B. Majour Posté(e) le 6 janvier 2018 Share Posté(e) le 6 janvier 2018 il y a 16 minutes, Louve a dit : Certes mais il serait intéressant que les bibliothécaires aient une information claire sur ce qui est possible ou non de faire. Je peux te répondre à ça, Louve : la SCELF est dans son droit. Donc, si elle veut faire payer, elle sera dans son droit. - Pour la pétition : 3589 à 16h00 - Hauts les cœurs! Ce samedi 6 janvier à 16h53, 3 814 signataires... - 3966 à 18 heures, il y a du mouvement, c'est sûr ! On est sur un effet boule de neige ? Qu'est-ce que ça va être si on demande à nos usagers de la signer ? Enfin, ok, je rêve. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 6 janvier 2018 Share Posté(e) le 6 janvier 2018 Vous avez la mémoire courte. Souvenez-vous des appels à la désobeissance de certains lors des débats sur le droit de prêt, ou sur les TAP. D'une part, administrativement c'est une erreur lourde de pousser des collègues à ce genre de comportement, d'autre part cela n'a rien donné. Quant à rediger une pétition et demander aux usagers de la signer, c'est la mise à pied d'office. Il faut arrêter de propager de tels fantasmes même si ça fait combatif et joliment militant sur un forum. Laissons les réseaux sociaux déblatérer à leur gré sur ces sujets, mais ne poussons pas nos collègues à la faute. Chacun réglera ça avec SON autorité territoriale et ses moyens financiers propres. On s'arrange toujours avec les réalités locales.... Et comme disait Louve : Et je suis prête à parier (mon côté "l'humain a une forte propension à la lâcheté") que ceux qui disent qu'ils ne paieront pas seront les 1ers à le faire. Evidemment, comme d'habitude. Arrêtons donc de gonfler nos petits biceps et allons voir un peu la taille des couilles de nos maires. Tout le reste n'est que du vent. Il est bien trop tard. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Louve Posté(e) le 6 janvier 2018 Share Posté(e) le 6 janvier 2018 il y a 7 minutes, Ferris a dit : Evidemment, comme d'habitude. Arrêtons donc de gonfler nos petits biceps et allons voir un peu la taille des couilles de nos maires. Tout le reste n'est que du vent. Il est bien trop tard. La SCELF est bien engagée, bien avancée mais si nos élus s'emparent de ce problème il y a un espoir aussi grand que le chas d'une aiguille mais il existe. Dans la lettre de l'ABF, Xavier Galaup parlait d'une loi sur les bibliothèques, il y a peut-être une marge de manœuvre à ce niveau là. Et sinon pour les appels à la résistance, je suis d'accord avec toi Ferris: soyons prudents et si l'un ou l'autre d'entre nous décidait de désobéir, qu'il sache au moins quels sont les risques. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
B. Majour Posté(e) le 7 janvier 2018 Share Posté(e) le 7 janvier 2018 Il y a 3 heures, Ferris a dit : Quant à rédiger une pétition et demander aux usagers de la signer, c'est la mise à pied d'office. Et signaler qu'il existe une pétition sur le Web ? Les informer que les heures du contes sont menacées ? Après tout, ça les concerne directement. Il n'est pas question de rédiger la pétition, elle est déjà en ligne. Et bien des citoyens sont en train de la signer. (Déjà plus de 4870 signatures : + 900 en quelques heures) Puisque tu es syndicaliste, tu peux m'expliquer pourquoi faire signer une pétition, ce serait la mise à pied d'office. Sous quels motifs ? J'entrevois l'idée que si l'on ne demande pas à sa hiérarchie, il y a faute. Mais pourquoi le d'office ? Tu as des précisions là-dessus. Il me semble important de le savoir. Pour l'action des maires, tu crois vraiment qu'ils peuvent faire quelque chose ? Et tu comptes informer le tien comment ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Louve Posté(e) le 7 janvier 2018 Share Posté(e) le 7 janvier 2018 Il y a 9 heures, B. Majour a dit : Et signaler qu'il