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Réseau social professionnel utile aux bibliothècaires


CouakaNat

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Je suis actuellement en poste mais bien malheureuse de l'endroit où je suis. J'ai choisi le métier de bibliothécaire et je l'aime mais je suis en train de me déliter peu à peu et de perdre de vue les raisons qui m'ont amenée à faire des études en ce sens et à l'exercer avec passion et plaisir. 

 

Après avoir essayé de prendre sur moi un maximum et de me répéter comme un mantra que j'ai de la chance d'avoir trouvé un poste, cela ne suffit plus et je souhaite partir de la médiathèque où je bosse mais bien sûr il n'y pas foule d'annonces dans la région où j'habite et même dans le cas où je voudrais/pourrais déménager dans un autre coin de France.

 

Avez-vous connaissance d'un réseau social professionnel -genre Viadeo ou Linkedin- intéressant pour notre métier ou est-ce réservé au secteur privé?

 

Merci pour votre réponse.

 

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La seule solution, une veille sur les différents sites pro:

Gazette des communes

Enssib emploi

Emploi territorial

Fncdg emploi

Rendez-vous emploi public

Cap territorial

Archimag

 

Actuellement, les postes se font rares quel que soit le cadre d'emploi...

 

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  • 2 weeks later...

Et bien, je me trouve exactement dans la même situation.

Convaincu du bien-fondé de notre mission - le développement de la lecture publique - je me retrouve mis au placard, au sein d'une structure avec une fréquentation plus que faible...

J'ai l'impression que le point de départ a été mon implication dans des projets et mon incompréhension lorsqu'on me faisait comprendre qu'il ne fallait pas trop en faire, comme s'il y avait un risque à réussir une animation !

Je précise que j'ai quitté la fonction publique d'état (éducation nationale) parce que les conditions y étaient de plus en plus difficiles et les exigences trop élevées au regard de ces conditions. Et bien, là, c'est tout le contraire ! Et d'après les échanges avec des collègues d'autres structures, ce phénomène semble malheureusement généralisé...

Quelqu'un-e aurait-il-elle une explication ? Trop grande proximité avec les élus-es ? Travail en équipe qui ne fait pas partie de la culture du métier ?...

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Difficile de te répondre, voire même de comprendre ton propos. Tu sembles dire que le métier ne fixe pas d'exigences, au point de placardiser les gens qui s'impliqueraient trop dans des projets, et que, finalement, la culture du métier consisterait plutôt à ne pas trop en faire. Que l'esprit d'équipe n'existe pas vraiment. Et enfin qu'il existe une trop grande proximité avec les élus, ce qui serait aussi un frein aux projets ?

 

Une chose est certaine, et peut-être difficile à comprendre ou à accepter pour quelqu'un qui vient d'une structure d'état comme l’éducation nationale, service public obligatoire et fortement encadré, c'est qu'il n'existe aucun modèle de fonctionnement imposé pour une bibliothèque dans la territoriale, ni même de but commun à atteindre. Aucune norme ne s'impose ni n'a force de loi. Une bibliothèque n'existe que par la volonté d'un élu à un moment particulier et peut cesser d'exister par simple délibération. C'est ainsi qu'on arrive, malgré les tonnes de "caisses à outils" qui existent, textes de références, normes internes etc..., à une situation où une bibliothèque peut dériver, en termes d'objectifs, dans un sens ou un autre au gré des changements d'élus, des modifications territoriales, des directions d'équipe, des situations budgétaires, des baisses d'effectifs, des recrutements de gens plus ou moins compétents etc...

 

Rentrer ici en se disant qu'on va œuvrer au développement de la lecture publique sans penser à cette diversité de situations, qui est notre boulet principal mais parfois aussi notre chance, c'est se préparer à bien des désillusions. Ce métier exige de comprendre, dès le départ, que si ça ne marche pas ici, il faudra avoir la volonté d'aller voir ailleurs, et parfois plusieurs fois dans une carrière. Il ne sert à rien de s'accrocher. Un bibliothécaire est né avec une valise sous son lit.

 

Sans cette mobilité, il arrivera qu'il pourrisse sur place, en s'occupant de sa petite famille, de tondre sa pelouse et de changer la Laguna tous les deux ans. Le problème c'est que les fonctionnaires que j'ai hélas connu dans ces situations d'immobilisme consolateur, finissent toujours par prioriser leur vie personnelle, familiale, associative ou autre, à leur vie professionnelle. Et de ceux là il ne faut pas attendre grand-chose en termes d'investissement professionnel. La mer est triste mais calme. Et malheur à celui qui crée la vague. Chez ces gens là on ne déplace pas une RTT pour une animation. Et effectivement, si, en plus, ça marche, le risque est trop grand de devoir rééditer la chose. Et là on ne sait plus où on va.....

