bulle Posté(e) le 27 mars 2015 Share Posté(e) le 27 mars 2015 Bonjour, Nous travaillons dans une bibliothèque universitaire et souhaitons proposer un accueil vagabond/mobile dans les espaces publics.Nous n'avons rien trouvé pour l'instant parmi l'offre de mobilier de bibliothèque.Notre souhait en quelques mots : un petit bureau sur roulettes pouvant recevoir un ordi portable + petit matériel qui servirait a la fois pour le travail interne (vérification des collections, désherbage ...etc) et l'accueil du public. Un meuble maniable qui pourrait se déployer et se fermer lorsqu'il n'est pas utilisé. Merci par avance pour vos réponses et vos idées. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bulle Posté(e) le 31 mars 2015 Auteur Share Posté(e) le 31 mars 2015 Nous attendons avec impatience vos réflexions et commentaires ... même négatifs à bientôt de vous lire. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 1 avril 2015 Share Posté(e) le 1 avril 2015 Je sens que Bulle s'énerve. Bon, je cherche partout depuis le 27 mars : nada ! Bon, les roulettes, on peut se les faire poser par le menuisier de la commune (au niveau des BU je ne sais pas), mais pour le côté escamotable (qui pourrait se fermer et se déployer), il faut se faire faire du sur mesure par un artisan. Après il y a la question légale du mobilier non agréé...Ceci dit, pour les grands espaces décloisonnés, qui sont plutôt ce qu'on construit actuellement, je trouve ton idée extrêmement intéressante et novatrice. Les quelques fournisseurs de mobilier de bibliothèque sur roulettes feraient bien de s'y intéresser... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Isalabib Posté(e) le 1 avril 2015 Share Posté(e) le 1 avril 2015 Une tablette au lieu du PC, pas de mobilier, un badge pour que le bibliothécaire se signale comme tel : http://biblionumericus.fr/2015/01/12/tablettes-en-bibliotheque-pour-un-meilleur-service-aux-publics/Excellent billet de Thomas Fourmeux : mais c'est vrai ça, et si on utilisait les tablettes comme outil professionnel nomade ?Si c'est pour faire aussi du "travail interne" en même temps ça fonctionne moins bien. Mais cet aspect-là me semble moins en phase avec l'objectif "d'accueil nomade". Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
B. Majour Posté(e) le 1 avril 2015 Share Posté(e) le 1 avril 2015 Bonjour Bulle Comme le dit Ferris, souhait pas évident à combler. La question des roulettes n'est pas obligatoire, il suffirait que le meuble soit léger et que l'ordinateur portable puisse tenir dans une sacoche portée à l'épaule. Ok, au besoin, tu tireras un gros petit chariot de gamin qui contiendra tout le fatras administratif nécessaire et indispensable.Avec une ou plusieurs clochettes, on saura que l'accueil se déplace. Sinon, on peut regarder vers ce genre de meubles, qui ont un côté original. Reste à voir la solidité... et le poids exemple : 5,5 kg Là, on est bien dans le mobile, et l'accueil léger.Il suffit juste d'avoir un sac à poches qui contient le petit matériel (si on veut éviter le chariot précédent) Tu ne dis pas non plus si tu comptes t'asseoir ou pas. Sinon, tu as encore ça :On peut le fermer, le coller contre un mur, et peut-être s'asseoir derrière.Evidemment, si tu sors des boissons et des chips, tu vas attirer du monde. Dans ce cas, n'oublie pas la clochette pour prévenir que tu arrives. Dans le pire des cas, un portable plus un sac à poches pour contenir petit matériel et quelques papiers, et hop tu t'installes à une table (sur un bord), avant de sortir un petit tapis qui indique à l'étudiant où se mettre pour poser sa question. Pas sur le tapis, pas de réponse... faut être ferme avec les étudiants. A défaut de clochette, on peut aussi avoir un gros maillet en caoutchouc, histoire de calmer les bavards. Effets garantis. Bernard Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