existe une pétition sur le Web ? Les informer que les heures du contes sont menacées ? Après tout, ça les concerne directement. Indiquer aux usagers que nous ne pouvons pas lire tel livre lors de la séance de lecture publique car celui-ci n'a pas été déclaré en amont: LEGAL Supprimer les heures du conte après accord de la hiérarchie (DG ET élus) parce que la taxe n'a pas été prévue au budget: LEGAL Sur notre lieu de travail indiquer aux usagers qu'une pétition existe: ILLEGAL Sur le marché, la voie publique, en tant que citoyen et sans faire état de notre profession, indiquer qu'une pétition existe et les inciter à la signer: LEGAL Refuser de transmettre une facture de la SCELF (sauf si effectivement elle est nul et non avenue car nous n'avons proposé aucune lecture publique): ILLEGAL Rédiger une note circonstanciée à destination de la hiérarchie et de l'autorité territoriale sur les risques, la marge de manœuvre : LEGAL Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 7 janvier 2018 Share Posté(e) le 7 janvier 2018 Bon, je crois que Bernard a sa réponse, je peux prendre ma retraite tranquille. Merci Louve. Un petit rappel de la loi sur l'obligation de discrétion: Un agent public ne doit pas divulguer les informations relatives au fonctionnement de son administration. Cette obligation s'applique à l'égard des administrés mais aussi entre agents publics, à l'égard de collègues qui n'ont pas, du fait de leurs fonctions, à connaître les informations en cause. Et je vois mal un maire faire une proclamation écrite disant à sa population qu'il supprime des animations à 300 euros parce qu'il ne veut pas lâcher les pépètes...Même en déliberation, cela ne sera pas annoncé de façon négative, mais, comme souvent, pour préserver sa population d'une augmentation des impôts ou de l'instauration de taxes, ou, pour ce qui nous concerne, pour préserver l'égalité de tous devant le service public (sinon, il suffirait de rendre ces séances payantes, ou d'augmenter les cotisations en bib, et ça c'est pas beau....) Les responsables syndicaux restent soumis à cette obligation. Par ailleurs un petit bémol, souvent méconnu des agents, concernant une information divulguée en dehors des heures de service, ou sur la voie publique, ou à ta femme à la maison, ou au bistrot du coin (où personne ne te connait, bien sur ): Les agents publics ont l’obligation de s’exprimer avec retenue, que ce soit dans ou hors du service, afin de ne pas porter atteinte à la considération du service public ou ne pas affecter l’accomplissement ultérieur des fonctions de l’agent. Eh oui, les fonctionnaires et plus généralement les agents publics sont tenus de respecter des obligations nombreuses, tant dans leur vie professionnelle que leur vie privée, dont les manquements peuvent faire l’objet de sanction disciplinaire et être pris en compte lors de l’évaluation de leur manière de servir. Pour la mise à pied, c'était simplement une expression un peu forte, car entre l'avertissement et la révocation, il y a 9 sanctions possibles, divisés en 4 groupes. C'est le conseil de discipline qui donnera un avis en fonction de ce qu'il estime sur la gravité de la faute, avis que l'autorité territoriale n'est pas obligé de suivre d'ailleurs. Savoir aussi que petition ou pas, le devoir de réserve concerne davantage le mode d'expression des opinions que leur contenu. Même en cas de greve, un preavis doit être respecté et le contenu d'un eventuel tract sera discuté pendant ce préavis (d'au moins 5 jours). Prenons, pour le petit Bernard du fond de la classe, l'exemple extrême des Femen, à condition qu'il n'en profite pas pour se branlocher la nouillette : Même si ce qu'elles disent est acceptable sur un tract, le fait de les distribuer seins nus ne l'est pas. Alors tu remets ton soutien-gorge Bernard. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Louve Posté(e) le 7 janvier 2018 Share Posté(e) le 7 janvier 2018 Et un bibliothécaire qui fait ses lectures hors les murs, à la plage dont une plage naturiste et qui donc adopte la tenue requise? Il peut? Et accessoirement il a le droit de demander que le service de prévention lui donne la crème solaire? Bin kwoâ? C'est possible non, ce type de situation! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 7 janvier 2018 Share Posté(e) le 7 janvier 2018 (modifié) Il peut dans le cadre associatif qui adhère à la Federation française de naturisme. Je viens de vérifier : la plupart des campings et centres naturistes en France proposent une bibliothèque. J'ai trouvé ça étonnant mais plutôt sympa. Plus sérieusement, il serait possible de s'appuyer sur les "Association d' Amis de la Bibliotheque". Ce mouvement est né en 1905, presque comme l'ABF. Beaucoup de BDP s'appuient sur ces structures pour des raisons pratiques, leur fonctionnement etant beaucoup moins lourd que celui des communes et permettant par exemple l'organisation de manifestations et d'animations. Lire pour la partie historique un très vieux mémoire de 1991 (pages 19 et suivantes) : http://www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/documents/62489-les-associations-d-amis-de-bibliotheques-etat-des-lieux-et-perspectivesmemoire.pdf Prenez celle du Cher par exemple.Créée en mars 1973, l'Association des amis de la Bibliothèque du Cher aide les bibliothèques du département dans leurs actions de développement de la lecture publique, elle comporte dans ses missions : Attribution d'aides aux animations des bibliothèques des communes adhérentes. L'aide est fixée à 50% du coût total des frais de mise en valeur des documents (exposition, lecture, ...) engagés pour l'animation avec un maximum de 200 €. Elle est versée pour une animation par an. Les demandes sont instruites deux fois par an, fin mai et fin octobre. Noublions pas que Lire et faire lire s'appuie localement presqu'uniquement sur les féderation des oeuvres laiques (FOL), émanations de la Ligue de l'enseignement, l'UNAF et même la Fondation SNCF (A lire : http://www.lireetfairelire.org/content/formations-departementales-des-benevoles-aide-au-financement-24170 ). Ils ratissent très large et obtiennent des financements considérables. Ils ont aussi capté une bonne partie des subventions accordées en 2014/2015 pour les activités périscolaires. C'est le parfait lobby. Au fait, pour leurs voeux 2018 ils annoncent : Lire et faire lire et ses 17962 bénévoles vous souhaitent leurs meilleurs voeux pour l'année 2018 ! Bon, il en reste donc pas mal chez nous ! Pour nous, ce sont les institutions qu'il faut prioritairement mettre à contribution :elus locaux et départementaux, mais aussi les organismes qui y sont affiliés et abattent un énorme travail de terrain dans des domaines variés, en tous cas beaucoup plus que Lire et faire Lire, qui ne date que de 1999 et s'est attribué des missions nationales en toute indépendance: Regardons leur site sur celui de la FOL de Vendée : Lire et faire lire est un programme national éducatif d'ouverture à la lecture et de solidarité intergénérationnelle. A la demande des directeurs des structures éducatives (crèches, écoles maternelles et élémentaires, centre de loisirs, bibliothèques, relais d'assistantes maternelles, collèges, hôpitaux...) et en cohérence avec le projet éducatif et les pratiques pédagogiques, des bénévoles de plus de 50 ans offrent un une partie de leur temps libre aux enfants pour stimuler leur goût de la lecture et favoriser leur approche de la littérature. Des séances de lecture à haute voix sont ainsi organisées en petits groupes (3 à 6 enfants volontaires), une ou plusieurs fois par semaine, durant toute l'année scolaire, dans une démarche axée sur le plaisir de lire et la rencontre