Epsy Posté(e) le 14 janvier 2018 Share Posté(e) le 14 janvier 2018 Le 11/01/2018 à 20:26, Paugo a dit : Dans les 2 structures, j'ai toujours vu les cadres A rester à toutes les fermetures et être présents très tôt les matins...très rarement ils finissent leur journée au plus tôt...ils sont bien au delà des 39h/semaine!! J'ai oublié de préciser également que le matin il m'arrive très souvent d'arriver le plus tôt possible pour préparer la venue d'une classe, une réunion, pouvoir faire du travail interne en vue d'une journée de service public qui s'annonce chargée... Je confirme ça : les A avec lesquels je travaille sont tenu(e)s de rester jusqu'à la fermeture (il y a 3 A "chez nous" donc ils s'organisent entre eux). J'arrive parfois avant eux le matin en revanche mais là on va dire que ça relève davantage de mes propres choix, arrivant moi-même assez tôt (le bonheur de la médiathèque vide et silencieuse, sans usagers... et sans collègues Indescriptible. Et ça même si c'est pour s'occuper de la boite de retour et ranger les docts de la journée de la veille). Et s'il y a un(e) A qui part en nous laissant qu'entre B/C, même en s'excusant, tu peux être sûr(e) qu'on le remarque (surtout si c'est le.la même). De la même manière, il y a souvent un A lors des animations en soirée : même si ce n'est pas systématique, c'est quand même très souvent le cas. Et c'est eux qui sont un peu comme la variable d'ajustement si personne ne souhaite faire telle animation ce soir-là (une obligation de soirée par an par agent sur la sacro sainte fiche de poste. Mais il y a plus de soirées que d'agents, le reste c'est donc sur la bonne volonté). Ces soirées sont théoriquement récupérables y compris pour les A, mais ont souvent du mal à les récupérer vu les plannings et font souvent une croix dessus. Les samedis. Je suis toujours un peu perplexe en lisant les "droit à un samedi /2" "droit à un samedi/3" dans le mois, que ce soit ici ou dans les offres de recrutement. J'ai toujours conçu mon boulot = du mardi au samedi, même si ça fait râler mes proches. J'utilise souvent l'argument de Louve sur ce point : on est loin d'être les seuls dans ce cas-là il me semble, c'est dingue les gens/services qui restent bloqués là-dessus. Et même là, où je travaille certains dimanches, on nous incite fortement à nous le faire payer plutôt que de le récupérer sur un samedi (parce que pour le A qui fait les plannings, c'est la m...). En tout cas, les congés le samedi sont exceptionnels, sauf s'ils sont compris dans une semaine complète de congés. Sinon, pour revenir à la question de départ d'Aurem : les A sont souvent appelés à aller à tel rdv, telle inauguration, tel truc chiant avec les élus / services de la ville / partenaires. Et le fait que ce rdv ait lieu le lundi ne les choquent pas le moins du monde, même si tu as travaillé tout le samedi précédent. Idem si c'est une réunion à 20h. Je ne connais que de loin ces contraintes, mais en tout cas il semble qu'il faille s'adapter aux contraintes horaires d'ouverture de la bib et aux horaires des divers services de la ville et aux disponibilités des uns et des autres. D'où le travail hors horaires d'ouverture. Ha et je rebondis également sur les ouvertures en "service réduit" : peut-être que ça convient très bien à Aurem (en tant qu'usager) parce qu'Aurem doit aussi avoir les clés pour utiliser les services de la médiathèque sans trop avoir à passer par le personnel. Mais les médiathèques accueillent un public très diversifié et ceux qui rament à faire telle ou telle tâche sont très, (mais très) nombreux. On ne l'affiche pas chez nous, mais entre midi et deux, nous sommes en équipe restreinte. Heureusement qu'il y a moins de public, sinon on n'y arriverait pas. Et ça arrive régulièrement que nous soyons tout de même obligés de leur demander de revenir à 14h si le besoin prend trop de temps (le dernier, datant de... cette semaine, ce qui prouve bien que c'est régulier : une dame devant envoyer un email à un service de l'Etat, ne se souvenant plus de ses identifiants et de ses mots de passe de boite mail, ayant de gros soucis orthographique voire illettrisme. Impossible de l'accompagner de A à Z, il n'y aurait eu personne à l'accueil pendant 45 mns minimum). Epsy. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Louve Posté(e) le 14 janvier 2018 Share Posté(e) le 14 janvier 2018 il y a 5 minutes, Epsy a dit : Sinon, pour revenir à la question de départ d'Aurem : les A sont souvent appelés à aller à tel rdv, telle inauguration, tel truc chiant avec les élus / services de la ville / partenaires. Et le fait que ce rdv ait lieu le lundi ne les choquent pas le moins du monde, même si tu as travaillé tout le samedi précédent. Idem si c'est une réunion à 20h. Je ne connais que de loin ces contraintes, mais en tout cas il semble qu'il faille s'adapter aux contraintes horaires d'ouverture de la bib et aux horaires des divers services de la ville et aux disponibilités des uns et des autres. D'où le travail hors horaires d'ouverture. Oh que oui! Et ces moments là sont nécessaires car l'informel, bien souvent, permet de faire passer des infos de remettre sur le tapis un projet. Et puis il faut être visible. Sans oublier les rendez-vous avec le service des marchés pour être sûre que nous sommes sur la même longueur d'onde (priorité au service et s'assurer que ce n'est pas le moins-disant au niveau prix qui le remportera). Et pour les soirées, oui, un cadre est systématiquement présent et la majeure partie du temps j'y suis aussi. il y a 10 minutes, Epsy a dit : Les samedis. Je suis toujours un peu perplexe en lisant les "droit à un samedi /2" "droit à un samedi/3" dans le mois, que ce soit ici ou dans les offres de recrutement. Itou! C'est pour cela que désormais je dis systématiquement: embaucher des contrats précaires qui travailleront le samedi pour votre confort, c'est non. Vous percevez la NBI accueil, c'est pour accueillir le public, et le public vient quand il ne travaille pas. Vous vous plaignez des non-remplacements de poste? Comment voulez-vous convaincre le maire de votre utilité si on prouve qu'une bibliothèque fonctionne avec des services limités, restreints? Et enfin: je comprends que cela ne vous convient pas; n'hésitez pas à postuler sur d'autres postes tels que agent d'accueil à l'hôtel de ville, au musée, à la piscine... postulez aux archives, en BU. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 14 janvier 2018 Share Posté(e) le 14 janvier 2018 Il y a 3 heures, Louve a dit : les A sont souvent appelés à aller à tel rdv, telle inauguration, tel truc chiant avec les élus / services de la ville / partenaires. Et le fait que ce rdv ait lieu le lundi ne les choquent pas le moins du monde, même si tu as travaillé tout le samedi précédent. Idem si c'est une réunion à 20h. (...) C'est une nécessité de service pour les cadres décideurs (les B aussi), et pas seulement en bibliothèque. Et en échange ils ont l'IFTS. Son montant varie selon le corps et le grade de l'agent et selon le supplément de travail fourni et l'importance des sujétions auxquels l'agent est appelé à faire face dans l'exercice de ses fonctions. Le montant moyen pour un bibliothécaire est de 1078 euros environ, mais ça peut aller jusqu'à 8 fois le taux de base de ta catégorie. Certains considèrent que ça les rend corvéables à merci, d'autres qu'ils sont plutôt gagnants à tous les coups si la collectivité n'abuse pas dans les trucs style réunion le lundi ou les soirs etc...A un taux de 4 ou 5 ça devient deja assez juteux. Au taux de 8 c'est plus une prime c'est un salaire... Donc, derrière l'image du cadre A dévoué et omniprésent, il y a aussi le fonctionnaire qui compte ses sous mais pour qui l'IFTS constitue une obligation de présence. Priorité au service nous dit Louve. Et je ne doute pas un seul instant de sa motivation. Mais soyons honnêtes jusqu'au bout aussi.... Il y a 3 heures, Epsy a dit : les A avec lesquels je travaille sont tenu(e)s de rester jusqu'à la fermeture (il y a 3 A "chez nous" donc ils s'organisent entre eux). Intéressant. J'aimerais savoir s'ils touchent tous les trois l'IFTS au même taux... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Louve Posté(e) le 14 janvier 2018 Share Posté(e) le 14 janvier 2018 (modifié) il y a 9 minutes, Ferris a dit : Priorité au service nous dit Louve. Et je ne doute pas un seul instant de sa motivation. Mais soyons honnêtes jusqu'au bout aussi.... je suis malheureusement dans une collectivité qui ne chouchoute pas ses cadres (certains jours, je me dis que je suis maso... m'enfin c'est un autre sujet) et dans mon cas, pas de RIFSEEP ni d'IFTS. Je perçois tout de même la NBI direction et la prime de conservateur à taux plein mais rien de plus. Et pour les heures: obligation de faire 7h48/jour et tout ce qui est fait avant 9h ou après 18h n'est pas compté donc pas récupéré ni payé! Au nom de "l'exemplarité et par respect pour les agents". Je rame pour que ça change. Modifié le 14 janvier 2018 par Louve Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 14 janvier 2018 Share Posté(e) le 14 janvier 2018 (modifié) Si par prime de conservateur à taux plein, il s'agit de l'ISCB, c'est normal que tu ne touches rien d'autre car Il n’est pas possible de cumuler cette prime avec un autre régime indemnitaire pour compenser des travaux complémentaires. Par ailleurs cette indemnité, a taux plein, est d'environ 8000 euros, taux inchangé depuis 2011. Si on y ajoute tes 30 points de NBI Direction, Tu m'excuseras de ne pas pleurer, je n'ai plus de mouchoirs...et au prix que ça coûte... Par contre en cas de versement du montant maximum à l'un des agents, les taux des autres bénéficiaires sont d'autant réduits. Heureusement que tu es la seule concernée. Un petit coup d'oeil : http://www.cdg14.fr/fr/remuneration/elements-facultatifs-de-la-remuneration/tableaux-recapitulatifs-des-primes/fichiers/PRIMES FILIERE CULTURELLE SECTEUR PATRIMOINE_4_1635.pdf Qui parlait de bouffer des nouilles tous les soirs ? Modifié le 14 janvier 2018 par Ferris Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Louve Posté(e) le 14 janvier 2018 Share Posté(e) le 14 janvier 2018 il y a 2 minutes, Ferris a dit : Si par prime de conservateur à taux plein, il s'agit de l'ISCB, c'est normal que tu ne touches rien d'autre car Il n’est pas possible de cumuler cette prime avec un autre régime indemnitaire pour compenser des travaux complémentaires. Par ailleurs cette indemnité, a taux plein, est d'environ 8000 euros, taux inchangé depuis 2011. Si on y ajoute tes 30 points de NBI Direction, Tu m'excuseras de ne pas pleurer, je n'ai plus de mouchoirs...et au prix que ça coûte... Certes, et je ne me plains pas. Mais dans ma collectivité le régime indemnitaire est plus favorable. Et c'est bien pour cela que je perçois l'ISCB. Je gagne bien ma vie, c'est un fait. Mais en regard, je bosse. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Epsy Posté(e) le 14 janvier 2018 Share Posté(e) le 14 janvier 2018 il y a une heure, Ferris a dit : Intéressant. J'aimerais savoir s'ils touchent tous les trois l'IFTS au même taux... Aucune idée... Ce que je sais en revanche c'est que personnellement je ne touche pas la NBI, et ce même si dans les faits je fais plus de 50% de service public. Donc ce n'est pas un argument que l'on pourrait m'opposer. Mais j'avoue ne pas m'être penchée sur ce bord... que sont les primes, tout ce que je sais c'est qu'il y a une inégalité très forte entre les "anciens d'avant la fusion" et les "nouveaux" (évidemment, je fais partie de la seconde catégorie comme vous l'avez compris ;-) ), avec des primes qui étaient accordées du temps où le personnel était communal, puis supprimées pour les nouveaux agents intercommunaux (le but étant qu'à terme nous en ayons - tous - moins). Breeeef. Epsy. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Louve Posté(e) le 14 janvier 2018 Share Posté(e) le 14 janvier 2018 il y a 14 minutes, Epsy a dit : tout ce que je sais c'est qu'il y a une inégalité très forte entre les "anciens d'avant la fusion" et les "nouveaux" c'est surtout ça le problème. Et il est beaucoup plus fréquent qu'on ne le pense Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 14 janvier 2018 Share Posté(e) le 14 janvier 2018 (modifié) C'est exact. Particulièrement en zone rurale, les élus locaux pouvaient être particulièrement genereux, avec de grosses disparités locales certes et tout aussi injustes, mais souvent compensées par des avantages en nature, des avantages horaires, une "compréhension", voire une complicité, qui consistait souvent à fermer les yeux sur certaines pratiques,etc...tendance d'autant plus renforcée par le manque d'encadrement. Bernard parlait de structures où le manque d'encadrement (et donc aussi de references (car le DGS est aussi là pour informer les élus de ce qui est légal ou pas...) amenait ls fonctionnaires à se retrouver avec des élus comme décideurs directs... Chez nous depuis la fusion, c'est ce qui est le plus mal vécu : tout est devenu cadré et égalitaire, l'élu local lui-même est cadré aussi par l'interco et le Conseil communautaire