B. Majour Posté(e) le 1 avril 2015 Share Posté(e) le 1 avril 2015 @Isalabib Plutôt qu'une tablette, je préconise un téléphone portable (3G à plus ?) pour sa capacité à photographier/récupérer les code-barres (et QR-Code), si on veut contrôler les collections. Après, pour travailler avec, c'est plutôt galère, sauf si on peut brancher un clavier dessus.Idem pour la tablette, un lecteur code-barre devient utile... mais à contrôler les collections, on n'est plus dans de l'accueil nomade. Bernard Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bulle Posté(e) le 1 avril 2015 Auteur Share Posté(e) le 1 avril 2015 Bonjour, Un grand merci pour tout ce brain storming et ces multiples propositions. Pour ce qui est du materiel : oui, nous aurons tablette + clavier Mais absolument nécessaire ... Un mobilier = un espace pour matérialiser notre présence, signifier notre disponiblité (les étudiants ont toujours l'impression de nous déranger en "banque d'accueil/renseignement), se dégager de l'accueil trop formel/solennel du bureau de renseignement de BU. Un mobilier aussi car souvent ni table ni chaise disponibles dans les salles d'étude ... et nous souhaitons être présent lorsque le public est là :-) aussi. Un mobilier sur ROULETTES, oui ! Ici = 3 niveaux déployé sur m2 ... Nous aurons besoin de nous déplacer. "mais à contrôler les collections, on n'est plus dans de l'accueil nomade."Nous sommes exigeant :-)Ce mobilier correspond à un réel besoin par rapport à l'accueil du public mais aussi à un besoin de pouvoir travailler sur nos collections : c'est aussi une façon de montrer notre travail (la cuisine interne).Après acceuillir en même temps peut apparaitre difficile ... nous verrons bien. En tout cas il est plus facile pour certains étudiants (timides ... oui c'est les retours que l'on a eu lors d'enquêtes menées) d'aller solliciter un(e) bibliothécaire/magasinier dans les rayons que de s'adresser au bureau de renseignements trop imposant. Par curiosité auriez-vous connaissance d'une telle experience en BU (de préférence) ?(Nous connaissons celle de Paris 8, mais acceuil mobile sans mobilier et actif) Je continue à lire vos proses avec intérêt. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 1 avril 2015 Share Posté(e) le 1 avril 2015 Je crois que j'ai trouvé la solution idéale: la voiturette de golf electrique reconditionnée, avec l'arrière transformable en plateau; Il y a a une de disponible à 2690 euros sur http://www.leboncoin.fr/btp_chantier_gros_oeuvre/780330121.htm# L'idéal aurait été une sorte de mini-bibliobus à pédales, mais y a pas... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bulle Posté(e) le 1 avril 2015 Auteur Share Posté(e) le 1 avril 2015 Bonjour, Je rajouterai à ce qu'à dit ma collègue Bulle qu'en plus de la pénurie de mobilier chez les fournisseurs de bibliothèques, il va falloir expérimenter cet accueil vagabond (nomade). Une première situation difficile pour nos utilisateurs (réaménagment de nos collections) nous permettra de tester en situation, Je l'espère, la souplesse d'utilisation de ce mobilier et démontrer qu'il tente de répondre à des questionnements de notre équipe : locaux vastes, surfréquentation (à certains moments) inquiétante, problèmes liés au bruit, et les demandes d'informations presque confidentielles d'utilisateurs perdus alors que nous sommes dans nos rayons à reclasser par exemple...etcL'idéal serait effectivement un mobilier "amusant" qui fasse "lever le nez" de nos chèrs étudiants et où surtout nous serions bien car il est beaucoup question de nous aussi dans ce projet....merci de vos retours Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