entre les générations. Plutôt que d'envoyer à l'abattoir chaque collègue (non naturiste), la fleur au fusil. Nous sommes fonctionnaires et devons prioritairement nous appuyer sur nos tutelles. Modifié le 7 janvier 2018 par Ferris Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Louve Posté(e) le 7 janvier 2018 Share Posté(e) le 7 janvier 2018 il y a 38 minutes, Ferris a dit : Il peut dans le cadre associatif qui adhère à la Federation française de naturisme. Je viens de vérifier : la plupart des campings et centres naturistes en France proposent une bibliothèque. J'ai trouvé ça étonnant mais plutôt sympa. Pas si étonnant finalement; le naturisme est un mouvement issu de communautés intellectuelles. il y a 43 minutes, Ferris a dit : Lire et faire lire est un programme national éducatif d'ouverture à la lecture et de solidarité intergénérationnelle. A la demande des directeurs des structures éducatives (crèches, écoles maternelles et élémentaires, centre de loisirs, bibliothèques, relais d'assistantes maternelles, collèges, hôpitaux...) et en cohérence avec le projet éducatif et les pratiques pédagogiques, des bénévoles de plus de 50 ans offrent un une partie de leur temps libre aux enfants pour stimuler leur goût de la lecture et favoriser leur approche de la littérature. Des séances de lecture à haute voix sont ainsi organisées en petits groupes (3 à 6 enfants volontaires), une ou plusieurs fois par semaine, durant toute l'année scolaire, dans une démarche axée sur le plaisir de lire et la rencontre entre les générations. Et bé! Ils ont été super efficace au niveau lobby et entrisme! Par rapport à la SCELF, on le les entend pas beaucoup: peut-être escomptent-ils être exemptés de taxe et nous ne pourrions plus alors nous passer d'eux car il seraient les seuls à pouvoir lire à voix haute? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
B. Majour Posté(e) le 7 janvier 2018 Share Posté(e) le 7 janvier 2018 Il y a 8 heures, Louve a dit : Sur notre lieu de travail indiquer aux usagers qu'une pétition existe: ILLEGAL Il y a 4 heures, Ferris a dit : Bon, je crois que Bernard a sa réponse, je peux prendre ma retraite tranquille. Merci Louve. Pas vraiment non. (ça m'est bien trop court comme explication) En quoi est-ce illégal ? Sous quel principe ? Devoir de réserve ? La définition : ( La loi n°83-634 du 13 juillet 1983) « L'obligation faite aux fonctionnaires à exprimer publiquement leurs opinions de façon prudente et mesurée, de manière à ce que l'extériorisation de leurs opinions, notamment politiques, soit conforme aux intérêts du service public et à la dignité des fonctions occupées. Le devoir ou l'obligation de réserve sanctionne une attitude, un comportement général de modération. » Ok. Tu dis devoir de discrétion : Les agents publics ont l’obligation de s’exprimer avec retenue, que ce soit dans ou hors du service, afin de ne pas porter atteinte à la considération du service public ou ne pas affecter l’accomplissement ultérieur des fonctions de l’agent. Avec "retenue"... ou de "façon prudente et mesurée". Ce n'est pas tais-toi Le problème de la SCELF n'est pas politique. Et il me semble que son action, et surtout le fait d'être nébuleux pour les bibliothèques, est tout le contraire du "conforme aux intérêts du service public". De plus son action est de notoriété publique. Et là, on me dit : indiquer le problème aux usagers, illégal ? J'avoue être un cancre, oui, et comme tous les cancres, je suis obligé de dire : eh pourquoi madame, monsieur ? Pour vous ça semble limpide. En effet, je note le sur "notre lieu de travail" qui semble indiquer une référence, que je n'ai pas. (comme beaucoup ?) Donc s'il existe un texte de loi, je serai intéressé par le connaître. Avant de communiquer ce problème à ma tutelle (parce qu'il faudra bien leur dire un jour n'est-ce pas ?) et