impose clairement un retour à des comportements plus statutaires. Pour les primes on est allé assez vite vers des taux moyens. Globalement beaucoup y ont perdu. Par ailleurs si on prend la question des promotions et des inscriptions au tableau d'avancement, Il ne peut être prononcé que dans la limite d'un ratio déterminé par application d'un taux de promotion à l'effectif des fonctionnaires pouvant être promus. Or ce taux est fixé par l'assemblée délibérante de la collectivité et non plus par communes. Modifié le 14 janvier 2018 par Ferris Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Atari TR Posté(e) le 21 novembre 2018 Share Posté(e) le 21 novembre 2018 Bonjour à tous J'ai lu avec attention les messages de ce sujet et c'est vraiment passionnant de suivre ce débat et de lire les retours d'expériences... Je suis actuellement en plein questionnement car, dans la médiathèque dans lequel je travaille, nous traversons une phase de désinvestissement de notre direction et la colère gronde dans les équipes. La personne en charge du réseau de lecture publique a décidé de ne plus travailler le samedi, sous prétexte de quelques réunions le lundi. Dans la foulée les cadres A ont demandé et obtenus des aménagements de temps de travail et viennent désormais le lundi (alors qu'aucun établissement du réseau n'est ouvert ce jour-là). Pour certains ils récupèrent le mercredi, pour d'autre le samedi... De même ils ont décidés entre eux qu'un cadre A n'était plus nécessaire pour assurer les fermetures tardives liées à nos nombreuses animations. Dans le même temps on demande aux agents de ne plus partir à 16h les mercredis et samedis (alors que le système de roulement fonctionnait très bien jusque là) en arguant que ce sont les jours les plus chargés. En temps que cadre intermédiaire ce double discours me gène beaucoup, et j'ai bien du mal à expliquer à mon équipe ces privilèges (pour reprendre le terme de Ferris, mais c'est aussi comme ça que je le ressens aussi). Dans les équipes les collègues sont obligés de demander un temps partiel pour ne pas travailler le mercredi ou le samedi, afin de s'occuper de leurs enfants, petits-enfants ou parents malades. Ces collègues, dont le salaire n'est déjà pas mirobolant, sont contraints de rogner encore dessus et ne comprennent pas comment la direction peut s'octroyer de tels aménagements. Voila j'aurai souhaité avoir vos avis sur cette situation qui risque de devenir explosive et met à mal la cohésion du service. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 21 novembre 2018 Share Posté(e) le 21 novembre 2018 il y a une heure, Atari TR a dit : La personne en charge du réseau de lecture publique a décidé de ne plus travailler le samedi, sous prétexte de quelques réunions le lundi. Chez nous aussi, depuis 2018 la directrice du réseau travaille le lundi, seule, à la place des samedis. Elle ne l'a pas justifié, c'est une décision unilatérale. Elle n'a pas étendu cette mesure à d'autres. Elle en a le droit, effectuant ses 35h et pouvant si besoin était de justifier des rencontres avec des partenaires (fermés le samedi), des élus etc...Mais elle n'a pas à se justifier. Par ailleurs une révision des horaires d'ouverture a eu lieu en milieu d'année et depuis la rentrée, les matinées publiques ont été supprimées, mais la bibliothèque n'est ouverte que jusqu'à 18h. C'est le petit cadeau aux personnels qui veulent pouvoir faire leurs courses tranquillement, ou aller chercher les enfants (en roulement 17h/18h). On se retrouve donc avec une situation inédite : la bibliothèque tête de réseau est la moins ouverte de toutes les structures (17h hebdo au lieu de 21/22h pour les annexes.) Par ailleurs, pour permettre quelques souplesses ici et là pour les personnels titulaires, elle a bourré la structure de bénévoles non formés depuis 2 ans. Sinon elle n'avait plus de marge de manœuvre (cas actuel par exemple : 1 congé maternité, 1 agent en arrêts successifs très longs pour dépression entrecoupés de quelques courts retours pour conserver ses droits). Démagogie, forte perte de qualité d'accueil, secteurs sans personne physique pour accueillir, déprofessionnalisation de la structure, manque de suivi, courses aux privilèges en interne etc....Le résultat est evident :Les erreurs se multiplient (inscriptions, réservations...), les délais augmentent pour tout le réseau. Et malgré la