valdecricri Posté(e) le 16 septembre 2016 Share Posté(e) le 16 septembre 2016 Bonjour à tous J'aimerai savoir quelles sont les usages dans d'autres médiathèques qui pratiquent le prêt direct (RFID) en ce qui concernent le retour des DVD. Est ce que vous effectuez un contrôle de l'état du DVD au retour ? Nous sommes en prêt direct et nous contrôlons systématiquement les DVD au retour, ce qui nous prend un temps considérable et peut nous valoir quelques désagréments face à l'usager lorsqu'on lui réclame réparation. Nous serions enclin à abandonner tout contrôle et je désire avoir le retour d’expérience d'autres médiathèques . Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 16 septembre 2016 Share Posté(e) le 16 septembre 2016 (modifié) supprimé Modifié le 31 juillet 2019 par Ferris Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
B. Majour Posté(e) le 16 septembre 2016 Share Posté(e) le 16 septembre 2016 Pourquoi effectuer un contrôle des DVD au retour ? - pour vérifier que le DVD est présent - pour vérifier que c'est bien le bon DVD dans le bon boîtier. - pour vérifier l'état. Il faut donc d'abord s'assurer qu'il y a bien un DVD dans un boîtier. - Boîtier transparent ? - Fenêtre sur la pochette papier ? (trou rond ? qui permet de voir le DVD à l'intérieur ? Trou rond, car on pourrait avoir un estampillage autour du trou.) - ou alors comme pour les livres, on flippe. On ouvre très vite le boîtier... si le boîtier s'y prête. Mais, dans ce cas, le gain me semble très limité. On a encore la technique des ludothèques : la balance. C'est peut-être idiot, mais ça me semble la technique la plus rapide pour s'assurer qu'un DVD est présent ou pas dans un boîtier. Dans une majorité de cas. Car avec les boîtiers multiples, ou avec du matériel d'accompagnement, ça me paraît moins évident. Boîtier normaux avec un CD à l'intérieur : 95 grammes. Poids d'un CD : 15 grammes C'est vrai, ça ne vérifie ni que c'est le bon DVD dans le bon boîtier. Ni l'état. Ce qui peut amener à la stratégie suivant.Le test par échantillonnage. Soit vérifier un DVD sur 2 ou sur 3. (ou plus) Exemple : Emprunt de 2 DVD, vérifier les 2 n'est pas utile pour vérifier que c'est bien le bon DVD. (sauf si l'usager s'est amusé à en mettre un de chez lui, mais bon) Idem, on peut vérifier l'état d'un seul DVD sur 2. Si le DVD est nickel, vérifier les 2 est sans doute une perte de temps. Car un DVD nickel prouve l'utilisateur soigneux. (ou qui n'a pas regardé le DVD) Les autres vont laisser leurs traces de doigts, ou bien d'autres choses. Les enfants n'hésitent pas à utiliser un DVD avec du sucre sur les doigts. Là, je ne vois qu'une seule solution : celle de Ferris. Soit le permis à points. Un usager qui rend tous ces DVD nickel, est-ce bien utile de le contrôler à chaque fois ? Celui qui les rend dégueulasse, il est utile de lui rappeler comment utiliser un DVD. Et hop, un point en moins sur son permis. Idem pour celui qui casse. Un DVD endommagé, par un usager précautionneux, ça n'appelle pas le même traitement qu'un usager qui a l'habitude d'endommager le matériel. Ni le même contrôle. A zéro point, c'est le contrôle systématique. On peut donc n'en vérifier qu'un sur deux à chaque retour. Ce qui laisse 50 % de chance de repérer un problème, et 50 % de le laisser passer. Mais on économise 50 % du temps. L'échantillonnage est un pari. L'aspect visuel du boîtier peut aussi être un indice important. Sale = DVD sale ? De cette façon, on peut économiser encore plus de temps et ne se concentrer que sur les boîtiers à problème. (Avec l'habitude, c'est comme pour les livres, un livre avec un problème, ça se voit tout de suite. Si dans un bac vous repérez aussitôt un CD/DVD qui a un problème, alors c'est pareil en banque d'accueil. L'oeil du bibliothécaire. ) Un boîtier sale, on contrôle le DVD. Deux boîtiers, on contrôle tout. Si tout est propre, on en prend un au hasard... ou pas Euh, oui, on se rappellera aussi que notre estampillage a tendance à déséquilibrer un DVD qui peut donc s'abîmer dans un lecteur un peu rapide. Surtout s'il touche la tête de lecture... à cause de l'étiquette rajoutée par la médiathèque. Idem, il ne faut pas s'attendre à ce que le DVD résiste à l'infini. La durée de vie du support DVD (ou même CD) suppose qu'il soit peu utilisé. Et utilisé avec soin. Il ne me semble pas difficile de déterminer la "durée de vie" moyenne d'un support en médiathèque. (Ce serait une info intéressante