de leur proposer quelque chose, j'ai besoin de cette information. (comme de la réponse des revendeurs, et l'accord ou non des éditeurs de mon fonds) S'il existe une loi, c'est vraiment illégal. Par contre, est-ce illégal si j'ai l'autorisation de ma tutelle ? Beaucoup de chose sont illégales... sauf si on demande l'autorisation. Question bis sur le sujet : afficher les articles de journaux sur l'action de la SCELF, est-ce illégal ? Ou bien cela tient-il de l'information due au citoyen ? Parce que cette pétition est quand même l'expression des citoyens. Et si les citoyens voient que les bibliothécaires ne bougent pas (ou gardent le silence), cela veut bien dire que ce n'est pas grave finalement... Si même les bibliothécaires s'en foutent, alors la messe est dite. Ma curiosité de cancre étant ce qu'elle est, je suis donc à me demander : comment Ferris, comment Louve vont présenter le sujet à leur tutelle ? Quelles actions ils vont entreprendre. Hum, vrai que vous n'êtes pas les seuls à pouvoir répondre à cette question. Je me tâte pour lancer une telle question à notre président ABF, et au-delà. Encore des possibilités pour étayer mon dossier SCELF pour ma tutelle, parce que je suis en train de le construire, forcément. Prévoir l'avenir pour ne pas le subir. Il y a 4 heures, Louve a dit : Et un bibliothécaire qui fait ses lectures hors les murs, à la plage dont une plage naturiste et qui donc adopte la tenue requise? Il peut? Le devoir de moralité, y compris en dehors du service : un fonctionnaire ne doit pas choquer par son attitude (alcoolisme, scandale public…), ni porter atteinte à la dignité de la fonction publique. La difficulté sera donc de ne pas choquer par ton attitude dans le camp naturiste (être nu n'est pas choquant, c'est le contraire qui l'est) mais tu ne dois pas porter atteinte à la dignité de la fonction publique (donc, il te faudra avoir un corps beau, harmonieux et bien ferme) ... et interdire toutes les photos de toi, sauf à dégainer tes petits panonceaux de signalétique indiquant "fonction publique, photos interdites". L'abonnement dans une salle de sport + les crème solaires devraient donc être à l'ordre du jour, et me paraissent justifiés ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
B. Majour Posté(e) le 7 janvier 2018 Share Posté(e) le 7 janvier 2018 il y a 41 minutes, Louve a dit : Et bé! Ils ont été super efficace au niveau lobby et entrisme! Par rapport à la SCELF, on le les entend pas beaucoup: peut-être escomptent-ils être exemptés de taxe et nous ne pourrions plus alors nous passer d'eux car il seraient les seuls à pouvoir lire à voix haute? Quoi ? Un complot généralisé ? Hum, on ne les connaissait pas avant la mission Orsenna. Qu'est-ce qu'on attend pour aller leur poser la question... et leur demander de signer la pétition ? S'intéresser à la date de création de cette association, et à leurs statuts pourrait être un préalable. (Ferris indique 1999) Ne pas présager qu'ils vont être exemptés, serait aussi intéressant. Après tout, ils ont l'oreille de notre ambassadeur de la lecture. Et puis, la SCELF ne les connaît pas, donc... => ils peuvent devenir de très bons alliés. Eux au moins n'ont pas de devoir de réserve à respecter. (comme les bénévoles... ) Si on cherche d'autres appuis, on peut aussi se pencher sur Bibliothèques Sans Frontière. Pas mal de connaisseurs de la politique dans leurs rangs. Ce n'est que quelques étapes de nos possibilités, si on se penche un peu sur un plan d'action advocacy SCELF. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Louve Posté(e) le 8 janvier 2018 Share Posté(e) le 8 janvier 2018 (modifié) Il y a 13 heures, B. Majour a dit : Ma curiosité de cancre étant ce qu'elle est, je suis donc à me demander : comment Ferris, comment Louve vont présenter le sujet à leur tutelle ? Quelles actions ils vont entreprendre. Déjà contacter la SCELF pour qu'ils explicitent très précisément les conditions générales. Par téléphone (01.53.34.97.14) puis par mail lectures-publiques@scelf.fr Je vous invite tous à le faire. Vraiment, c'est hyper important, ils ont besoin de comprendre que les bibliothèques ce ne sont pas des lieux désincarnés, qu'il y a des gens et que ceux-ci peuvent les interpeller, leur poser des questions. Une fois ces explications apportées, n, fonction des réponses apportées, j'avertirai ma hiérarchie: du coût entraîné par cette nouvelle donne des scénarios possibles: maintien des séances de lecture à vois haute, et donc nécessité d'augmenter le budget. maintien des séances de lecture à voix haute sans augmentation de budget donc suppression d'autres actions proposition de courrier du Maire au ministère pour indiquer que si une solution n'est pas trouvée, cela impactera gravement le fonctionnement des bibliothèques en totale contradiction avec les orientations du Ministère. Modifié le 8 janvier 2018 par Louve Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Louve Posté(e) le 9 janvier 2018 Share Posté(e) le 9 janvier 2018 Comme dit dans mon post précédent j'ai contacté la SCELF par téléphone. Au bout du fil, une charmante dame dont le ton accommodant, didactique et pas du tout, du tout, condescandant valait le détour! ne vous inquiétez pas: exonération totale pour la Nuit de le lecture Oui mais pour les "heures du conte" et séances de lecture à voix haute en médiathèque (question initiale à laquelle elle n'avait pas répondu)? "Rien n'a encore été décidé madame, c'est en discussion" "oui madame, pour les bibliothécaires C'est encore en discussion" , nous allons revoir les tarifs A ma question "tous les éditeurs ont été avertis de cette nouvelle taxe?": il y a eu un blanc... un énorme blanc et la réponse « depuis le 1er janvier 2016, la SCELF a été mandatée par la majorité de ses membres pour percevoir les droits d’auteurs dus au titre des lectures publiques en lieu et place de la SACD ». Et un petit cours sur le droit moral également... Bref, devant tant de flou et n'aimant pas du tout être prise pour une truffe, j'ai envoyé un mail avec des questions précises. J'attends la réponse. Si nous voulons agir c'est maintenant. Parce que cette vidéo est bien plus efficace qu'une note Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Louve Posté(e) le 9 janvier 2018 Share Posté(e) le 9 janvier 2018 Réponse écrite de la SCELF: "Bonjour, La nouvelle tarification 2018 a uniquement été envoyée aux utilisateurs du portail de demande d’autorisation en ligne qui produisent ou organisent des lecture-spectacles avec entrée payante ou gratuite. Ces tarifs s’entendent par lecture et non par œuvre. Ces tarifs ne concernent pas les lectures effectuées par des bibliothécaires en bibliothèque. Cette question est pour l’instant toujours en cours de discussion entre les différents intervenants concernés. Les bibliothèques qui ont reçu ces nouveaux tarifs sont celles qui ont déjà organisé (et qui peuvent organiser à l’avenir) des lecture-spectacles effectuées dans leur locaux par des compagnies théâtrales ou comédiens. Bien cordialement," Pour le moment, les bibliothèques sont épargnées, mais pour combien de temps? Et ne sont pas concernées "les lectures effectuées par des bibliothécaires en bibliothèque". Donc à la plage, dans un parc, une crèche, une école... on paie? M'est avis qu'ils ne vont pas lâcher l'affaire si facilement... Sur ma question "Les éditeurs et les auteurs ont donc été avertis que les bibliothèques seraient désormais taxées pour les temps de lecture proposés aux publics ? Et ont tous donné leur accord ?" Pas de réponse... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Isalabib Posté(e) le 9 janvier 2018 Share Posté(e) le 9 janvier 2018 Il y a 2 heures, Louve a dit : La nouvelle tarification 2018 a uniquement été envoyée aux utilisateurs du portail de demande d’autorisation en ligne Pour ceux qui ne sont pas "connus" de la SCELF car ne s'étant jamais déclarés sur ledit portail, il est donc urgent de n'en rien faire et d'attendre ! Il y a 2 heures, Louve a dit : Ces tarifs ne concernent pas les lectures effectuées par des bibliothécaires en bibliothèque. Cette question est pour l’instant toujours en cours de discussion entre les différents intervenants concernés. On prend note et donc, là aussi on attend la suite des événements. Merci beaucoup Louve pour ce partage d'information ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Louve Posté(e) le 9 janvier 2018 Share Posté(e) le 9 janvier 2018 (modifié) il y a une heure, Isalabib a dit : On prend note et donc, là aussi on attend la suite des événements. Et surtout on ne lâche rien! Et on n'attends pas en faisant le dos rond! On se bat ! Louve têtue ascendants obstinée, insoumise, résistante! Non mais! Modifié le 9 janvier 2018 par Louve Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
B. Majour Posté(e) le 9 janvier 2018 Share Posté(e) le 9 janvier 2018 il y a 27 minutes, Louve a dit : Louve têtue ascendants obstinée, insoumise, résistante! Non mais! On n'attend pas, non. On continue à leur téléphoner, à leur écrire. Sur les mêmes sujets, n'est-ce pas. (=> ils veulent savoir combien on est à se poser la question, combien de gens ils énervent) Louve a entamé le bal, il faut continuer à montrer que nous sommes nombreux à être dans la panade. Car comment prévoir un budget si on ne sait pas ? Nous, les budgets, il faut les prévoir... longtemps à l'avance. Donc, on doit savoir. Comme je veux savoir ce que ma BDP a prévu sur ce sujet, je vais aller poser la question à qui de droit. Pareil pour mon président ABF de région, et sans doute au-delà d'ailleurs. (c'est mon côté cancre-là) Pour tout ça, j'aimerais bien que tu m'envoies ton mail destiné à la SCELF, Louve, en MP. Tu as obtenu un certain nombre de réponses, il reste d'autres points à éclaircir. Merci à toi pour ton action. Ce n'est plus le temps d'attendre, mais d'agir. On a un président qui attend de nous certaines choses, qui a engagé des montants financiers... on peut donc négocier ! La conjonction est bonne. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Isalabib Posté(e) le 9 janvier 2018 Share Posté(e) le 9 janvier 2018 Attendre et agir ne sont pas opposés, on peut agir pendant qu'on attend des temps meilleurs. La "conjonction" de quoi est-elle bonne ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Louve Posté(e) le 9 janvier 2018 Share Posté(e) le 9 janvier 2018 Il y a 2 heures, B. Majour a dit : On n'attend pas, non. On continue à leur téléphoner, à leur écrire. Sur les mêmes sujets, n'est-ce pas. (=> ils veulent savoir combien on est à se poser la question, combien de gens ils énervent) Yep! La dame du téléphone à la SCELF va avoir du travail! Et à force d'entendre sur tous les tons, tous les modes, avec tous les accents de France nos inquiétudes, nos questionnements, notre désapprobation, peut-être cela va-t'il enfin avoir un effet au niveau des décideurs de la SCELF? Sinon quand on sait qu'ils sont 17 962 bénévoles chez Lire et Faire Lire et que les bibs comptent 82 000 bénévoles, je suis surprise de voir que la pétition de Shéréazade en colère n'a récolté que 12 463 signatures à 20h15 ce soir. Bon, depuis samedi, ça bouge mais tout de même! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
