient titulaires. Respects. Ah, un détail, l'une avait un mari friqué, l'autre des parents très friqués. Pour repartir en formation longue, en disponibilité sans salaire, on dira ce qu'on veut, c'est fou ce que ça aide... L'évolution du métier est en cours de toute façon, qu'on soit d'accord ou non. Bibliothécaire-discothécaire, bibliothécaire-informaticien, bibliothécaire-médiateur social, bibliothécaire-animateur petite enfance, bibliothécaire-prof de substitution, bibliothécaire-ludothécaire...Bof rien ne me choque, notre métier est basé sur la recherche documentaire, comment accéder à l'information et la retransmettre peu importe le contenu de l'information. Après le soucis vient plus de la valorisation et c'est là qu'interviennent les partenaires! Les vrais, ceux qui sont formés à l'insertion pro, aux mécanismes d'apprentissage chez l'enfant, etc.On est là pour faire du lien pas pour remplacer les autres. Monter un fonds de jeux est du ressort de nos compétences mais le faire vivre demande peut-être l'intervention d'associations de JDS afin qu'on acquiert initialement les bases des savoirs faire et savoirs être dans l'atteinte d'un objectif concret (et non du gardiennage de gosses). Problème Yumiko, si nous ne sommes plus que des "recherchants de partenaires qualifiés", ou se situe notre cœur de métier, voire notre légitimité ? Dans le statut ? Dans le concours ? Dans la recherche documentaire que d'autres valoriseront ? Il a pourtant bien existé ce "coeur de métier ? Est-il devenu obsolète ? Eclaté ? Quid de cette motivation dont tous les candidats aux concours nous ont rebattu les oreilles à longueur de posts ? C'est du pipeau pour les jurés ou ça existe bien quelque part ? Tu imagines le dialogue à Pôle emploi, dans le privé? . Que savez-vous faire ? De la recherche documentaire . Ah, comme sur Google ? Non, je fais aussi de la mediation. Ah, euh oui, mais que recherchez-vous ? Des partenaires pour m'aider à valoriser tout ça. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité X'Cera Posté(e) le 23 mai 2014 Share Posté(e) le 23 mai 2014 Ha ça la fameuse mise aux oubliettes du bagage universitaire... Je pourrais discourir dessus pendant 4h! 10 ans de fac pour m'entendre dire par Pôle emploi "ha mais Madame vous êtes trop qualifiée il n'y a rien pour vous en France" alors qu'en cours on me répétait ad nauseam "fais des études, tu auras toujours du travail et tu pourras faire ce que tu voudras, on se bat pour embaucher les diplômés"... Foutaises! Personnellement j'ai déjà envisagé ma reconversion, et pas dans la fonction publique (ça réveille en moi des instincts révolutionnaires), parce que même si j'aime mon métier j'ai aussi une autre passion, et qu'en prime la dégradation continue de la fonction publique me laisse à penser qu'un jour, on se débarrassera de nous de toutes façons Notre motivation est bien réelle (parfois grignotée pour ceux qui avalent les couleuvres de la FPT depuis un moment) mais si on commence en disant qu'on n'est pas qualifiés, à quoi sert la motivation ? Quand le collègue est suffisamment qualifié pour développer, coordonner et chapeauter un projet estival, mais pas assez pour évaluer si le mobilier est adapté ou non, j'ai envie de dire heureusement qu'il lui reste la motivation Perso pendant toutes mes années d'études je me suis occupée de gamins, et ça fait bientôt dix ans que je maîtrise des parties de jeux de rôle y compris avec des enfants, j'ai validé des modules de Psychologie du développement de l'enfant, et j'aurais super envie de créer quelque chose pour les enfants, alors certes je ne suis pas ludothécaire, mais je pense que je peux faire une animation autour du jeu qui soit sympa et qui réponde même à une vocation pédagogique.Après tout, on fait des VAE pour quasiment tout Et petit point rigolo sur le bagage universitaire : pour l'instant, les diplômes qui me servent le plus sont ceux de psychologie et de droit (enfin les matières de droit civil principalement), par