Invité Aurélie DEMANGE Posté(e) le 6 mars 2013 Share Posté(e) le 6 mars 2013 Bonjour, Nous réfléchissons sur la mise en place d'un service de prêt de liseuses et de tablettes à la Bibliothèque multimédia intercommunale d'Epinal.Nous souhaiterions bénéficier de retours d'expériences d'autres bibliothèques. Pourriez-vous répondre à ces questions ? 1) Quel(s) modèle(s) de liseuses ou de tablettes avez-vous acheté ? Pourquoi ce(s) modèle(s)? Combien d'appareils avez-vous acheté (nombre de population desservie) ? 2) Quelles sont les modalités de mise à disposition ( prêt/consultation sur place), pourquoi ce choix ? 3) Quel(s) contenus proposez-vous avec les liseuses ? avec les tablettes ? Gratuits/payants ? Libres de droit/ sous droits d'auteur ?(par exemple : achat de llivres électroniques, abonnement à une plateforme de prêt de livres numériques, achat d'applications, etc ...) 4) Quel(s) public(s) visez-vous ?Si à destination des enfants, avez-vous acheté des tablettes spécifiques? 5) Quel(s) type(s) d'animation avez-vous mis en place pour valoriser ce service? 6) Quel bilan faites-vous de ce nouveau service ? Positif/négatif ? Merci d'avance de vos réponses. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LaurentM78 Posté(e) le 6 mars 2013 Share Posté(e) le 6 mars 2013 Bonjour, A la bibliothèque départementale des Yvelines, nous mettons à disposition de 8 bibliothèques une cinquantaine de liseuses et deux Ipad 1 / Bookeen Opus pour la majorité (acquises en 2010). Mais en 2012 nous avons acquis des Bookeen Odyssey, Sony, Kobo et Amazon-kindle. Ma préférence va à la Bookeen qui est la plus simple d'utilisation (se gère au final comme une clé USB). 2/ Nous avions mis dans 4 bibliothèques des liseuses en consultation (1 de chaque modèle), et le reste en prêt. Mais les modèles en consultation n'étant pas vraiment utilisés, nous n'en avons gardé que 2 en consultation (Kobo et Amazon). 3/ Les liseuses sont préchargées (libre de droits et romans de la rentrée littéraire 2012) et les Ipad ne contiennent, pour le moment que du gratuit. 4/ Le public visé pour les liseuses est un public ado et adultes (pas d'offre pour les enfants) 6 / Bilan : encore un peu tôt (nous avons débuté en janvier) mais nous constatons une forte demande des bibliothécaires (nous les formons également) et des lecteurs.Pas de changement véritable dans le profil des lecteurs de Bibliothèque. Attention à ne pas se transformer en vendeur de liseuses...Maudits DRM complexes à gérer avec une grande flotte d'appareils (gérer ID Adobe, nombre de liseuses associées au PC, ...) Bonne mise en place Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bellette Posté(e) le 6 mars 2013 Share Posté(e) le 6 mars 2013 Bonjour, Nous avons mis en place un nouveau service de liseuses à la médiathèque de Sélestat (67) depuis octobre 2012. Pour répondre à vos questions : 1) Quel(s) modèle(s) de liseuses ou de tablettes avez-vous acheté ? Odyssey de Bookeen (2) Sony Reader (1) Nous sommes un peu déçu par la Bookeen, lenteur de la navigation, pas d'éclairage, présentation des dossiersMais très contents de la Sony : lampe de lecture, simplicité, rapidité A ce jour, le nombre de liseuses à disposition est insuffisant par rapport à la demande. Chaque liseuse est réservée 10 fois. La médiathèque compte 8000 abonnés actifs (pour vous donner un ordre d'idée). En apprenant quel est le délais d'atttente, beaucoup d'usagers se découragent. 2) Quelles sont les modalités de mise à disposition ( prêt/consultation sur place), pourquoi ce choix ? Les liseuses sont prétées pour une durée de prêt identique aux autres documents (1 mois), les prolongations ne sont pas possibles. Le prêt et le retour sont en accès indirect. Nous faisons remplir une charte, il n'y a pas de caution. La liseuse est rangée dans un sac médiathèque accompagnée d'un mode d'emploi, d'une bibliographie des titres disponibles et d'un questionnaire de satisfaction vierge. 