Blandine Posté(e) le 19 février 2015 Share Posté(e) le 19 février 2015 Montpellier: Pour imaginer un pays sans liberté d'expression, la médiathèque est entièrement vidée : http://www.20minutes.fr/montpellier/1544195-20150218-montpellier-imaginer-pays-liberte-expression-mediatheque-entierement-videe Wouahou, ça c'est fort ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nathot Posté(e) le 19 février 2015 Share Posté(e) le 19 février 2015 Initiative simple , culottée , inventive , percutante , efficace .... On ne sait pas toujours comment abordé le sujet en effet . Grand bravo au personnel .A reproduire ailleurs . Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cedric Posté(e) le 19 février 2015 Share Posté(e) le 19 février 2015 Bonjour, Avant de travailler (ou d'étudier) en bibliothèque, j'ai étudié un temps la géopolitique.Cela me semble bien utile pour comprendre certaines situations. En effet, je suis étonné,voire inquiet, que les débats ne portent que sur les questions purement sociétales (laïcité,vivre ensemble, etc). Je pense que les racines des attentats que nous connaissons actuellementou que nous avons connus par le passé sont nettement plus profondes.Depuis 1999, la France est intervenue militairement dans 6 pays (Yougoslavie, Afghanistan,Libye, Liban, Côte d'Ivoire, Centrafrique). Hormis la Yougoslavie, il ne s'agit que de paysd'Afrique ou du Moyen - Orient. Comment cela est - il perçu ? Imaginons une armée étrangèrequi interviendrait de la sorte chez nous ? De plus, ces pays ont la particularité (sauf la Yougoslavie)d'être riches en pétrole ou en matières premières, ce pourquoi, à mon avis, nous allons y faire laguerre.Les attentats ne sont pas une fatalité : des pays plus pacifistes que le nôtre (je pense par exempleau Portugal) n'en subissent pas. Je ne crois pas que ce soit un hasard.Qui plus est, les guerres dont je viens de parler coûtent très cher et représentent un manque àgagner, y compris pour les bibliothèques.Vous allez me dire : mais pourquoi s'en prendre à Cabu, à Charb, à Wolinski ou à Bernard Maris.Je n'en finirai jamais de pleurer la disparition de ces gens extraordinaires. Je ne comprends pas non plus ... Mais les colères que peuvent susciter nos expéditions guerrières sont aussi captées par des religieux opportunistes que des esprits manipulables peuvent hélas écouter. J'en viens aux questions plus bibliothéconomiques : Oui, il faut davantage diversifier l'offre de presse. Charlie bien sûr, mais aussi le Canard Enchaîné, l'Humanité ou le Monde Diplomatique, journaux assez peu présents en bibliothèque, mais aux articles ô combien enrichissants.D'autre part, j'ai un doute sur la réponse culturelle à apporter à ce genre d'évènement : les dessinateurs assassinés étaient justement des hommes de culture, des acteurs culturels quipouvaient à l'occasion intervenir en bibliothèque ... Et c'est eux qu'on a assassinés. Alors quepeut la culture face à ces agissements, si elle devient elle - même une cible ? Voilà donc, chers collègues et amis, j'espère que ma contribution ne sera pas blackbouléeau motif qu'elle serait trop "politique", car, croyez - moi, elle n'est en rien une rodomontade,mais au contraire, une clé pour essayer de réfléchir et de comprendre. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.