contre mes cours de bibliothéconomie ben... Comment dire... Pfffft, useless (oui l'anglais ça sert aussi en fait, surtout dans les villes à fort potentiel touristique) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 23 mai 2014 Share Posté(e) le 23 mai 2014 Foutaises, les études (nous dis tu avec élégance ) ? Le discours sur l'inutilité des diplômes est vieux comme le monde et des générations de mômes à qui ont a dit "passe ton bac d'abord" pourraient en dire autant. J'y ai eu droit aussi aux fins de non-recevoir avec des "vous êtes trop qualifié etc...Et je pense qu'on est nombreux dans ce cas. A un moment, quand je cherchais du boulot, j'ai supprimé ma Maîtrise de mon CV; A tout hasard. Mais les statistiques nous disent malheureusement le contraire : parmi les jeunes en recherche d'emploi, ce sont quand même toujours les plus diplômés qui trouvent le plus. Mais tout dépend du diplôme ! C'est ça qui n'est pas dit. Et puis quand tout le monde cumule les Masters, que vaut le Master ? Parlons donc de formations plutôt que de diplômes. Parlons de formations qualifiantes, et d'expériences professionnelles successives. Une qualification, c'est l'ensemble des compétences et des savoirs-faire d'un individu. A toi, et à tes employeurs futurs, de déterminer quelle est la valeur réelle, sur le marché de l'emploi, de l'ensemble de ces acquis. Et s'ils resteront longtemps des acquis réels : car si on ne pratique pas, on perd ses capacités. Et ça vient plus vite qu'on ne pense. C'est d'ailleurs un des problèmes de la VAE à partir d'in certain âge. Sortir de formation initiale avec un diplôme élevé protège du chômage. Certes, mais ceci n’est pas vrai pour les titulaires de doctorats, ni pour toutes les spécialités de formation… Aussi, plusieurs formes de déclassement sont possibles. Autre paradoxe, un contenu de formation en phase avec les besoins des entreprises n’est pas nécessairement, pour les diplômés, la garantie d’une insertion dans les métiers visés. (voir une etude du Cereq la dessus : http://www.cereq.fr/index.php/menus/entete_de_page_menu_inferieur/thematiques/Insertion-professionnelle-et-debut-de-carriere/Quelles-relations-entre-formation-et-emploi Le diplôme protège-t-il contre le chômage et la précarité ?Dans un marché du travail dont l'accès est devenu problématique, la détention d'un diplôme constitue une relative protection contre le risque du chômage. L'entrée dans le monde du travail est facilitée par le diplôme qui permet souvent une insertion plus rapide et dans des conditions plus stables : en 2008, par exemple, alors que le taux de chômage des jeunes sortis de formation depuis 1 à 4 ans était en moyenne de 14,4 %, il n'était que de 6,1 % pour les diplômés de l'enseignement supérieur mais montait à 38 % pour les non-diplômés. Le risque de la précarité est, évidemment, lui aussi lié au niveau de formation. Le niveau de diplôme a aussi une forte influence sur les niveaux de rémunération : selon certaines études, une année d'études supérieures entraînerait entre 5 et 15 % de revenus supplémentaires.On peut donc considérer que la recherche d'une qualification professionnelle par la poursuite des études s'apparente à un investissement dans le capital humain qui se révèle rentable. (L'expression « capital humain » est de l'économiste américain Gary Becker.) Pourquoi parle-t-on un processus de déclassement ?L'augmentation du nombre de diplômés de l'enseignement supérieur, sur les trois dernières décennies, a été plus forte que le nombre d'emplois réclamant de hautes qualifications. Ce déséquilibre relatif conduit une partie des jeunes diplômés à accepter des emplois inférieurs à leur qualification et moins valorisés que ceux que leur diplôme pouvait leur laisser espérer.D'autre part, ce décalage conduit les générations actuelles, pourtant plus diplômées que les précédentes, à s'insérer dans le monde du travail à des postes moins qualifiés (à diplômes identiques ou supérieurs) que ceux des générations