B. Majour Posté(e) le 1 avril 2015 Share Posté(e) le 1 avril 2015 @Ferris Perso, j'ai penché pour un chassis de tondeuse auto-portée, mais c'est bruyant (sauf si électrique) et c'est difficile à ranger. Pour le système à pédale, je verrais bien un vélo-triporteur pour vendre des glaces (triporteur electrique glacier).Le bibliothécaire est assis, les étudiants peuvent être jusqu'à trois autour du module.On peut même se balader sur tout le campus, si c'est pas mobile ça. Ok, je crois que Bulle va me dire : et pour les escaliers ?Pour les escaliers, il doit y avoir un monte-charge destiné aux handicapés (loi d'accessibilité), donc un triporteur glacier pourra y entrer. L'avantage du triporteur glacier ?La sonnette incorporée ! L'autre avantage, gros succès promotionnel. Et en plus, on peut faire du hors les murs ! Pour le rangement, le garage à vélo. On progresse, on progresse. Bon, euh, non je n'ai pas encore vu ce genre d'accueil mobile en BU. Mais voyons les pistes que l'on peut trouver sur Internet. Approches de l'accueil en bibliotheques municipales techniques postures evaluation.Lucie Munsch p 38 et suivante. En l'absence d'une telle innovation connue en bibliothèque municipale, on peut se fonder sur l'expérience menéeen bibliothèque universitaire à Paris 8-Saint-Denis. Le service de l'Info mobile a été développé avec le constat que les usagers étaient peu autonomes, n'osaient pas demander de l'aide et qu'il fallait donc aller au-devant d'eux. contact : info.bu@univ-paris8.frdemander Victor Moisan (Responsable de l'infomobile au SCD de Paris VIII) Lui devrait pouvoir vous renseigner sur un éventuel mobilier "mobile" utilisable en BU. Bernard Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 1 avril 2015 Share Posté(e) le 1 avril 2015 Non. Bulle disait (post 7) : (Nous connaissons celle de Paris 8, mais accueil mobile sans mobilier et actif). La solution triporteur est intéressante effectivement. Et nous entrons de plain pied dans le fonds de son questionnement ou dans le fondement de sa question, ce qui revient au même : L'idéal serait effectivement un mobilier "amusant" qui fasse "lever le nez" de nos chers étudiants . Voilà ce qu'il fallait dire dès le début : il faut une démarche marketing ! Voici le Bibliambule. Ce qu'il faut en retenir c'est l'aspect mobilité-vélo et les plateaux mobiles. Bien sur le côté "exterieur" (cheminée etc...) est à gommer. Mais le boulot à faire est là, c'est certain. Et je suis sérieux. Regardez ce que ça donne en mode replié : La solution est là ma chère Bulle ! Voir sur http://fr.ulule.com/la-bibliambule/ Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
B. Majour Posté(e) le 2 avril 2015 Share Posté(e) le 2 avril 2015 Non. Bulle disait (post 7) : (Nous connaissons celle de Paris 8, mais accueil mobile sans mobilier et actif). Ah zut, Ferris !J'avais zappé cette ligne-là. Donc, dans le mémoire, on parle de la médiathèque Emile Zola à Montpellier Mais dans les bibliothèques de quartier, on a mis des petits meubles sur roulettes. Du mobilier beaucoup plus léger, où éventuellement le personnel est assis, mais se sent plus facilement autorisé à sortir de la banque, si je puis dire. Ils ne sont pas dans une banque, mais… Et c’est pour ça, à la centrale il faut qu’on aille plus loin pour accueillir les personnes. Le truc, c'est que cette mise en place a obligé à une refonte complète des banques d'accueil. Tu as la même idée à Rouen, et sans secret la réalité :Ça s’est fait comme ça, et ça fonctionne plutôt bien, c’est plutôt une équipe formée, qui a des compétences, qui a des vraies connaissances, et qui n’a pas peur d’aller au contact. + des automates de prêts/retours pour dégager 1) la banque d'accueil, 2) du temps de médiation. On lit aussi ça :A Rouen, on évoque également le moment du rangement comme signe de disponibilité donné (involontairement) au public :Il faut profiter du reclassement. C’est plus facile de solliciter des agents qui sont en train de faire quelque chose, ce sont les usagers je pense qui ont le plus de