3) Quel(s) contenus proposez-vous avec les liseuses ? Nous avons deux types de liseuses :la premier type est consacré aux romans policiers et à la fantasyle second aux romans sentimentaux et de terroir Chaque appareil contient une quarantaine de titres payants (des nouveautés) et une vingtaine de titres gratuits du domaine public.Nous avons acheté ces titres à la librairie du Divan, à Paris. Service parfait. 4) Quel(s) public(s) visez-vous ?Public adulte 5) Quel(s) type(s) d'animation avez-vous mis en place pour valoriser ce service?Aucune : pas besoin de publicité 6) Quel bilan faites-vous de ce nouveau service ? Positif Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thomas Fourmeux Posté(e) le 6 mars 2013 Share Posté(e) le 6 mars 2013 Le réseau des bibliothèques de la ville d'Aulnay-sous-Bois a participé à l'expérimentation du prêt de liseuse réalisée par le Motif. Cette expérience a duré 6 ou 7 mois. 1) Les liseuses étaient des Booken Odyssey. Nous n'avions pas choisi le modèle. Le Motif s'en était chargé. Nous avions à disposition une douzaine de liseuses. 2) Les modalités d'emprunt étaient les mêmes que pour un document classique (3 semaines). Les lecteurs devaient signé un formulaire engageant leur responsabilité en cas de détérioration du matériel (+ un questionnaire d'évaluation réalisé par le Motif). Les liseuses étaient prêtées pour que les lecteurs puissent découvrir et tester les appareils sur une période suffisamment longue. 3) Les liseuses étaient chargées d’œuvres sous droits et du domaine public (68 en tout). Le choix des titres a été fait par les établissements participant à l'expérimentation. Les livres ont été achetés via un libraire. 4) Le public visé devait être le plus large possible avec des pratiques et des goûts différents. Dans les faits, les personnes âgées ont été une des catégories les plus intéressées. L'offre était essentiellement tournée vers un public adulte. Il n'y avait pas de titres pour les jeunes. 5) Des démonstrations en petits groupes ont été organisés pour présenter les liseuses aux lecteurs. 6) Bilan:Positifs :Succès auprès du public (des réservations en mai n'ont été satisfaites qu'en octobre). Satisfaction des lecteursInitiation et découverte de la lecture numérique pour le public et les collègues. Négatifs:Gestion des DRM et des comptes Adobe Digital EditionProposition éditoriale limitée.Appareils défectueux (défaut d'usine) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Evelyne Posté(e) le 6 mars 2013 Share Posté(e) le 6 mars 2013 Le réseau des médiathèques de l'Albigeois met à disposition de ses usagers 14 tablettes en consultation sur place et 24 liseuses en prêt depuis début juin 2012 (expérimentation "Tab en Bib"). 1) Concernant les liseuses, nous avons 14 Cybook Odyssey (version 2012) et 14 Sony PRS-T1. Ce sont des modèles "ouverts" à la différence du Kindle d'amazon par exemple. Elles sont chargées avec des titres récents, majoritairement de la rentrée littéraire. Chaque liseuse est chargée de 34 à 37 titres.Concernant les tablettes, nous avons 6 iPad, 6 Galaxy Tab et 2 Archos 101. Les tablettes sont chargées avec des applications (gratuites pour le système android ; gratuites et payantes pour les tablettes Apple). Elles sont également connectées en wifi, évidemment. On propose aussi un accès à la plateforme de BD izneo. 2) Les liseuses sont prêtées 3 semaines, comme les autres documents. Tout adhérent des médiathèques a la possibilité d'emprunter les liseuses, sans cout supplémentaire ni charte à signer.Les tablettes sont en consultation sur place. Elles sont toutefois enregistrées sur la carte de l'adhérent (pour garder une trace pour les stats, et pour "responsabiliser" l'usager). Mais là encore, aucun cout supplémentaire ni aucune charte à signer. 3) Les livres numériques ont été choisi par les acquéreurs habituels. L'achat a été fait via la librairie Ombres Blanches de Toulouse.Les applications pour iPad ont été achetées à l'aide des cartes pré-payées iTunes. 