précédentes. Ce décalage entre les attentes et la réalité nourrit un sentiment de dévaluation du diplôme et de déclassement générationnel. (http://www.assistancescolaire.com/eleve/2nde/ses/reviser-le-cours/le-diplome-un-passeport-pour-l-emploi-2_ses07 ) Le Déclassement désigne le fait pour un individu de posséder un niveau de qualification supérieur à la qualification requise pour le poste qu'il exerce. Voir nos C à bac+5...Depuis 25 ans, les phénomènes de déclassement sont de plus en plus nombreux en France : le taux de déclassement est passé de 32% en 1981 à 45% en 1997. Et ça continue. Les principales causes sont les suivantes : L'évolution de la demande en qualification a augmenté plus faiblement que le niveau de qualification. Il y a plus de diplômes que de besoin des entreprises en main d'œuvre diplômée. D'autre part l'inadéquation entre les besoins des entreprises et les formations suivies a augmenté.Alors si on a bien un "cœur de métier", et la motivation qui y est jointe,il s'agit de le mettre en valeur, par les bonnes formations et les cumuls d'expériences variées, plutôt que de dire qu'il n'a pas sa place ou qu'il ne peut s'exercer sans ces foutus partenariats-béquilles, ou les illusions de la technologie toute puissante. Quitte à accepter un temps le déclassement ou la contractualisation. Les témoignages sur le forum concours et recherches d'emplois sont légion à ce sujet. Et j'ai toujours particulièrement soutenu les parcours "atypiques" et les expériences variées à ce niveau.Quelque part la FPT fait peu de cas de tout cela. C'est triste et stupide, on l'a déja dit. Mais pour une fois cela peut-être une chance pour certains. Parce que du côté du privé, on sera beaucoup plus regardant sur le degré de rentabilité d'un candidat. Beaucoup plus sévère sur la valeur de ses acquis. Qu'est-ce qui vaut mieux : un recruteur public qui te fait comprendre que ton doctorat on s'en balance un peu mais que tu as d'autres qualités utiles. Ou un recruteur privé qui te dit que ton doctorat est inadapté au marché de l'emploi et qu'on te rappellera ?Les choses ne sont pas toujours si simples. A part ça, tu as raison : la fonction publique, au sens du statut de l'emploi à vie, vit ses dernières années. Salut X'Cera, toujours un plaisir de parler avec toi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité X'Cera Posté(e) le 23 mai 2014 Share Posté(e) le 23 mai 2014 Haha en ce moment j'ai un peu la rage je l'avoue, mais après des années à cumuler les petits boulots pour pouvoir faire ces satanées études (qui m'ont passionnée hein, je ne le regrette en rien), m'entendre dire que je n'ai pas d'expérience professionnelle lorsque je passe un entretien, ça me blase... Certes je n'avais pas beaucoup d'expérience en bib, mais à côté de ça j'ai travaillé avec des publics très très différents, j'ai géré des gens bourrés, des sdf, des fous, des pédants, des enfants, des enfants atteints de troubles mentaux, des ados, et dans deux langues, j'ai eu des postes à responsabilité. Mais ce qui se passe pendant les études ne compte pas, on considère bien trop que ces années sont des années où l'on est enfermé dans un donjon à réviser (médecine), enfermé dans une partie de Donjons et Dragons (informatique) ou enfermé dans un mauvais trip à se croire dans un donjon (lettres). *mode révolutionnaire on*Et puis bon le marché de l'emploi est une vaste arnaque : pas assez diplômé, on te veut pas, trop diplômé, on te veut pas, il faut avoir moins de 30 ans, un bac+5 et dix ans d'expérience pour bosser Conclusion, les gens prennent "ce qu'ils trouvent", de la même façon que les lauréats de concours prennent le premier poste où on veut bien d'eux, pour ne pas "perdre" leur concours, et c'est comme ça qu'une collègue spécialisée en musique s'est retrouvée en section jeunesse *mode révolutionnaire off* On peut pourtant les valoriser ces acquis, ne serait-ce que parce que pour gérer un secteur documentaire il faut maîtriser la bibliothéconomie