Java Posté(e) le 4 novembre 2017 Share Posté(e) le 4 novembre 2017 Bonjour, Nous avons aujourd'hui près de 3000 DVD dans les bacs et devons très prochainement procéder à un désherbage. Il va de soi que les films ou films documentaires qui sortent trop peu seront éliminés, ainsi que les DVD rayés. Nous n'avons pas le droit de les vendre à notre braderie annuelle vue notre législation, nous procéderons donc à un pilon. Il nous faut désherber aussi sur ce support pour gagner de l'espace, pour mettre mieux la collection en avant. Cela permettra aussi un récolement. Comment avez-vous procédé? Sachant que nous ne serons pas en mesure d'effectuer de rachats en 2018. Sachant que c'est au retour des documents qu'un DVD illisible ou abîmé nous est signalé. Merci pour vos retours d'expérience! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 4 novembre 2017 Share Posté(e) le 4 novembre 2017 Il y a 2 heures, Java a dit : Nous n'avons pas le droit de les vendre à notre braderie annuelle vue notre législation, nous procéderons donc à un pilon. D'après l'ENSSIB (réponse de 2015) "Vous pouvez également revendre les DVD à des particuliers - mais pas à une autre bibliothèque, car les droits de consultation et de prêt ne sont acquis que pour l'organisme acquéreur." Ce qui supposerait que la vente de DVD, comme des CD peut être organisée dans le cadre d'une braderie par exemple. http://www.enssib.fr/content/desherbage-modele-de-dossier-pour-deliberation-en-commission-culture En dehors des "illisibles", évidemment pilonnés, tout dépend de votre politique d'acquisition. 3000 DVD, melangeant doc et fiction, ne peuvent constituer un fonds de référence. Donc, en théorie, les remplacer (quand il s'agit des grands classiques du cinéma, des palmes d'or etc...) n'est pas une obligation. D'autant plus, et c'est notre cas, que ces classiques peuvent nous être prêtés à la demande par la BDP. Attention toutefois pour les documentaires, à ne pas les mettre dans le même sac que la fiction. Comme pour les livres, on n'attend pas d'un doc qu'il ait le même taux de sorties qu'une fiction. Les critères de désherbage sont donc différents. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Java Posté(e) le 5 novembre 2017 Auteur Share Posté(e) le 5 novembre 2017 Merci pour cette information concernant la vente de DVD vers les particuliers lors d'une braderie. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Java Posté(e) le 5 novembre 2017 Auteur Share Posté(e) le 5 novembre 2017 Je me suis trompée sur les chiffres. Nous possédons à ce jour et tous secteurs confondus, adultes, jeunesse et musique, près de 6000 DVD. S'agit-il "d'un fonds de référence"? Besoin de détails sur cette appellation... Merci. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 5 novembre 2017 Share Posté(e) le 5 novembre 2017 Ce n'est pas tant le nombre qui fait la différence, quoiqu'au dessous d'un certain nombre ça parait difficile, c'est la façon dont vous constituez votre fonds. L'objectif poursuivi. Et qui nécessite évidemment une certaine constance dans les moyens budgétaires. L'expression "de reference" ou "normatif" n'est peut-être pas approprié mais je n'en ai pas d'autres en magasin. Il ne s'agit pas de constituer un fonds de type INA evidemment mais de constituer son fonds sur des contenus organisés, sans se soucier de leur attractivité. Par exemple, pour la fiction, on peut avoir une vision chronologique de l'histoire du cinéma, commencer par le cinéma muet et avancer ainsi dans le temps en ayant pour chaque époque et genre un fonds disons "représentatif". Sur le western tu as différentes époques bien marquées dans le temps (les années 20, la période classique des années 50/60, ûis le spaghetti en Europe etc..., chaque époque ayant ses films ou cinéastes représentatifs, Johnn Ford, Sergio Leone etc...). Idem pour le fantastique, les séries, la comédie musicale, l'humour, le dessin animé, ne pas oublier le théâtre filmé, etc.... Certes, tu ne feras pas beaucoup de sorties sur le cinéma muet ou le western américain d'avant-guerre, ou le noir et blanc en général, mais tu auras un fonds cohérent par rapport à l'histoire du cinéma. Ce qui ne doit évidemment pas t'empêcher d’acquérir les derniers films à la mode ou assez inclassables. Tu dois jouer sur les deux tableaux en même temps : ta cohérence par rapport à ton fonds global ET tes achats d'actualité, plus attractifs. Le problème, par rapport aux livre, c'est que tu ne disposes pas de la totalité de la production, mais uniquement du fonds que des agregateurs (Colaco etc...) ont choisi pour toi, négocié les droits, et te proposent sur leur catalogue. Et si en plus tu es en marché avec un seul, c'est mal parti. C'est donc une démarche difficile, mais, même si tu sais que tu n'atteindras jamais l'objectif, cela peut valoir le coup. En ce sens ta bibliothèque représentera une référence par rapport à d'autres. Pour le documentaire, c'est plus simple : ou bien tu considères que ton fonds doc va renforcer et actualiser ton fonds doc livres et le rendre plus attractif et tu vas dans ce sens là (c'est mon cas) ou bien tu tentes une poldoc totale de type Dewey. Et là ça me parait impossible. Quand on acquiert un DVD interactif sur le permis de conduire, c'est bien pour actualiser un fonds de livres sur le sujet (même si le Code de la route papier reste une reference). Pareil pour les guides touristiques : un bon DVD, en plus d'une revue mensuelle de type Géo renforce l'attractivité et actualise ton fonds geo/tourisme/voyages sans t'obliger à acquerir chaque année la dernière édition de tel ou tel guide. Pour la musique, les concerts "live" ne sont qu'un renfort de ton fonds CD. Pour le théâtre c'est encore plus évident : le théâtre papier ne sort pas, en dehors des titres "au programme", mais tu peux faire découvrir le théâtre contemporain (et pas seulement du boulevard) par un fonds de DVD, qui existe. Et la demande est assez bonne car c'est un genre qui n'est plus présent à la télé depuis longtemps. Par ailleurs pour beaucoup de documentaires internet te permet cette actualisation, voire cet esprit "universaliste" que tu n'obtiendras jamais par acquisitions en supports divers. L'important c'est la place de ta bibliothèque sur ton territoire. Si tu es la seule à avoir les moyens de la faire, fais-le. Si tu es en réseau, faites le à plusieurs. Si un jour quelqu'un cherche vainement "Naissance d'une nation" de Griffith, de 1915, et se dit : je vais surement trouver ça chez Java. ou même "peut-être" trouver ça chez Java, tu as gagné. Tu es devenue dans l'esprit du public une bib de référence. Au moins en matière de cinéma. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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