baisse des effectifs sur le terrain, des budgets, et les plannings tirés par les cheveux, elle vient d'annoncer fièrement sur le site 80 animations pour la saison 2018/2019. Ce qui est proprement délirant. il y a une heure, Atari TR a dit : Dans les équipes les collègues sont obligés de demander un temps partiel pour ne pas travailler le mercredi ou le samedi, Là c'est une autre question, déja débattue cent fois sur ce forum. Quand on choisit ce métier on en accepte les contraintes. Courir après des exonérations d'horaires qui nous rapprochent des horaires administratifs est déja une vague de fond qui arrive sur nos côtes depuis quelques années. Evidemment, au moment où il est question de travailler le dimanche, il assez paradoxal de voir des gens se battre dans les équipes pour avoir leurs mercredis et leurs samedis. Mais c'est un autre débat. Ce qui n'excuse en aucune façon les privilèges que s'octroient certains cadres dirigeants. Mais il faut se souvenir qu'un privilège accepté par l'Autorité territoriale "dans l'intérêt du service", n'est plus un privilège, c'est un droit. Et il est accordé en fonction des missions et non du grade. La seule différence c'est que le directeur défend ce droit directement devant le DGS, sans avoir à se justifier auprès de son equipe, et donc sans témoin ni contradicteur, alors que les autres, cadres ou pas, doivent d'abord le défendre auprès du directeur. Vive le statut de la Fonction publique ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
B. Majour Posté(e) le 21 novembre 2018 Share Posté(e) le 21 novembre 2018 il y a 18 minutes, Ferris a dit : sans avoir à se justifier auprès de son équipe, Vraiment sans avoir à se justifier ? Même si on fait remonter le problème lors des réunions hebdomadaires. Même si on contacte un syndicat pour monter un courrier à destination des élus ? Parce qu'un mouvement de grogne, c'est le prélude à une grève et autant s'en donner les moyens pour que cesse les petites avantages des chefs lorsqu'ils mettent à mal le service. Les conditions de travail, ça fait partie du service. Si les agents en sont à prendre des mi-temps, alors il y a effectivement un gros problème sur l'organisation du service. Et cette organisation relève de la compétence des chefs. Le mouvement de grogne, et de grève aussi. Et il est évident que les élus vont devoir intervenir sur ce problème et poser des questions aux chefs. Au final, ils vont devoir rendre des comptes à leur tour. C'est tout le bonheur de la fonction publique, comme le dit Ferris. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Louve Posté(e) le 21 novembre 2018 Share Posté(e) le 21 novembre 2018 (modifié) Il y a 2 heures, Atari TR a dit : La personne en charge du réseau de lecture publique a décidé de ne plus travailler le samedi, sous prétexte de quelques réunions le lundi. Dans la foulée les cadres A ont demandé et obtenus des aménagements de temps de travail et viennent désormais le lundi (alors qu'aucun établissement du réseau n'est ouvert ce jour-là). Pour certains ils récupèrent le mercredi, pour d'autre le samedi... De même ils ont décidés entre eux qu'un cadre A n'était plus nécessaire pour assurer les fermetures tardives liées à nos nombreuses animations. Ne connaissant pas précisément la situation, je me garderai bien de juger. Pour mon cas personnel (conservatrice, directrice du réseau), je travaille du lundi au samedi; le lundi est très important (et je suis plus efficace) pour tout le travail administratif, les rendez-vous, etc... Pour le reste de la semaine, un cadre A (je participe au roulement) est systématiquement présent jusqu'à la fin de l'accueil du public soit 19h en période ordinaire et la toute fin pour les activités tardives. Il y a 2 heures, Atari TR a dit : Dans les équipes les collègues sont obligés de demander un temps partiel pour ne pas travailler le mercredi ou le samedi, afin de s'occuper de leurs enfants, petits-enfants ou parents malades. Ces collègues, dont le salaire n'est déjà pas mirobolant, sont contraints de rogner encore dessus et ne comprennent pas comment la direction peut s'octroyer de tels aménagements. Pour les temps partiels de droit (jusqu'aux 3 ans du dernier mouflet, aidant familial...), je ne valide pas un mercredi ou un samedi complet: c'est soit 1/2 samedi, 1/2 mercredi soit un jour entier à un autre moment de la semaine, ou