besoins en demande, qui font le moins la démarche d’aller nous voir. Des gens qui sont un peu éloignés de la culture, des bibliothèques, ils n’osent pas, ils ne savent pas aller à la rencontre des professionnels et demander. Il faut aller les chercher, être assez attentifs pour voir que…aller demander si on peut aider. Plus de banques d'accueil, que du rangement... et tout le petit matériel est installé sur les chariots, avec des poches et un plateau ouvrant ? Waow.Au niveau du triporteur, tu vois les choses en super grand.Comment veux-tu, entre deux tables, pouvoir doubler quelqu'un avec un pareil attelage. Mieux vaut un âne ou une mule docile. Sinon, tu aurais bien ça : Quant à le ranger. Pas facile de trouver l'idéal.Table de jardin pliable avec sièges du même genre ? Bernard Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 2 avril 2015 Share Posté(e) le 2 avril 2015 Alors en plus petit , et en restant sur la solution triporteur qui me parait réellement innovante. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bulle Posté(e) le 2 avril 2015 Auteur Share Posté(e) le 2 avril 2015 Bon, je ne sais pas bien comment prendre votre "ironie". Cynisme ? Regard amusé sur une proposition que vous classez un peu vite parmi ce qu'on aurait tord d'appeler "innovation" ?Je pensais qu'accueillir le public était un peu le coeur de notre boulot. Ne serait-il pas temps de sortir du carcan ?Je me souviens, il n'y a quelques années, m'être dirigée vers la banque de communication de cette grande salle d'étude, haute et imposante, tendre mon petit imprimé sur lequel j'avais consciencieusement recopié les réferences du bouquin qui se trouvait en magasin et qui quelques dizaines de minutes après allait se retrouver entre mes mains. Ne pourrait-on pas passer à un autre rapport aux choses et aux humains ? Vos propos cher Ferris ne collent pas avec ça : Les innovations sont presque toujours le fait d'explorateurs individuels ou de petits groupes et presque jamais celui de bureaucraties importantes et hautement structurées. La bureaucratie réalise la mort de toute action. (Harold J. Leavitt) Mais j'espère me tromper ... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 2 avril 2015 Share Posté(e) le 2 avril 2015 Nul cynisme, au contraire. Un petit regard amusé certes vers ce qui existe, tout simplement parce qu'il n'existe aucune solution clés en main sur le marché et que nous savons bien que la solution triporteur n'est pas adaptée, du moins telle quelle, aux espaces d'une BU.Mais au contraire, il s'agit bien d'un besoin d'innovation et on est en plein accord avec la citation. Et les photos de différentes bibliothèques de rue m'inspirent beaucoup de respect pour les gens qui se sont décarcassés pour mettre en place ces solutions innovantes, souvent seuls, peu soutenus, sans moyens et avec le regard incrédule de pas mal de gens, y compris dans la profession. J'ai moi-même dans mes premiers postes, il y a plus de 30 ans, été obligé, souvent avec l'apport du menuisier municipal, d'innover totalement tout simplement parce qu'il n'y avait pas d'argent pour acheter du mobilier "agréé" ou parce que les locaux ne le permettaient pas. Et les solutions pour rendre service au public ne passent pas toujours par l'appel à l'existant, aux commerçants et aux marchés publics. Et je n'oublie pas cette période, sachant que d'autres aujourd'hui, à des niveaux aujourd'hui différents, ont aussi des soucis pour trouver la bonne solution à un problème précis. Donc quand je dis, dans le premier post de réponse qui t'a été fait et qui en a déclenché d'autres, "je trouve ton idée extrêmement intéressante et novatrice.", je suis parfaitement sérieux. Et je n'ai attendu personne, surtout en BM, pour savoir que l'accueil des publics est notre cœur de métier. Et enfin ce n'est pas moi qui propose comme solution un chariot de gamin ou une tondeuse à gazon, ce qui ne semble pas te déranger du tout... Alors le "cher Ferris" va désormais laisser ses chers collègues répondre à tes attentes. Bonne chance. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