ok, mais un peu [beaucoup] le domaine d'acquisition non ? Plaisir partagé également, même si je m'emporte sur ce sujet qui me tient beaucoup à cœur Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité X'Cera Posté(e) le 23 mai 2014 Share Posté(e) le 23 mai 2014 Opération transfert réussie ^^ Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 23 mai 2014 Share Posté(e) le 23 mai 2014 (modifié) Ouais, c'est chouette le travail d'équipe. (et sans compétences particulières, ni formation, ni diplômes, tu as remarqué.., rien que de la bidouille. ) On a bien nettoyé l'appart, ils vont pouvoir relouer rapidement...Je crois que les modos peuvent supprimer vraiment les emplacements, ça fait moins nul, surtout pour les messages qui restent. Ils le feront peut-être... Tu as une heure de train pour rentrer ? C'est la vie de banlieue, j'ai connu ça quand j'étais dans les Yvelines. T'arrives à lire dans le train. A moins que tu prennes ta voiture au fait, j'en sais rien. Moi c'était le train. Enfin si on peut appeler ça comme ça... Modifié le 23 mai 2014 par Ferris Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité X'Cera Posté(e) le 23 mai 2014 Share Posté(e) le 23 mai 2014 Bidouille et travail d'équipe, la clé du succès! Bien sûr nous avons la limitation technique des droits qui ne sont pas des droits admin Non je prends le train sauf certains samedis où j'ai trop la flemme de me traîner à la gare et pas l'envie d'arriver à point d'heure le soir! Parce qu'avec la SNCF tu sais jamais quand tu arrives (ni où d'ailleurs) Surtout maintenant qu'ils ont acheté des trains trop larges... Et c'est même pas la vie de banlieue, je vis à Marseille Tiens pour relancer le débat sur l'impro, un collègue discothécaire m'a demandé de l'aider à constituer un fonds de metal/hard rock parce que c'est pas son truc et que moi oui. Alors, compétente ou pas ? (suis d'humeur taquine ce soir ^^) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 23 mai 2014 Share Posté(e) le 23 mai 2014 (modifié) Tu taquines sec, effectivement. D'accord. J'adore. Maintenant, est ce cette personne , toi en l’occurrence, qui a donné ce coup de main va ensuite se prendre pour une discothécaire ? Non. Est-ce que cette personne, toujours toi, ne te rappelle pas quelqu'un de connu, qu'on appelle "le lecteur" ? Si. Nombre de lecteurs nous apportent leur expertise dans de nombreux domaines, et c'est tant mieux parce que nous ne sommes pas omniscients. Mais nous viendrait-il à l'idée de les associer "officiellement" aux acquisitions ?Oui diront certains d'entre nous, notamment ceux qui reclament à cors et à cris que l'on "remette les lecteurs au centre". Non diront d'autres car c'est à nous, de par notre statut, c'est dire la delegation officielle qui nous a été donnée par le Maire, d'acquérir les documents suivant une poldoc etc..de le faire. Autrement dit, ce n'est pas notre savoir ou nos connaissances qui justifient de notre rôle d'acquereur et de prescripteur, c'est notre rôle déontologique. Nous sommes les "garants" que l'on achètera pas n'importe quoi. Retour à la base : comment sont formés les discothécaires dans les bibs ? UNIQUEMENT sur le tas et quelques stages bidons. Et de tous temps. Est-ce que des lecteurs "amateur éclairés" ne pourraient pas faire leur travail, avec une petite formation en PCDM4 ? Quelle est leur légitimité réelle (hors deontologie), leur bagage universitaire n'est même pas musical. J'ai connu 3 "bibliothécaires musicaux", dans mon service. Tous avaient leur marottes, leurs goûts personnels, et des pans entiers de la musique qui leur échappaient totalement. Et les plus jeunes avaient beaucoup de mal à faire abstraction de leurs goûts personnels dans les acquisitions... Alors ? Légitime ou pas, le discothécaire ? Surtout à l'heure où il ne s'agit plus tant d'acquérir que de faire de la mediation autour de la musique, pour que les telechargeurs trouvent en bib ce qu'ils ne trouveront pas sur le web. De là à dire que l'écroulement