même 2 1/2 journées. Pour les temps partiels de convenance personnelle: pas le mercredi ni le samedi. Ce sont objectivement nos journées les plus chargées et il est inconcevable de hurler aux cadences infernales quand on est en effectif réduit les jours où on a le plus de monde. Pas nécessairement compris, entendu, accepté de l'ensemble du personnel mais peu m'importe: vous travaillez en bib, et une bib se doit d'accueillir le public quand il peut venir, pas quand ça vous arrange. Modifié le 21 novembre 2018 par Louve Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Atari TR Posté(e) le 21 novembre 2018 Share Posté(e) le 21 novembre 2018 Rebonjour Merci beaucoup de vos retours, cela me permet déjà d'y voir plus clair... Louve : Pour nos temps partiels ils sont complétés par des agents vacataires compétents donc cela n'impacte pas la qualité du service public, même les jours de forte affluence Effectivement je suis de ceux qui considère que notre temps de travail doit être étudié en fonction du public et de ses usages, et que notre métier implique d'être présents les jours d'affluence (en l’occurrence le mercredi et le samedi). Notre petit confort personnel ne doit pas passer au premier plan (même si rien n'empêche de préserver une certaine qualité de vie pour les agents, les deux peuvent être compatibles avec une bonne gestion), c'est pourquoi je m'interroge aujourd'hui sur cette organisation à deux vitesses qui va clairement à l'encontre de ces préceptes que je croyais fondamentaux (mais peut-être avais-je trop d'illusions également De plus j'ai l'impression que c'est dévastateur pour la motivation des équipes... Effectivement certains commencent à parler de grève ou d'actions collectives car ils ont le sentiments que les raisons de service sont parfois instrumentalisées. Effectivement personne se semble se soucier du public dans toute cette histoire... Et c'est bien triste Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Louve Posté(e) le 21 novembre 2018 Share Posté(e) le 21 novembre 2018 il y a 19 minutes, Atari TR a dit : Louve : Pour nos temps partiels ils sont complétés par des agents vacataires compétents donc cela n'impacte pas la qualité du service public, même les jours de forte affluence Effectivement je suis de ceux qui considère que notre temps de travail doit être étudié en fonction du public et de ses usages, et que notre métier implique d'être présents les jours d'affluence (en l’occurrence le mercredi et le samedi). Je n'ai pas de budget vacataire donc le problème est réglé. Cependant, il y a maintenant une presque vingtaine d'années, j'ai travaillé dans une bib où il y avait des vacataires: mal payés, mal considérés, ils étaient utilisées comme bouche-trou pour que Machinette, TrucMuche & Cie puissent profiter de leur petit confort et ça me hérissait. Dans mon cas : à ma prise de poste, on m'avait prévenue qu'en tant que directrice de bibliothèque j'avais interdiction de travailler le lundi (fait de gloire de la secrétaire syndicale anti-cadre) et que même je devais montrer l'exemple en faisant un boulot d'adjoint du patrimoine en plus de mon boulot (bin oui je suis bien payée, non?). Je n'ai pas adhéré, ai vu directement avec ma hiérarchie pour travailler aussi le lundi en demandant à ce que l'on me fasse confiance sur mon organisation. Le fait d'avoir imposé la présence d'un cadre A pendant toute la durée d'accueil du public a légitimé et appuyé mon discours. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 21 novembre 2018 Share Posté(e) le 21 novembre 2018 Il y a 3 heures, Louve a dit : on m'avait prévenue qu'en tant que directrice de bibliothèque j'avais interdiction de travailler le lundi (fait de gloire de la secrétaire syndicale anti-cadre) et que même je devais montrer l'exemple en faisant un boulot d'adjoint du patrimoine en plus de mon boulot Qui a pu proférer une telle énormité ? Un représentant syndical ? C'est honteux d’interpréter les textes de cette façon ! Il y a 4 heures, B. Majour a dit : Vraiment sans avoir à se justifier ? Evidemment, elle dira qu'elle en a besoin vu sa charge de travail, n'importe quel argument fera l'affaire. Idem au niveau du DGS, qui n'a pas intérêt à se mettre à dos ses cadres dirigeants, c'est évident. Maintenant ce que tu proposes, c'est à dire se mettre en grève, c'est douteux. Bien sur, un rendez-vous aux RH, un petit