à connaître : au bout de combien de temps un CD ou DVD arrive-t-il à la poubelle en médiathèque ? D'après mes CD dans les livres, je dirai qu'au bout de 10-20, ils sont mal. Un contrôle sur le nombre de prêts peut être à imaginer pour vérification post-passage usager) Bien sûr, certains pourraient s'émouvoir de la différence de traitement avec le permis à points. Sauf que l'égalité de traitement réside dans le permis à points et pas dans la vérification. Evidemment, tout cela nécessite un SIGB qui se prête à ce genre de pratiques. Bernard Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 16 septembre 2016 Share Posté(e) le 16 septembre 2016 (modifié) supprimé Modifié le 31 juillet 2019 par Ferris Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Epsy Posté(e) le 17 septembre 2016 Share Posté(e) le 17 septembre 2016 Bonjour, Nous sommes également en prêt direct avec RFID : inimaginable de faire un retour dans une banque de prêt différencié dans notre cas (pour plusieurs raisons). Nous vérifions les DVD (et tous les autres documents d'ailleurs) au retour : le plus important est de vérifier qu'il s'y trouve bien (avec son petit livret s'il y a matériel d'accompagnement !), et qu'il correspond à la boite. On regarde très rapidement son état physique en revanche : s'il est très sale, on prend la chiffonnette et le produit qui se trouvent à proximité, sinon on le remet dans sa boite et basta : retour en rayon. Les DVD rayés de manière "uniforme" n'ont pas de traitement spécifique, seuls ceux ayant une grosse rayure ou ceux qui sont fissurés sont mis de côté et atterrissent sur le bureau du responsable musiques et cinéma (qui va tester la lecture et éventuellement les passer en machine). En cas de grosses rayures ou de problème de lecture, on se retourne rarement vers l'usager : d'après nos stats, on perdait beaucoup de temps à leur réclamer des remboursements ou à faire des mises en garde (or, le temps c'est de l'argent et la décision a été prise de ne rien réclamer. Et on souhaitait tendre vers plus d'égalité, entre ceux qui nous signalent avoir eu un souci avec un document et ceux qui les passent ni vu ni connu en retour : pas de réclamations pour personne. Le responsable musiques et cinéma décide si rachat ou pilon). En revanche, si le DVD est une nouveauté et n'est sorti que peu de fois (moins de 5), on prend note des noms et on le passe dans nos stats de documents abîmés par les usagers (cause directe et non imputable aux multiples utilisations). S'il n'est sorti qu'une fois, on se retourne contre l'usager (seul cas où on peut légitimement accuser directement une personne spécifique). Dernière chose : si un usager nous signale un problème de lecture, on lui demande à quel moment du film et on lui explique que l'on va le tester et éventuellement essayer de le réparer. (idem : ça atterri sur le bureau du responsable musiques et cinéma avec un post it) Voilà pour nous, je crois n'avoir rien oublié ! Epsy. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Anne Verneuil Posté(e) le 19 septembre 2016 Share Posté(e) le 19 septembre 2016 Epsy je trouve votre fonctionnement pertinent. Juste une question: le retour RFID ne pouvant se faire que si le DVD voulu est bien présent dans le boîtier, pourquoi contrôler cet aspect ? Parce que vous ne mettez pas d'étiquette sur la jaquette je suppose ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 19 septembre 2016 Share Posté(e) le 19 septembre 2016 Sujet abordé sur le forum http://www.agorabib.fr/topic/2773-puces-rfid-équipement-cd-dvd/ Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Epsy Posté(e) le 19 septembre 2016 Share Posté(e) le 19 septembre 2016 @Anne Verneuil : nous vérifions que le DVD soit bien dans la boite car nous ne mettons qu'un leurre sur celui-ci (la puce RFID étant sur la jaquette du DVD, côté intérieur pour qu'elle passe inaperçue). Effectivement, nous avons fait ce choix après un fonctionnement plus traditionnel (en mettant la puce RFID sur le disque) : après de nombreuses remarques des usagers, on s'est aperçus que la puce RFID déséquilibre le disque lors de sa lecture et peut contribuer à le rendre illisible sur certains lecteurs DVD. Pour tendre vers plus d'égalité entre les publics, nous avons donc choisis ce système, et nous n'avons pas davantage de vols/disparitions depuis. Epsy. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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