des discotheques en France est principalement dû à l'incompétence des discothécaires, il n'y aurait qu'un pas. Que je ne franchirai pas car il est vrai que certaines discothèques se portent très bien aussi (et il faudrait se demander pourquoi) et que les discothécaires finissent aussi, sur le tas, par apprendre. Maintenant, si on avait recruté des gens issus d'écoles spécialisées, des diplômés en musicologie, bref des spécialistes, et ceci depuis le début de la création de secteurs "musique" en bib, n'aurions nous pas mieux fait ? Et si on t'offrait demain la direction d'une super-discothèque en bib ? Tu acceptes ? Et pourquoi les marseillais font-ils des trains trop larges, au fait ? Modifié le 23 mai 2014 par Ferris Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité X'Cera Posté(e) le 23 mai 2014 Share Posté(e) le 23 mai 2014 Donc si je suis ton propos, on peut avoir une expertise dans un domaine sans que ça caractérise notre fonction de -thécaire. C'est un principe sur lequel je suis entièrement d'accord. Suivant ce raisonnement, et sachant qu'une médiathèque n'est pas une discothèque ou une ludothèque (puisque c'était le sujet de base), en quoi le fait de proposer quelques jeux en bib nous fait-il nous prendre pour des ludothécaires ?Sauf erreur, ce ne sont pas des scientifiques qui font les acquisitions de documentaires à vocation scientifique, ni les psychologues pour les documentaires en psycho, etc. Quant à la médiation autour du jeu, d'abord je suis tentée de dire que beaucoup de personnes n'ont pas besoin qu'on les amène au jeu, et d'autre part certes un ludothécaire sera compétent pour la médiation autour du jeu, mais un bibliothécaire de formation littéraire ne serait-il pas plus compétent lorsqu'il s'agit de faire le lien entre le jeu et la littérature par exemple ? Ou un linguiste lorsque le jeu repose sur le développement du langage ? Un pédopsy lorsqu'il s'agit de petite enfance ? Mon propos n'est pas de dire qu'on peut s'improviser ludothécaire, ou n'importe quel -thécaire d'ailleurs, mais simplement qu'une médiathèque n'a pas forcément vocation à être spécialisée, et que par conséquent ses équipes ne seront pas composées de spécialistes mais de personnes capables d'une part d'appréhender des domaines qu'ils maîtrisent moins en se documentant, en se formant, en faisant appel à l'expertise des autres, et d'autre part de reconnaître le cas échéant qu'ils n'ont pas telle ou telle compétence et de rediriger vers les spécialistes lorsque c'est nécessaire. Au fait, une de nos deux discothécaires est diplômée de musicologie, mais le metal c'est pas son truc non plus ^^'Pour répondre à ta question, non, clairement non, ne serait-ce que parce que je sais que dans bien des branches de la musique je suis notoirement incompétente C'est pas les Marseillais qui font des trains trop larges mais la SNCF qui établit bizarrement son cahier des charges Morphée tentant depuis une bonne trentaine de minutes de m'attirer dans ses filets, je vais m'éclipser. Merci encore pour ces débats! To be continued... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 23 mai 2014 Share Posté(e) le 23 mai 2014 (modifié) Tu fais l'éloge de la transversalité finalement, (au sens de ce qui recouvre plusieurs domaines de connaissances). Je dirais qu'en tant que bibliothécaire, je suis nécessairement généraliste et je m'entoure pour travailler de tout un appareil critique (dont le lecteur de passage ou des collègues peuvent faire partie à l'occasion sur un sujet ou un autre). Je reste dans le domaine de la connaissance liée au livre, à l'écrit ou à ses avatars virtuels. Domaine que je connais et dans lequel j'ai une expertise et le sens du pluralisme. Pourquoi me priverais-je du conseil avisé de l'amateur de roses avant d'acquérir un livre sur la taille des rosiers ? Mais pourquoi recruterais-je un bibliothécaire passionné de jardinage sous prétexte que son expertise en la matière serait d'un grand apport à la bibliothèque ? Il me semble parfois que nous serions à deux doigts de recruter des gens qui ne savent pas lire sous prétexte de milliers d'autres bonnes raisons. Par contre en tant que médiathécaire ce n'est plus le cas. Mon expertise disparait, parfois totalement, comme la ligne d'horizon s'efface dans le brouillard. Plus de limites, je navigue à la boussole. Et ce n'est pas l'apprentissage sur le tas (le tas de quoi, au fait ?) qui fera de moi un pedopsy, un musicologue, un spécialiste du cinéma ou des jeux vidéo. Pas plus qu'un "animateur" tout terrain. Ni un comptable, un manager ou un chargé de communication. Pour ces derniers domaines je suis "coaché", entouré, par les gens des services compétents dans ma collectivité. Le chargé de communication saura toujours mieux que moi réaliser une affiche ou un flyer, en plus il a les outils pour cela et sait s'en servir. Voudrais-je le remplacer ? Prétention et inutilité. N'ai-je pas mieux à faire de toutes façons ? Mais pour le reste, on me dit que je pourrais "m''improviser" ceci ou cela ? Je pourrais acquérir les bases suffisantes pour animer avec compétence un atelier avec des bébés-lecteurs ? Certes je peux jouer à des jeux video avec des ados, comme je peux jouer aux dominos avec ma grand-mère. Est-ce désormais le but à atteindre ? Est-ce pour finir comme cela que j'ai choisi ce métier et accompagné ses mutations pendant plus de trente ans ? Nouveaux métiers, nouvelles compétences ? Décidément les slogans de ce congrès me glacent de plus en plus. Non. C'est là que la transversalité atteint les limites que lui fixe l'incompétence. C'est là que le mythe de la polyvalence atteint sa propre frontière. C'est là que l'expertise, même géneraliste, cède la place à la bidouille, l'approximatif, le bricolage. Mais là, point de coaches, point d'aide, car ma collectivité ne recrute pas dans ces domaines, bien que cela soit parfaitement possible. A moi donc d'avoir la modestie et surtout l'intelligence de ne pas me prendre pour ce que je ne suis pas. Et de me battre auprès de ma collectivité pour qu'on recrute les bonnes personnes, hors filière si necessaire. A moi, comme je le disais ailleurs, de savoir refuser de raconter des histoires, de construire des marionnettes ou de faire une animation sur l’opéra baroque. Et puis n'oublions pas que la "mediation", dont on nous rebat les oreilles fait entrer de façon de plus en plus forte une autre composante : les publics. Je disais que je peux apprendre à jouer sur console avec des ados. Mais je dois désormais aussi connaître l'ado qui joue, et pas seulement son jeu. La connaissance de ces publics est devenue plus importante que la connaissance de ce que je lui propose. Pareil pour le livre, me diras-tu (avec mauvaise foi ). Non, pas à ce niveau. Conseiller un polar à Mâame Michu suppose simplement que je connaisse les goûts de Mâame Michu en matière de polars, ce qui est tout à fait possible en quelques minutes de conversation au bureau de prêt. Aller faire une animation à la maison de retraite ou en crêche nécessite une connaissance de ces publics, qui va bien au delà. Et si je discute cinq minutes avec les encadrants professionnels de ces structures, je comprends le gouffre qui me sépare d'eux. Alors il y a un moment où je range mon art consommé de la bidouille, de la démerde, de la polyvalence. Et mon diplôme de bricoleur du tout et du rien. Car cette fois il ne suffira pas. Sinon à donner le change à quelques élus. Si je veux apprendre le latin à Pierre, que dois-je connaître le mieux, Pierre ou le latin ? Pierre, évidemment, disait en substance Fernand Deligny. Idem pour les technologies informatiques. C'est bien parce que nous ne connaissons pas nos utilisateurs que nous leur proposons des opacs plus qu'improbables, qui plus est fabriqués par des sociétés qui sont davantage préoccupées de flatter notre ego professionnel que de savoir si le produit est adapté à l'utilisateur final. Et c'est notre incroyable prétention qui nous fait