Galapia Posté(e) le 28 octobre 2015 Share Posté(e) le 28 octobre 2015 Bonjour à tous, Mon travail dans ma collectivité (EPCI) consiste à mettre en place et à gérer un réseau des bibliothèques. Nous sommes en train de rédiger une charte, afin de poser les droits et les devoirs de chaque acteur (les bibliothèques, les communes, l'EPCI). La charte des bibliothécaires, le code de déontologie des bibliothécaires, le manifeste de l'UNESCO et la charte du bibliothécaire volontaire sont cités en première page. Lors de la présentation du premier jet de la charte du réseau aux bibliothécaires bénévoles et pro, puis aux élus, j'ai joint ces textes, en entier, pour qu'ils en prennent connaissance (surtout pour les élus et les bénévoles). Un débat a alors été lancé : la signature de la charte du réseau induit l'acceptation de ces 4 textes. Qu'en pensez-vous? J'ai souligné que ces textes n'étaient pas des textes de loi, mais des références, des "garde-fous", ce vers quoi nous devons tendre. Suis-je dans l'erreur? Merci. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 28 octobre 2015 Share Posté(e) le 28 octobre 2015 Non tu as cent fois raison. Ce sont des textes "de référence" c'est à dire au sens propre des textes auxquels la profession se réfère pour se positionner. En eux-mêmes ils ne définissent pas d'action, de stratégie ou d'objectifs. Plutôt des limites, des horizons, un esprit, et une conception assez nette de ce que nous entendons par "service public". Mais ce sont les seuls textes normatifs d'une profession qui, n'ayant pas de statut de service public obligatoire, se donne elle-même les moyens de ne pas faire n'importe quoi. Ceci dit, toutes les chartes citent ces textes en préambule ou en annexes. C'est devenu banal. Personne ne les lit vraiment. C'est devenu une convenance. Ou une défense. La difficulté consiste à en replacer l'essentiel dans les textes qui vont définir les objectifs et les méthodes de ton réseau. Aucun texte de référence ne te dira qu'il vaut mieux un réseau centralisé qu'un réseau décentralisé, ou l'inverse. Aucun ne te donnera les méthodes de concertation préalables aux acquisitions. Aucun ne définira ton organigramme hiérarchique et fonctionnel. Pire même : chacun pourra utiliser en tout ou partie ces normes pour définir de mauvaises pratiques. Les élus peuvent signer ces textes les yeux fermés. Cela ne les engagera pas beaucoup pour ce qui est du réseau intercommunal. Sauf si tu as su les mélanger, les rendre interdépendants, les lier, de façon à ce qu'une pierre enlevée à l'édifice le fasse s'écrouler. Tâche ardue mais méritoire, qui va bien au delà de l'addition bien proprette de textes généraux que l'on sautera allègrement poyur arriver à ce qu'ils nommeront : l'Essentiel. Bon, c'est bien joli tout ça, mais ça marche comment, votre truc.... Perdu. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Galapia Posté(e) le 3 novembre 2015 Auteur Share Posté(e) le 3 novembre 2015 Merci Ferris. Effectivement, le travail est complexe.Je me heurte à une autre difficulté : celle d'expliquer ces textes aux bénévoles qui ne se sentent pas concernés, parce que justement, ils sont bénévoles... Il m'a été suggéré de faire deux chartes : l'un pour les professionnels, l'autre pour les bénévoles. Il me semble alors que nous nous éloignons de l'idée de réseau. Mais je manque peut-être pour l'instant de recul. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 3 novembre 2015 Share Posté(e) le 3 novembre 2015 (modifié) supprimé Modifié le 21 août 2019 par Ferris Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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