B. Majour Posté(e) le 2 avril 2015 Share Posté(e) le 2 avril 2015 (modifié) Et enfin ce n'est pas moi qui propose comme solution un chariot de gamin ou une tondeuse à gazon, ce qui ne semble pas te déranger du tout... Du chariot à enfant, on est passé à d'autres possibilités techniques.Même s'il est peu probable (comme le triporteur) qu'elles soient utilsables en BU. Encore que, ça pourrait vraiment être une idée hors les murs. Je ne sais pas si nous avons (ou si j'ai) pratiqué l'ironie, je cherche avant tout des solutions externes à la bibliothèque, qui pourraient s'appliquer (après quelques modifications) à notre usage. Nous ne sommes pas les seuls à accueillir du public, ou à tenter de l'attirer vers un point mouvant. Le livreur glacier, avec sa sonnette, en est un exemple. Je penche aussi pour les commerciaux qui utilisent des meubles guéridons et des sièges pliables (comme on en voit dans les grandes surfaces ou dans les foires expos), installation rapide : un guéridon, une nappe, un écriteau, un portable + une chaise pliante et on a un accueil mobile. Les commerciaux ont juste une valisette pour leurs prospectus. Après, il faut savoir en quoi consiste cet accueil mobile et la profondeur désirée.S'il faut montrer à l'étudiant comment se servir du SIGB, il faut prévoir un guéridon où on peut être deux cote à cote.Ce qui veut dire un meuble assez gros, qui aura du mal à se déplacer dans une foule dense. Pour le chariot enfant, j'ai vu une conteuse l'utiliser et elle transportait un sacré paquet de matériel, dont des paravents pliables pour installer une scène d'assez larges dimensions. Faible taille, encombrement réduit et avec un coussin ça lui faisait un bon siège... pour être au même niveau que les enfants. Au Japon, j'aurais suggéré l'emploi d'un robot d'accueil. La machine clignote, a des gros yeux bleus, et elle parle régulièrement : elle attire l'attention.Un accueil mobile qui n'attire pas l'attention, ce n'est pas un accueil, il ne se voit pas. Bien sûr, j'ai aussi imaginé d'utiliser les plateaux des ouvreuses à l'ancienne, qui vendaient bonbons, popcorns et autres cigares.Sauf que ça me semble difficile d'avoir un ordinateur portable sur le plateau et d'expliquer quelque chose à un étudiant en même temps. Au niveau du dos, la solution n'est pas bonne si elle dure trop longtemps.Sauf qu'avec un tel plateau, on peut porter beaucoup de choses (papiers, crayons, portable) et s'installer à une table de la BU. Il suffit alors d'avoir une objet ou un panneau pour indiquer "accueil mobile". Pour moi, c'est clair, ici il n'y a pas de solutions toutes faites. Il va falloir l'imaginer et la créer. Si l'idée du triporteur est difficile à mettre en oeuvre à l'intérieur de la BU, on peut avoir l'équivalent d'une poussette pour glacier.Grosse contenance, on peut fermer, et surtout on a un plateau où poser l'ordinateur portable et d'autres éléments pour le travail interne. Après à vous de choisir la meilleure solution, et une solution visible. Dans les bibliothèques troisième lieu de Hollande, les bibliothécaires sont tous habillés pareils, avec une blouse (qui ressemble un peu trop à ceux de vendeurs type FNAC), c'est aussi une manière d'accueillir... et d'être visible. Pourquoi les gens vont vers ceux qui rangent... parce qu'ils sont visibles. La visibilité, c'est sans aucun doute une autre piste à creuser dans la question d'accueil.Cela n'a rien d'ironique. Pas pour moi, ni pour Ferris d'ailleurs. Si à Paris 8, ils n'ont pas opté pour du mobilier, c'est qu'ils ont trouvé autre chose. Une autre façon de résoudre leur problème.Ici aussi, il serait intéressant de