4) Public visé : principalement les adultes concernant les liseuses ; tous les publics pour les tablettes. 5) Les liseuses vivent sans énormément de médiation. Un café numérique a quand même été organisé pour écouter les premiers retours des usagers.Des ateliers de découverte aux tablettes sont organisées tous les 15 jours, et ils sont très plébiscités. On se rend compte qua sans médiation, sans mise en valeur des applications, les usagers n'utilisent quasiment que la connexion Internet (consultation des mails, réseaux sociaux, recherches...) 6) Bilan extrêmement positif pour les liseuses. On lance une commande de 26 liseuses supplémentaires.Bilan positif pour les tablettes, mais avec un travail à faire sur la médiation et l'intégration de ces nouveaux services/nouvelles machines dans les animations. Les points négatifs sont les mêmes que ceux listés par Thomas juste au dessus. → D'autres infos sur le blog, notamment un bilan d'étape. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thomas Fourmeux Posté(e) le 7 mars 2013 Share Posté(e) le 7 mars 2013 Pour celles et ceux qui souhaiteraient mettre en place un prêt de tablette, NetPublic vient de publier un document réalisée par la bibliothèque de Montréal. http://www.netpublic.fr/2013/03/preter-des-tablettes/ Ça peut servir de base de départ ou de piste de réflexion. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NicolasSC Posté(e) le 28 mars 2013 Share Posté(e) le 28 mars 2013 Bonjour ! Le Pavillon Blanc de Colomiers propose 10 liseuses en prêt (+ 10 en service interne, non mis en service car pas de demande suffisante ; en prévision de médiations) depuis septembre 2012. Je suis très impressionné par le succès que rencontre le réseau albigeois !Chez nous : 1) Quel(s) modèle(s) de liseuses ou de tablettes avez-vous acheté ?Nous avons des Cybook Orizon Pourquoi ce(s) modèle(s)?Ce n'est pas moi qui les ai achetés. Je regrette que nous n'ayons qu'un modèle... Combien d'appareils avez-vous acheté (nombre de population desservie) ?20 liseuses pour 35 000 habitants 2) Quelles sont les modalités de mise à disposition ( prêt/consultation sur place), pourquoi ce choix ?Prêt des liseuses pour 3 semaines comme tout document. 1 liseuse en consultation sur place (démo). Le prêt se fait à l'accueil avec dépôt d'un chèque de caution (non encaissé) de 200€ (prix d'achat en 2011). J'essaye de faire baisser voire de supprimer la caution mais c'est dans le réglement intérieur et la politique tarifaire... 3) Quel(s) contenus proposez-vous avec les liseuses ? avec les tablettes ? Gratuits/payants ? Libres de droit/ sous droits d'auteur ?(par exemple : achat de livres électroniques, abonnement à une plateforme de prêt de livres numériques, achat d'applications, etc ...)Pas d'achat de livres électroniques (je suis absolument contre l'utilisation des DRM et je suis certain que les éditeurs abandonneront ce verrou tout comme l'industrie musicale l'a fait avec les MP3) mais proposition d'une large offre libre de droit, alimentée régulièrement (tous les 2 mois environ). Je fais donc de la veille sur les sites qui proposent des ebooks gratuits, en tâchant de varier les domaines littéraires (romans, poésie, théâtre) et documentaires (essais, philo, autres). Et nous avons la chance de participer à l'initiative Publie.net / CNL : #100bibs50epubs : 50 epubs en littérature plus ou moins contemporaine. 4) Quel(s) public(s) visez-vous ?Tout public mais disons plus clairement du collège (pour les classiques) aux retraités. 5) Quel(s) type(s) d'animation avez-vous mis en place pour valoriser ce service?Nous n'avons pas prévu grand chose (je suis un peu "sec" sur le sujet, aucune idée ne m'est venue, d'autant que l'établissement propose déjà de très nombreuses animations et actions culturelles). Le service est mis en avant sur le site et dans la newsletter à 2 reprises. 