 

Alors, si tu le peux, bouge ! :wink:

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Alors, tout d'abord, je n'ai jamais affirmé que "le métier ne fixait pas d'exigence" ou que la culture du métier "consiste à ne pas trop en faire".

J'ai juste fait part de mon expérience perso et soulevé quelques questions pour essayer de comprendre.

Par contre, d'après ton message, cet immobilisme semble monnaie courante, ce que m'avaient déjà confirmé nombre de collègues d'autres structures.

C'est non seulement très triste (car la perspective de passer une vie entière à regarder la pendule n'est pas très jouissive) mais c'est aussi un scandale en terme d'utilisation d'argent public !

Et comment peut-on s'y habituer, se résigner à n'avoir comme échappatoire que la fuite vers une autre collectivité (en espérant que la situation ne sera pas la même) ?

Je n'ai pas envie de me résigner ! Je souhaite exercer ce métier là où j'ai été recruté... Simplement, si des collègues ont des expériences de ce type avec des victoires remportées sur cet immobilisme destructeur... je suis preneur !

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Cet immobilisme est monnaie courante mais ne concerne que rarement a totalité des membres d'une équipe. Après c'est une question de rapports de force et de management. Les immobiles ont la particularité d'être contagieux...

 

Je peux te confirmer que pour certaines personnes, attendre en regardant la pendule et en effectuant ses tâches de façon répétitive et sans motivation, ça s'appelle simplement "gagner sa croûte", et qu'on trouve ça partout, dans tous les corps de métiers. Et cela concerne des millions de gens...Pour eux l'immobilisme n'est pas nécessairement destructeur. Il est intégré. C'est pour les autres qu'il est destructeur... 

 

Pour l'argent public, point de souci, le travail est tout de même fait. Mais il y manque un peu de motivation...

 

La mobilité n'est donc pas une échappatoire ou une fuite, c'est une stratégie parfaitement normale dans la FPT en général. Cela fait en quelque sorte partie du boulot, plan de carrière ou pas. Chez nous on ne demande pas une mutation, on la trouve soi-même. Souhaiter continuer à travailler là où as été recruté n'est pas une stratégie dynamique, c'est plutôt une forme d'avancée discrète vers une forme d'immobilisme basé sur un perpétuel "ça ira mieux demain".Tu connais l'histoire du type qui tombe d'un immeuble et qui, à chaque passage d'un étage, se dit : jusqu'ici tout va bien... 

 

D'ailleurs, qu'as tu fait en quittant l'EN, sinon un choix de mobilité ?

 

A moins qu'il ne soit possible de faire bouger les choses, effectivement. Mais là tout dépend de ton problème précis (tu parles de placardisation...), de ta structure, de ton statut etc....bref, d'un contexte que je ne connais pas.  A chaque situation ses solutions, il n'y a pas de recette miracle. Seulement des généralités, que je laisse le soin à d'autres de t'apporter.

 

Bonne chance :)

Modifié par Ferris
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Bonjour,

 

Déjà, pour répondre à la question première de réseaux sociaux, je rajouterai à la réponse de Louve qu'il y a tout simplement Facebook, il y a plusieurs groupes de bibliothécaires dans lesquels on peut voir passer des offres et puis également partager avec d'autres nos questionnements ou soucis quotidiens. Il y a aussi Biblioemplois pour recevoir les offres dans sa boîte mail :)

 

Ensuite, je suis assez d'accord avec ce qui a été dit sur la FPT, il ne sert à rien de fermer les yeux et si l'on veut avoir un poste stimulant il ne faut pas hésiter à bouger... parfois ça ne sert à rien mais parfois si ! C'est sur que c'est triste mais on ne peut pas passer son temps à se lamenter ;) il faut oser être acteur de sa vie professionnelle et tant pis si ça équivaut à perdre ses illusions... Le tout est de garder l'espoir et le moral !!! Allez, hauts les cœurs et bonne chance CoouakaNat !

Modifié par Karine F
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  • 2 weeks later...
Amandine Jacquet

Juste sur la question des réseaux sociaux : les bibliothécaires y sont assez présents et il est toujours bon d'entretenir et de développer son réseau.

Donc à mon avis, dans l'ordre de fréquentation par les bibliothécaires : Facebook, Twitter, Linkedin, Instagram, Pinterest...

Les 3 premiers sont déjà un bon début pour bien entretenir son réseau.

Bonne recherche d'emploi et de développement de réseau !

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