savoir pourquoi ils ont renoncé à du mobilier.Vous le savez sans doute. Nous, non. Donc, non pas d'ironie, juste regarder ce que les autres ont fait et comment ils s'y sont pris. En particulier, hors bibliothèque. Même problématique, même réponse à apporter ? A quelques variantes prêts, c'est souvent le cas. Bernard Modifié le 2 avril 2015 par B. Majour Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Franck Sanka Posté(e) le 2 avril 2015 Share Posté(e) le 2 avril 2015 D'autant qu'en mode projet, la phase de brainstorming est productive lorsque les participants ne se censurent pas, ne se fixent pas de limites et vont au bout du délire. C'est là que peut surgir l'innovation. Bien sûr, les solutions proposées ne sont pas directement utilisables, mais c'est une autre phase que d'adapter ces idées aux contraintes de la réalité, tout en essayant de conserver l'originalité...Par contre, j'ai du mal à évaluer le niveau de mobilité désiré. Vous souhaitez une installation légère (type commercial de supermarché), que vous installeriez à un endroit fixe (quelques heures /jours ) avant de l'installer ailleurs? Ou bien une unité réellement ambulante, en déplacement quasi permanent ?Le mobilier devra-t-il être manipulable par une seule personne ou avez vous prévu des binômes, voire des équipes ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Isalabib Posté(e) le 2 avril 2015 Share Posté(e) le 2 avril 2015 Quand je lis (post initial) "un petit bureau sur roulettes pouvant recevoir un ordi portable + petit matériel qui servirait a la fois pour le travail interne (vérification des collections, désherbage ...etc) et l'accueil du public"Puis (autre post de Bulle) "Un mobilier = un espace pour matérialiser notre présence, signifier notre disponiblité (les étudiants ont toujours l'impression de nous déranger en "banque d'accueil/renseignement)"j'ai un petit souci. Pour moi, signifier sa disponibilité tout en voulant faire du travail interne, ça me semble un peu contradictoire dans les termes et dans l'esprit d'innovation. La situation décrite est une banque d'accueil standard, en un peu plus light mais ça reste très classique en fait.Mais Bulle le dit : "Ce mobilier correspond à un réel besoin par rapport à l'accueil du public mais aussi à un besoin de pouvoir travailler sur nos collections : c'est aussi une façon de montrer notre travail (la cuisine interne).Après acceuillir en même temps peut apparaitre difficile ... nous verrons bien."Le problème ne vient-il pas de là ? malentendu sur l'objectif du projet, vouloir une chose et en même temps son contraire. Accueil nomade et innovation ou boulot interne et accueil si possible... Pas la même chose. Quand on veut "sortir du carcan" et "passer à un autre rapport aux choses et aux humains"... Il est recommandé de lâcher prise avec ce qu'on connait par cœur, de lâcher les chevaux de l'imagination afin d'envisager les idées les plus folles, de se lâcher le temps du brainstorming,pour espérer sortir des sentiers battus et trouver "sa" solution.L'innovation ne se décrète pas, c'est un processus. Parfois c'est un processus sur roulettes et sans fil, pour que l'accueil vagabonde... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
B. Majour Posté(e) le 7 avril 2015 Share Posté(e) le 7 avril 2015 Un article intéressant sur des expérimentations d'accueil nomade. La tablette. comme technologie de rupture en bibliothèque.http://bibliomancienne.com/2015/03/31/la-tablette-comme-technologie-de-rupture-en-bibliotheque/ A voir si en regardant les photos de ces bibliothèques on ne trouverait pas Exemplerecherche : San Diego public Library furnituresrenvoie vers cecihttps://www.pinterest.com/uhighlibrary/cool-library-decor-book-related-accessories/ Autre piste possibleeffectuer quasi la même recherche sur Youtube : San Diego public Library