6) Quel bilan faites-vous de ce nouveau service ? Positif/négatif ?Bilan très positif en janvier : les liseuses étaient très empruntées, contexte de noël oblige, avec une réelle curiosité. Cependant, j'avais réalisé un questionnaire et de nombreux lecteurs signalaient la lenteur de notre modèle (vieux de 2011). Pour ma part, je ne suis pas très convaincu mais je dois être un peu vieux jeu. Aujourd'hui le service s'essoufle un peu et je compte sur l'opération #100bibs50epubs pour redynamiser le service. Nous allons également faire un peu de communication pour l'été. http://www.pavillonblanc-colomiers.fr/page/liseuses Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Evelyne Posté(e) le 30 mars 2013 Share Posté(e) le 30 mars 2013 @Nicolas : Je pense que le dépôt du chèque de caution, même s'il n'est pas débité, est un vrai frein à l'emprunt de la machine. Sur nos 24 liseuses actuellement en circulation depuis début juin 2012, aucune n'est rentrée cassée. On a eu des pépins (batterie défaillante ou bouton d'allumage défecteux), mais rien qui ne découlait d'un mauvais traitement infligé par un emprunteur. Espérons que ça dure, mais je trouve que les gens sont plutôt soigneux avec ces machines (ce qui n'est pas forcément le cas avec les autres supports !). Pour ce qui est des DRM, je comprends bien ce problème idéologique, mais je pense que le succès tient aussi au fait que les usagers trouvent sur les liseuses des titres qu'ils souhaitaient lire en papier (par exemple les "grands titres" de la rentrée littéraire de septembre). Nous faisons également partie du projet #100bibs50epubs, et ça me fait super plaisir. Le but du "jeu", ça va donc être "d'attirer" les lecteurs avec ces titres phares, et de leur faire découvrir par la même occasion les livres de publie.net. On a un vrai travail de médiation à mener. Et pour terminer sur la question des DRM, il semble que depuis quelques temps, ePagine a bloqué la possibilité pour les collectivités d'acheter des titres qui ne comportent pas de DRM... En clair, soit on achète des titres DRMisés, soit on n'achète rien. Tsssss.... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Toto l'ornithorynque Posté(e) le 17 avril 2013 Share Posté(e) le 17 avril 2013 Bonjour, Je suis de ceux qui ne comprennent pas l'engouement pour les tablettes car je trouve que le produit ne remplit pas ses promesses, pour faire bref je ne le trouve pas abouti et son succès s'explique davantage par un matraquage publicitaire massif.Je vois nombre de bibliothèques qui aimeraient s'équiper, beaucoup de discussions parlent de ce sujet, on essaie de former le public, etc. Et pourtant jamais n'est posée la question du besoin. Quel est le besoin initial, quelles sont les perspectives et en quoi la tablette/liseuse y répond. Je vois que les Google Glasses arrivent en 2014, révolutionnant une nouvelle fois le monde des terminaux informatiques, que deviendront les tablettes et les liseuses ? Et dans cinq ans, qu'aura-t-on à acheter ? Par conséquent je pense que l'enjeu principal pour les médiathèques est la numérisation des documents et leurs modes de diffusions. C'est la dessus que les médiathèques devraient concentrer leurs efforts et non sur des équipements terminaux qui se périment tous les deux ans.Dans un autre sujet, Hervé Champion parle du BYOD (voir le post ici). Pourquoi ne pas répartir l'effort ainsi : la numérisation et la diffusion à la charge de la médiathèque (avec un souci de standardisation) et l'équipement terminal à la charge de l'usager (quelques équipements terminaux pouvant être mis à disposition pour respecter l'égalité d'accès). Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thomas Fourmeux Posté(e) le 17 avril 2013 Share Posté(e) le 17 avril 2013 Bonjour, Je ne pense pas que les Google Glasses vont révolutionner les pratiques. Il semble y avoir une certaine réticence à l'égard de cet objet notamment en terme de vie privée... Je ne vois pas comment les bibliothèques pourront s'emparer de ces lunettes. Mais ce n'est qu'une supposition, l'avenir nous le dira. Quel est le besoin initial ? On peut reconnaître que les tablettes et liseuses ne répondent pas à un besoin vital mais correspondent de plus en plus aux pratiques des individus. Le taux d'équipement des ménages est croissant. A l'étranger (notamment aux E-U), le livre numérique commence à occuper une place de plus en plus importante dans l'édition. Par ailleurs, il me semble que les bibliothèques participent (à leur échelle) à la lutte contre la fracture numérique et doivent initier/former aux nouvelles technologies afin de respecter l'égalité d'accès pour tous. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Toto l'ornithorynque Posté(e) le 17 avril 2013 Share Posté(e) le 17 avril 2013 Ce n'est pas ce que je remets en cause Thomas, je suis tout à fait conscient que les fonds numérisés répondent à des besoins réels et offrent des perspectives très intéressantes du point de vue de l'accès aux collections.Ce que je ne comprends pas c'est qu'on s'attache à ce point à mettre exclusivement un équipement en avant en se désintéressant plus ou moins de la diffusion des contenus. Je fais un parallèle avec la musique : je souhaite mettre à disposition de mon public des oeuvres numériques en MP3, je vais le plus souvent penser à la mise en place d'une plateforme de téléchargement légal ; je ne me souviens pas d'un tel engouement pour mettre des baladeurs MP3 à disposition des publics. D'ailleurs, l'absence de mise à disposition de baladeurs MP3 de la part des médiathèques a-t-elle empeché le public d'accéder aux contenus numérisés ? Avons-nous loupé le coche à ce sujet ? Oui, il me semble mais du côté plateforme de téléchargement, pas du côté équipement terminal. Pour résumer grossièrement, je mettrais davantage les ressources de ma médiathèque sur des serveurs que sur des terminaux ou équipements clients. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Candice Posté(e) le 18 avril 2013 Share Posté(e) le 18 avril 2013 Bonjour à tous et Aurélie voici mon humble réponse : 1) Quel(s) modèle(s) de liseuses ou de tablettes avez-vous acheté ? 2 Sony reader car non attaché à une librairie en particulier et 1 Ipad 2) Quelles sont les modalités de mise à disposition ( prêt/consultation sur place), pourquoi ce choix ? Prêt de la liseuse pour 3 semaines comme les autres ouvrages. Pas de caution mais une charte à signer et un questionnaire à remplir. Le tout dans une pochette faite maison. J'ai convaincu la municipalité de ne pas mettre de caution pour éviter d'ajouter un frein au prêt. La tablette est en consultaion sur place uniquement car elle a un objectif spécifique qui est de compléter les collections notamment en art. Pour son utilisation toutefois, il y a aussi une charte à remplir. 3) Quel(s) contenus proposez-vous avec les liseuses ? avec les tablettes ? Pour le moment, la liseuse ne contient que des titres gratuits ou libres de droit. Toutefois, la bibliothèque participe à l'opération "100bib50epub".L'achat de nouveautés (avec ou sans DRM) tenant du gymkhana pour une collectivité, j'ai opté pour le choix du tout gratuit... Et puis je lutte contre les DRM et le système de plateforme très pénalisant pour les petits établissements comme moi car hors de prix et inadapté.Péréniser ce système en l'adoptant n'est pas la solution à l'envie de numérique en bibliothèque d'après moi. Je n'ai pas de solution miracle mais une vraie discussion devrait s'engager entre éditeurs, auteurs et collectivité pour éviter que nous, bibliothécaires, nous sentions comme des hors-la-loi à vouloir "prêter" du numérique à nos lecteurs...Lecteurs qui, entre nous, ne comprennent absolument pas le problème et se demandent souvent pourquoi nous ne pouvons leur offrir ce qu'ils demandent le plus (de la nouveauté, of course !), pourquoi ils ne peuvent pas nous donner des livres numériques (et oui, il y en a qui le ferait avec plaisirs) et pourquoi on nous met autant de batons dans les roues pour avoir le fichier en dure sur nos serveurs... la tablette contient des application gratuites et payantes sur les thématiques des arts et des langues (thématiques plutôt sous représentées dans mon établissement et que je souhaite développer) Pas d'accès en wifi disponible. 