soutien syndical et c'est parti. C'est surtout parti pour les emmerdes puissance maximum. Le problème c'est que ça ne se passe jamais comme cela. Si tu m'avais bien lu, tu verrais qu'il y a toujours de petites contreparties données à certains"en échange", ce qui maintient une forme d'équilibre de la structure, tout en divisant l'équipe (et une équipe divisée ne se met pas en grève). Les chefs d'équipe "a privilèges" sont souvent des manipulateurs hors pair, ils connaissent toutes les combines, diviser pour régner notamment. C''est un boulot d'équilibriste. Soutenue par la hierarchie, qui n'a pas envie non plus qu'on mette en avant le manque d'effectifs etc...,elle a de fait les pleins pouvoirs. Et si ça chipote en interne, attention : En application des dispositions de l'article 28 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires, tout agent public est sous les ordres de son chef de service et doit remplir la mission qui lui est confiée. C'est donc le principe d'obéissance aux ordres écrits et oraux du supérieur hiérarchique, et on peut vite tomber dedans. Sur l'obligation de prendre des temps partiels, je ne me prononce pas, car tout le contexte n'est pas donné. Le terme "obligation" soit être explicité. Formulé comme cela c'est illégal et les RH ne devraient pas valider un planning comme ça. Il y a peut-être des compensations ou certaines souplesses, facilement organisables sur du temps annualisé, que nous ignorons. Là on sait qu'il y a des vacataires, comme chez nous des benévoles. L'argument a pu porter, je l'ignore. La vraie question c'est effectivement les équipes qui organisent leur temps interne en se fichant que le public n'ait que les miettes. Comme le déplore Atari dans sa dernière intervention. Le problème c'est qu'en soutenant ce type d'organisation, les élus montrent aussi que l'intérêt du public, notamment les aspects qualitatifs de l'accueil, n'est pas une priorité. Après tout la bibliothèque est ouverte, on reçoit les gens, donc le service public est assuré. Le reste est question d’interprétation. Et la plupart s'arrêtent là. Si en 14, on avait pu discuter tactique, stratégie, permissions et partage des tâches avec le gradé qui donnait un coup de sifflet et criait "à l'assaut", en restant le dernier dans la tranchée pour voir s'il n'y avait pas un planqué (a part lui) qui refusait d'obeir, y aurait pas eu 18 millions de morts. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Louve Posté(e) le 21 novembre 2018 Share Posté(e) le 21 novembre 2018 il y a 6 minutes, Ferris a dit : Qui a pu proférer une telle énormité ? Un représentant syndical ? C'est honteux d’interpréter les textes de cette façon ! Et oui, Ferris, et oui, je l'ai entendu! Tout comme j'ai entendu "moi je vous préviens, je claque des doigts et toute la bib est en grève. Et n'oubliez pas que j'ai réussi à faire virer la directrice qui voulait travailler le lundi" Les relations ne sont pas fluides, aisées... il y a 9 minutes, Ferris a dit : Sur l'obligation de prendre des temps partiels, je ne me prononce pas, car tout le contexte n'est pas donné. Le terme "obligation" soit être explicité. Formulé comme cela c'est illégal et les RH ne devraient pas valider un planning comme ça. Il y a peut-être des compensations ou certaines souplesses, facilement organisables sur du temps annualisé, que nous ignorons. Là on sait qu'il y a des vacataires, comme chez nous des bénévoles. L'argument a pu porter, je l'ignore. Effectivement, nous ne connaissons pas tout. Quand je vois les difficultés de compréhension des agents et même de certains cadres quand à la loi sur les 35h... je me dis que tout ne doit pas être aussi simple. Et sur les avantages, chacun a tendance à voir ce qu lui paraît plus intéressant chez l'autre. Un exemple: la médiathèque bénéficie d'un régime dérogatoire afin d'assurer les 39h30 d'ouverture au public. Nous avons des nombreuses demandes d'autres services pour venir travailler chez nous car plus simple, moins fatiguant... Bizarrement, dès que les agents en question font une immersion, ils ne veulent plus venir... La dernière en date est une ATSEM qui a verdi quand elle a compris qu'elle n'aurait plus les vacances scolaires, les mercredi et le samedis. Et ce confort là passait avant tout le reste! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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