Bernard Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 7 avril 2015 Share Posté(e) le 7 avril 2015 L'innovation ne se décrète pas, c'est un processus. Parfois c'est un processus sur roulettes et sans fil, pour que l'accueil vagabonde... C'est un état d'esprit permanent, devenu presque une attitude quasi-réflexe chez les gens qui se sont trouvés confrontés régulièrement à des situations "non-prévues" et obligés de trouver une solution viable à un problème précis. C'est aussi une exigence, voire parfois une intransigeance. Non, je ne me satisfais pas de la norme, des mobiliers agréés, comme je ne me satisfais pas de la Dewey ou autre. Dans ma première structure, je n'avais pas de bacs à Bd/albums. Solution provisoire : des cartons de livraisons, renforcés tout autour avec du scotch d'emballage. Certains auraient pu s'en contenter longtemps. D'autres non. Les voir, les toucher, voir les Bd renverser le carton vers l'avant quand elles étaient devenues trop peu nombreuses pour assurer la stabilité du carton, en arriver à scotcher bêtement l’arrière du carton au mur, tout y est passé. Mais l'esprit vagabonde. Et le menuisier, rencontré à la cantoche, s’intéresse à ton cas, dit qu'il va venir y jeter un coup d’œil en douce du chef. La semaine d'après il se pointe avec des "chutes" de bois, de la planchaille sans grande utilité pour lui. On discute, on mesure, on remesure.., il se prend au jeu...Et l'aventure commence. Mes premiers bacs ? du sur-mesure, de la haute-couture, pas du prêt à porter, du fait-main impossible à placer dans un autre endroit. Je ne sais pas s'il y a encore des gens qui vivent des situations de ce genre, car le temps a passé. Mais ceux là ont parfois acquis le sens de l'innovation. Et, ramené évidemment à de bien plus vastes défis que de pauvres bacs, ce sont ces gens-là qui ont inventé les bibliothèques actuelles, au jour le jour et continueront. Car ils resteront définitivement à l’affût de la solution. Et ne s'en contenteront jamais. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Orlandine Posté(e) le 16 juin 2015 Share Posté(e) le 16 juin 2015 Je me permet de rectifier le post de Ferris, du 1er avril.L'image postée c'est la Cheminambule (la cheminée ambulante)La Bibliambule c'est ça : http://www.les-zambules.com/photos-bibli.html Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
B. Majour Posté(e) le 17 juin 2015 Share Posté(e) le 17 juin 2015 Très chouette idée. Il faudra que j'y pense pour l'implanter à l'intérieur de ma bibliothèque.Six hamacs, ça m'en fait un par jour... Eh oui, je teste le matériel sur une année, minimum ! Bernard Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Amandine Jacquet Posté(e) le 25 juin 2015 Share Posté(e) le 25 juin 2015 Ils ont ce type de mobilier à la bibliothèque de Helsinki dans le Meeting Point (il y a un nouveau nom maintenant mais je ne m'en souviens plus) qui fait partie de la Library 10.C'est un caisson fermé sur roulettes qui contient un ordi avec écran, souris, clavier + un tabouret. Pour voir une illustration :Diaporama à la minute 31:25 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ysé Posté(e) le 2 juillet 2015 Share Posté(e) le 2 juillet 2015 Personnellement la première idée qui me vient en accueil nomade c'est http://www.bastideleconfortmedical.com/deambulateur-adulte-4-roues-milan.html Il y a tablette et panier dans ce modèle... Sinon il existe aussi de petit modèle de chariot de rangement pour bibliothèque, y a adapter, une tablette pour y ajouter une tablette doit être possible, cela dit comme dans les bibliothèques, les personnels de services techniques réduisent comme un peau de chagrin - difficile de trouver quelqu'un pour nous aider développer une solution fait maison, a moins d'être bricoleur soi-même Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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