4) Quel(s) public(s) visez-vous ? Pour les liseuses : public adulte pour le moment.Pour la tablette : tout public 5) Quel(s) type(s) d'animation avez-vous mis en place pour valoriser ce service? Une médiation est en cours auprès du public adulte (notamment les personnes agées) pour les liseuses. Le lancement se fera courant mai avec une mise en avant de mon (minuscule) établissement qui a acheté ses liseuses... La tablette sera officiellement lancée bientôt avec une animation autour de la peinture et la musique. 6) Quel bilan faites-vous de ce nouveau service ? Pas de bilan pour le moment J'espère avoir été utile.Pour le débat du numérique en bibliothèque, je regrette seulement qu'il n'y ait aucune solidarité entre établissement. Nous échangeons des informations, certes (et c'est super), mais les grandes structures ayant les moyens optent pour les plateformes sans broncher (il me semble, mais je me trompe peut-être) alors que c'est un vrai "racket" organisé... Bon, c'est vrai, je suis un peu enervée, là, mais je viens de recevoir l'offre de Nu#!*? , qui va sans doute finir à la poubelle... Parce que bon, faudrait pas exagérer...Tout comme la base électre et l'abonnement à Livres Hebdo, il va falloir que je fasse sans... parce que je préfère vouer mon budget acquisition à acheter des vrais livres plutôt que du vent... ça ne m'empêchera pas de "traquer" le gratuit sur le net pour mes super liseuses ;-)) Bon dépouillement d'enquête à Aurélie... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pigranelle Posté(e) le 26 mai 2013 Share Posté(e) le 26 mai 2013 Je suis un peu réticente également sur les tablettes/liseuses:- on prête un support et non pas un contenu spécifique qui lui est lié (puisque les docs numériques peuvent être consultés sur un ordinateur), donc ça veut dire qu'on promeut le support en tant que tel et non un contenu, et ce faisant on se fait forcément les ambassadeurs d'un ou plusieurs fabricants de ces supports- je pense que l'intérêt de ces objets est de les posséder pour en faire un usage quotidien, donc le prêt ou la consultation sur place ne sert que pour tester mais n'est pas envisageable sur le long terme (il faudrait renouveler les modèles très régulièrement pour suivre l'offre)- les abonnements aux plateformes sont souvent très chers- en terme d'égalité d'accès au numérique il y a peut-être d'autres priorités, notamment sur les besoins de formation tant des personnels que des usagers- on voit des bibliothèques proposer des tablettes et des liseuses alors que le système d'exploitation de leurs postes informatiques sont obsolètes et ultra-contraignants, qu'elles limitent en temps l'accès internet parce qu'il n'y a pas assez de postes, et qu'elles n'ont pas suffisamment de prises électriques pour que les usagers branchent leurs ordinateurs portables... (je pense aux bibliothèques municipales de Grenoble) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 26 mai 2013 Share Posté(e) le 26 mai 2013 (modifié) Un article très complet sur le sujet du prêt de liseuses en bibliothèque municipale sur http://www.vcharite.univ-mrs.fr/redactologie/spip.php?article225#header qui aborde toutes les questions de choix, comparaison tablettes-liseuses, formats, offres de contenus, agrégateurs, desorientation des lecteurs... D'accord avec Pigranelle sur le fait de prêter un contenu. D'ailleurs il semble que l'essentiel du prêt des tablettes ou liseuses se fasse sur des tablettes pré-chargées. Modifié le 20 août 2019 par Ferris Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hajer Posté(e) le 8 janvier 2015 Share Posté(e) le 8 janvier 2015 Comment vous faites lorsque vous prêtez des liseuses ?Est-ce que vous demandez une caution ?Est-ce que vous faites signer un engagement ?Vous visez quel public ? (adultes, jeunes ...) Merci pour la réponse Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
