Administrateur ABF Posté(e) le 20 juin 2014 Administrateur Share Posté(e) le 20 juin 2014 Allocution d'Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, lors de l'ouverture du 60e congrès de l'ABF le 19 juin 2014.Voir l'article complet Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 21 juin 2014 Share Posté(e) le 21 juin 2014 Merci pour la vidéo ! On est heureux de voir que la Ministre va adresser des "recommandations" aux élus et donner des sous au CNL. Voilà des nouvelles qui font plaisir ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 21 juin 2014 Share Posté(e) le 21 juin 2014 Un condensé des principaux chantiers évoqués par la ministre sur http://www.lagazettedescommunes.com/239688/horaires-douverture-ressources-numeriques-droit-dauteur-les-chantier-daurelie-filippetti-pour-les-bibliotheques/?utm_source=quotidien&utm_medium=Email&utm_campaign=21-06-2014-quotidien Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Isalabib Posté(e) le 21 juin 2014 Share Posté(e) le 21 juin 2014 Merci pour la vidéo ! On est heureux de voir que la Ministre va adresser des "recommandations" aux élus et donner des sous au CNL. Voilà des nouvelles qui font plaisir !Sur les sous au CNL, j'ai entendu que les budgets ne baisseraient pas (à l'heure actuelle, un budget constant est en soi une bonne nouvelle) mais que les aides seraient désormais réservées aux projets visant des publics empêchés (personnes incarcérées, handicap...).Ce qui pose la question des aides aux collections pour les bibliothèques dans leur format "classique" : actuellement, pour un projet de construction, la DRAC aide sur les collections autres que le livre (CD, DVD) et oriente vers le CNL pour les aides pour la constitution des collections de livres (je parle de la DRAC Rhône-Alpes qui est celle que je pratique).Alors si le CNL est désormais réservé à d'autres publics (ce qui sur le fond n'a absolument rien de contestable), que la DRAC n'a pas les sous pour les livres, que les départements, bon... il va rester quoi comme aides financières sur le livre ? J'attends donc les précisions pratiques qui suivront les annonces, ce sera peut-être une question de priorité et non d'exclusivité des publics empêchés.A voir. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 21 juin 2014 Share Posté(e) le 21 juin 2014 (modifié) De toutes façons, en dehors des aides à la création, ça fait un moment que les attribution des aides CNL sont devenues très difficiles à obtenir, notamment pour les petites et moyennes bibs generalistes. Les critères se sont beaucoup durcis, notamment les jugements portés sur les dossiers de présentation, au regard de ces critères : la qualité des listes présentéesla cohérence du projet d’acquisitions au regard du budget et de la politique documentaire de l’établissementla convergence du projet d’acquisitions avec les missions du CNLles actions de valorisation et de médiation autour des fonds présentésSans parler des montants (de 500 euros à 50 000 ) et donc des sommes restants a financer par la bibliothèque. Perso j'ai laisser tomber pour le création d'un fonds de littérature étrangère. On a préféré se débrouiller tous seuls. On a peut-être démarré plus petit mais on continue depuis 5 ans, à notre rythme et sans pénaliser le reste des acquisitions.Même un projet de fonds en grands caractères, il y a quelques années, nous a été refusé, sous prétexte qu'il devait être couplé avec un projet plus large ou un partenariat, comme par exemple le portage a domicile. Beaucoup de collègues laissent tomber, dans pas mal de cas. Modifié le 21 juin 2014 par Ferris Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Isalabib Posté(e) le 22 juin 2014 Share Posté(e) le 22 juin 2014 Oui Ferris, je partage ton constat.Mais je pensais justement aux aides à la création : si le CNL n'aide pas, si la DRAC n'aide pas pour le livre, ça pose quand même question. Ça veut dire qu'en fonction de ses moyens, l'Etat fait le choix du numérique et abandonne ce qui est encore à la base d'une bibliothèque, enfin il me semble...Même s'il ne se construit pas des bibliothèques toutes les 5 mn, la réduction des financements possibles aura une influence sur les prises de décision des élus sur d'éventuels projets. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Isalabib Posté(e) le 22 juin 2014 Share Posté(e) le 22 juin 2014 J'ai regardé la vidéo et lu l'article de la Gazette, je vous recommande plutôt l'article si vous voulez vous y retrouver.Par exemple : le développement de l'offre numérique dans les bibliothèques est le 1er objectif annoncé dans ce discours. Pour l'atteindre, Mme la Ministre annonce entre autres le "soutien de la BPI (Banque Publique d'Investissement) au réseau Carel". Sic.La salle, la nouvelle directrice de la Bibliothèque Publique d'Information et les journalistes ont rectifié d'eux-mêmes... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 22 juin 2014 Share Posté(e) le 22 juin 2014 Tous ces propos ont été développés jusqu'en mars par la ministre en différentes occasions, comme la modification de la dotation globale pour pallier les frais occasionnés par de plus larges horaires d'ouverture. Annocé au Salon du livre je crois. Depuis ce temps, d'autres annonces concernant la réduction des aides aux collectivités locales, de plus de 10 milliards, ont été décidées. Le volontarisme des élus en sera lourdement affecté, y compris sur les projets déja votés. L'aide se fera donc à la marge, par le CNL (l'argent va aux riches d'une certaine façon) ou par les DRAC et leurs enveloppes, très affaiblies, et qui iront donc essentiellement abonder en priorité les nouveaux projets de création de bibliothèques plutôt que de renforcer des structures existantes. On sera donc une fois de plus sur une ligne de crête entre la médiatisation outrancière de projets "pilotes" d'un côté et de l'autre le risque d'étouffement (voire de fermetures ?) de réseaux traditionnels par manque de moyens et de personnels. Rappelons au passage que les collectivités territoriales sont déjà lancées dans un processus de titularisation de leurs contractuels, jusqu'en 2016. L'heure n'est plus aux projets mais à la seule communication. Pour les nouveaux métiers, se reporter au n°73 de mars de Bibliothèques, qui fait le tour de la question. C'est fou le nombre de choses qui ont été dites de tous côtés entre janvier et mars 2014. Avant les Municipales....et avant l'annonce du 16 avril sur la baisse de 11 milliards des dotations sur trois ans. http://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/0203447258357-11-milliards-d-euros-d-economies-pour-les-collectivites-locales-665182.php « C’est un repli historique dont personne ne mesure les conséquences en terme d’investissement. Les élus n’ont pas de marge fiscale, ils ne peuvent emprunter plus et les dépenses de personnel représentent plus de la moitié du budget des villes » Les bibliothécaires feraient bien d'arrêter de rêver. Ils n'ont jamais été très bon en Economie, ils devront être bons en économies Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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