Ikram Ben Posté(e) le 19 janvier 2017 Share Posté(e) le 19 janvier 2017 Bonjour communauté, Pourriez-vous s'il vous plait partager avec moi vos pratiques en cas de perte de documents empruntés par un étudiant. Quelles sont les sanctions? Merci d'avance ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pascal Schmitt Posté(e) le 19 janvier 2017 Share Posté(e) le 19 janvier 2017 A la BU de Dijon, dans un 1er temps, on prolonge d'un ou deux mois le prêt pour le cas où le document réapparaîtrait ce qui arrive assez souvent. Ensuite on demande au lecteur le remplacement en conseillant de le chercher en occasion. Si c'est trop compliqué, nous facturons le prix d'achat du livre, et parfois la personne peut se faire rembourser par l'assurance. Pascal Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
B. Majour Posté(e) le 19 janvier 2017 Share Posté(e) le 19 janvier 2017 (modifié) Bonjour En général, on demande le remboursement ou le remplacement des livres perdus. Dans certaines structures, il y a blocage du compte tant que les documents ne sont pas "revenus, remboursés ou remplacés". Si les documents sont épuisés ou introuvables, un livre analogue sur le même sujet peut-être pris comme base du remboursement. (C'est parfois plus simple) Comme le dit Pascal, souvent les livres réapparaissent... suite à une fouille prolongée du lieu d'habitation. En cas de vol ou même de perte, l'assurance (habitation ?) peut parfois couvrir les frais (facture à l'appui). Sinon, si rien n'est possible (pas d'assurance, trop pauvre), mais pour sensibiliser durablement, on peut proposer un tour de la bibliothèque à cloche-pieds comme sanction... et passer le livre en pertes et pilons. Et, une fois le tour fait, dire bien haut, avec un grand sourire : "la prochaine fois ce sera sur les mains !". (Sans le faire faire bien sûr mais - 100 % garanti - on a son petit quart d'heure de succès & d'humour.) Parce qu'il ne faut pas oublier le futur. Etudiant un jour, riche entrepreneur un autre qui fera un don à la BU ou à la BM. Sans être riche entrepreneur, j'ai souvent eu le cas de dons, en nombre, lorsque j'ai demandé le remplacement par un autre titre. Ou même plus tard, lorsque le jeune, devenu étudiant, a "vidé" sa chambre, pour compenser la perte, plusieurs années auparavant. Dans une BU, si c'était possible, il suffirait de dire : quand vous aurez fini vos études, vous nous donnerez un ou deux livres que vous aurez achetés. (au moins à la première perte) Si c'était possible. A discuter avec la tutelle, ou à vérifier sur le règlement intérieur de la bibliothèque. Ce cas doit y être évoqué. Dommage, le règlement envisage rarement le futur. Et pourtant, on a souvent de bonnes surprises... quand on a prévu plus d'une solution, futur compris. Bernard Modifié le 19 janvier 2017 par B. Majour Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 19 janvier 2017 Share Posté(e) le 19 janvier 2017 Prolongation du prêt, comme Pascal, pour éviter les relances systématiques du logiciel. Le Règlement Intérieur prévoit le rachat du livre par le lecteur ou, si non disponible, le rachat d'un ouvrage de prix équivalent ( prix public sans la remise) proposé par la bibliothèque, de préférence dans le même domaine (un album pour un album, etc..). Pas d'amende ni de suspension de prêt. Nous n'hésitons pas à rechercher l'ouvrage sur Amazon avec le lecteur. Parfois un exemplaire d'occasion est disponible. C'est souvent l'occasion pour certains lecteurs de découvrir cette pratique et ces possibilités. La limite est qu'il est interdit de faire des achats sur internet sur les postes de la bibliothèque. Pour les lecteurs n'ayant pas possibilité de pratiquer comme cela nous éditons une photocopie des données du livre, et il le commande chez le libraire du coin. La pratique est la même pour un ouvrage abîmé. Dans ce cas le lecteur conserve l'ouvrage abîmé. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SalemAthor Posté(e) le 21 janvier 2017 Share Posté(e) le 21 janvier 2017 (modifié) Le 19/01/2017 à 13:16, B. Majour a dit : Sinon, si rien n'est possible (pas d'assurance, trop pauvre), mais pour sensibiliser durablement, on peut proposer un tour de la bibliothèque à cloche-pieds comme sanction... Dis donc, c'est vachement soft comme punition ! Ici on la fait en mode Cersei, et bizarrement on reprend pas 2 fois de suite le même lecteur ! Modifié le 21 janvier 2017 par SalemAthor Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
B. Majour Posté(e) le 21 janvier 2017 Share Posté(e) le 21 janvier 2017 Oh mais on peut avoir des sanctions bien plus épouvantables si nécessaire. Faire un tour de la bibliothèque en échasses ! (par exemple) Mais pas sûr qu'Ikram dispose de ce matériel de torture. Bernard (qui va regarder pour la cloche, plus difficile à trouver. Dans mon coin, on est plutôt sur l'élevage de moutons. Bêêê... ah, tiens, on pourra rajouter ça à la sanction. Bêêê... ) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 21 janvier 2017 Share Posté(e) le 21 janvier 2017 un tour de la bibliothèque à cloche-pieds comme sanction...n'est pas vachement soft comme punition ! Il faut y mettre un peu de vice et de sens de l'adaptation. Chaque lecteur est différent, nous le disons toujours, et il doit donc recevoir un accueil adapté et personnalisé. Appliquons donc : Pour un vieillard équipé d'une canne, un blessé plâtré équipé d'une béquille, et, naturellement, le traditionnel handicapé en fauteuil, on choisira effectivement la bibliothèque à cloche-pieds, sans canne ni béquille. Et on rajoutera des échasses pour ceux qui protestent en plus. Le cul de jatte, moins fréquent, fera 10 tours sur le dos de la bénévole la plus âgée. Pourquoi, me direz-vous, bande de noeuds ? Parce qu'étant plus âgée elles est courbée et donc plus près du sol. Ainsi quand elle s'écroulera le cul de jatte se fera moins mal en tombant. Il faut rester humain. Naturellement tous ces gens sont des pauvres, comme il a été précisé. Mais les pauvres ont le droit de s'amuser. Comme s'amuseront aussi les moins pauvres qui leur jetteront à chaque tour le dernier Goncourt, avec mission de le choper au vol, dans la grande tradition des manèges d'antan où il s'agissait d'attraper la queue du Mickey. Pour gagner un tour gratuit. Les gagnants, démontrant ainsi qu'ils sont aussi cons que mal foutus, referont donc un tour gratuit de bibliothèque...Sauf qu'en cas de récidive, le public pourra leur faire des croche-pieds. Et en plus cela vous fait une animation gratuite, quasiment quotidienne, agrémentée d'un fort concentré de pédagogie à l'usage des futurs perdeurs de livres. La pédagogie à balles réelles, il n'y a que ça de vrai. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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