saida Posté(e) le 8 janvier 2015 Share Posté(e) le 8 janvier 2015 Salut Hajer,La ou je bosse on a pas de liseuses à l' heure d'aujourd'hui malgré tout je souhaiterai donner mon avis sur tes questionsOn devrait voir les liseuses comme un support grâce auquel les usagers de la bibliothèque peuvent lire un livre.Je le considère au même titre qu'un prêt de Cd, livre (support papier) donc si tu demande un engagement ou une caution pour prêter le dernier Daniel Steele alors vous pourrez continuer de la même façon pour les liseuses ou alors profiter de ce nouveau support pour mettre en place un prêt "libre"...Maintenant pour ce qui est de comment on fait pour la prêter je pense que tu la charge avec certains titres tu "catalogues la liseuse" et tu peux la prêter normalementEnfin pour ce qui est du public visé tu verras par rapport à ce que tu as mis dedans...Mais surtout le secret c'est la médiationVoilàBonne soiréeSaïda Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 9 janvier 2015 Share Posté(e) le 9 janvier 2015 (modifié) Tu as pas mal de retours d'expérience sur ce sujet sur le forum http://www.agorabib.fr/index.php/topic/48-retours-dexp%C3%A9rience-sur-le-pr%C3%AAt-de-liseuses-etou-de-tablettes-en-bm/ Sinon, un slide interessant http://fr.slideshare.net/zerby/prsentation-wimilleet des expériences diverses et la bibliotheque de Vaulnavays Le Haut (144 euros de caution, avec une charte très interessante a telecharger, et un manuel d'utilisation) : http://bibliotheque-vaulnaveys-le-haut.webnode.fr/biblioth%C3%A8que-pratique/pr%C3%AAt-de-liseuses/ En général, si on fait un tour rapide des bibs, c'est la liseuse qui domine sur la tablette, et il y a caution aux alentours de 100 euros Ce serait bien si un modo pouvait replacer ce sujet sur http://www.agorabib.fr/index.php/topic/32-mini-retour-dexp%C3%A9rience-sur-le-pr%C3%AAt-de-tablettes-en-bdp/ou sur http://www.agorabib.fr/index.php/topic/48-retours-dexp%C3%A9rience-sur-le-pr%C3%AAt-de-liseuses-etou-de-tablettes-en-bm/ Modifié le 9 janvier 2015 par Ferris Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hajer Posté(e) le 9 janvier 2015 Share Posté(e) le 9 janvier 2015 Merci pour les réponses, pour Saïda, la demande de caution pour le prêt des liseuses parce que ce support coûte cher à la médiathèque, dans les 350€ .ce n'est pas le même coût que le document imprimé, Si tu regarde la réponse de Ferri, certaines bibliothèque demande une caution de 100€, l'equivalent de 220 dinars tunisiens, c'est trop pour une personne lambda. Que faire ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 9 janvier 2015 Share Posté(e) le 9 janvier 2015 (modifié) Hajer, la caution n'est pas une obligation. Si beaucoup la pratiquent c'est pour récupérer, en cas de problèmes, le prix ou seulement une partie du prix de la liseuse (chez nous environ 250 euros prix d'achat). D'autre part cette somme n'est pas débitée du compte de la personne. C'est surtout pour la responsabiliser. EDIT. Tout dépend aussi des moyens financiers de chaque bib. De grosses structures ne demandent pas de caution, comme Poitiers. Mais ils ont négocié un prêt de liseuses avec l'ADDNB : Dix liseuses ont été louées à l’Association pour le Développement de la Documentation Numérique en Bibliothèque (ADDNB). Voir leur retour d'expérience sur http://www.bm-poitiers.fr/medias/medias.aspx?INSTANCE=EXPLOITATION&PORTAL_ID=portal_model_instance__liseuses.xml Par ailleurs tu peux très bien ne pas demander de caution mais opter pour une charte de prêt dans laquelle sont précisées les précautions d’utilisation, ainsi que les sanctions prévues en cas de retard pour la restitution de la liseuse et surtout le niveau de remboursement prévu en cas en cas de détérioration et en cas de perte. Et ça t'évite la gestion des cautions, qui est assez lourde. Modifié le 9 janvier 2015 par Ferris Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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