considérer que notre opac est bon et le public incapable. Jusqu'à l'aveuglement de croire que cet outil est finalement utilisé, alors que c'est majoritairement faux. Respectons donc ceux qui ont choisi un cœur de métier différent du nôtre, sachons bien sûr leur faire la place du partenaire d'un jour ou de plusieurs, mais sachons aussi remettre à leur place ceux qui, dans nos équipes ou à l'extérieur, auraient tendance à se prendre pour ce qu'ils ne sont pas. Même dans une bibliothèque troisième lieu, je ne tiendrai probablement pas la buvette. Mais j'ai encore la prétention de croire que je saurai le faire. Le tout est de savoir aussi ce que je ne ferai pas pendant ce temps là. Voilà ce que je peux te dire, Sœur X'Cera, pendant que tu dors... et sachant qu'une médiathèque n'est pas une discothèque ou une ludothèque (puisque c'était le sujet de base), en quoi le fait de proposer quelques jeux en bib nous fait-il nous prendre pour des ludothécaires ? Attention, nous ne sommes plus dans la rubrique ludotheques mais dans une rubrique "metiers" orientée sur la recherche d'emploi. Donc parlons emploi en général, donc métier, et nous serons irréprochables. Soeur Pigranelle ne pourra plus nous accuser de flooder. Simplement parfois de digresser quelque peu. Auquel cas nous pourrons lui répondre : ma Soeur, nous élargissons le sujet, nous lui donnons de l'ampleur, nous le situons dans un plus large contexte, et en cela nous faisons oeuvre utile en permettant à nos frères et sœurs en recherche d'emploi de mieux connaître leur cœur de métier. PS; Mais de quoi est donc fait ce "tas" sur lequel nous sommes censés tout apprendre ? Et ce n'est pas une fausse question. Dans un tas de sable j'apprends a faire des pâtés et des châteaux. Mais dans une bibliothèque, c'est quoi le tas ? Modifié le 24 mai 2014 par Ferris Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 24 mai 2014 Share Posté(e) le 24 mai 2014 Titularisation des contractuels : 10 000 contractuels declarés aptes en 2013.http://www.lagazettedescommunes.com/235658/titularisations-10-000-contractuels-declares-aptes-en-2013/?utm_source=quotidien&utm_medium=Email&utm_campaign=24-05-2014-quotidien Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité X'Cera Posté(e) le 24 mai 2014 Share Posté(e) le 24 mai 2014 En fait d'une certaine façon on dit la même chose, je suis bien d'accord qu'on n'est pas spécialiste en tout, mais je crois dur comme fer à l'effet bénéfique du travail d'équipe. Attention je ne parle pas de la mutualisation des compétences que les collectivités nous vendent comme l'idée du siècle Je parle de laisser à chacun sa part de domaine maîtriser et de concevoir ensemble ce qui touche plusieurs domaines. En faisant appel à l'intelligence collective on peut croiser les expertises pour répondre aux besoins des publics. Je suis convaincue que pour préparer correctement une animation culturelle (hou le gros mot), il faut à la fois "utiliser" les compétences des personnes formées à l'animation et faire appel à celle des "cultureux", sinon on fait soit de l'animation pure soit de l'exposition de documents. Un retour d'expérience IRL qui est transposable dans le monde pro je pense : dans une asso de jeux de rôle qui organise chaque année un salon, on a voulu créer des tables d'initiation pour les enfants. Un des membres de l'asso est animateur/responsable de MDJ, du coup il a une expertise bien spécifique. D'autres sont maîtres de jeu, ils savent parfaitement mener une partie de jdr et la faire vivre. In fine, le premier a établi les règles, les limites, les jeux à utiliser, les autres ont animé les tables de jeux, sous la coordination du premier. Conclusion : animation réussie, parce qu'on a croisé les expertises. Désolée si ma réponse est courte et un peu déconstruite mais je suis au prêt en même temps que je pointe et que j'organise la pause-déjeuner Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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