B. Majour Posté(e) le 9 janvier 2018 Share Posté(e) le 9 janvier 2018 Il y a 2 heures, Isalabib a dit : Attendre et agir ne sont pas opposés, on peut agir pendant qu'on attend des temps meilleurs. La "conjonction" de quoi est-elle bonne ? Attendre et voir pendant que la population se mobilise, ce n'est peut-être pas une bonne idée. Sur certaines vagues, il faut surfer. Nous sommes en début d'année, il y a la remise très prochaine d'un rapport au président, qui veut des extensions d'ouverture. Et aussi permettre à une association de pouvoir lire chez nous. Nous avons une ministre qui est propriétaire d'Actes Sud, et donc son avis pourrait garantir l'avenir des lectures publiques par les bibliothécaires. Et cette fois-ci, nous ne sommes pas les méchants profiteurs du travail des auteurs qui n'obtiennent pas la juste rémunération pour leur travail. Cette fois-ci, nous avons le meilleur rôle, et la SCELF beaucoup à perdre en image de marque (donc ses éditeurs aussi) pour vouloir être jusqu'au-boutiste. La SACD n'a rien dit, la SCELF se montre plus intransigeante, et plus stupide au bout du compte. Car nous formons le futur public que la SCELF pourra taxer par la suite, - oui, ils scient la branche sur laquelle ils sont assis - nous pouvons aussi choisir des éditeurs qui sont plus souples et plus accommodants - ce qui est préjudiciable aux intérêts de leurs membres. Idem, nous pouvons choisir des libraires (ou revendeurs) prêts à défendre nos intérêts auprès des éditeurs. Ce sont aussi nos partenaires, défendre nos intérêts, c'est aussi défendre les leurs. Ils ont obtenu grain de cause (ou gain de cause) pour leurs propres lectures publiques, ils peuvent tout à fait nous aider à obtenir la gratuité... parce que nous ne serons sans doute pas long à rajouter dans nos MAPA - X interventions gratuites durant l'année, pour des lectures de contes. Ce qui sera fortement préjudiciable à certains d'entre eux. Nous ne sommes pas tout seuls. Si nous allons les chercher. La conjonction est donc très bonne pour nous. Mais il ne faut pas attendre, les astres changent vite de place. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 9 janvier 2018 Share Posté(e) le 9 janvier 2018 La "conjonction" de quoi est-elle bonne ? Le Révérend surfeur veut sans doute suggérer qu'entre Louve, lui et Macron, Nyssen et les petitionnaires, il y a un alignement de planètes, une fenêtre de tir qu'il ne faut pas rater. C'est dommage, à quelques jours près, le Père Noel était de la fête... Sauf que tout cela repose sur un débat vieux comme le monde des bibliothèques : en situation de crise, il y a toujours des gens qui ressortent l'argument de notre célèbre et incontournable poids économique. La SACD s'est débarrassé d'une patate chaude au profit de la SCELF, avec une mission d'intransigeance nette: mettre fin à ce qui n'était qu'une tolérance. Donc légalement injustifiable sauf à obtenir l'exception pédagogique ou un ersatz. Tout cela n'est pas un hasard. En attendant chez nous comme chez d'autres le DOB est déja en train de se discuter. Son but : déterminer les priorités et les évolutions de la situation financière de la collectivité. Etape suivante : le vote du budget primitif. Ensuite, en cours d'année il y a bien sur des décisions modificatives qui peuvent être prises, histoire de s'adapter, d'ajuster un peu les choses. Mais cela concernera davantage la voirie que les heures du conte. Pour une loi sur les bibliothèques je vous rappelle tout de même la position du Premier ministre, citée dans Livres-Hebdo il y a déja 7 mois ! il a invité les directrices et directeurs des bibliothèques de grandes villes à "ne pas trop se poser de questions sur le fort". Autant dire qu'il ne faut pas s'attendre à trouver chez lui un promoteur de l'idée de "loi sur les bibliothèques" qui a longtemps été appelée des vœux des professionnels. http://www.livreshebdo.fr/article/edouard-philippe-promouvoir-la-lecture-plutot-que-defendre-les-bibliotheques Quand on vous dit que tout est joué...et depuis longtemps. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Isalabib Posté(e) le 10 janvier 2018 Share Posté(e) le 10 janvier 2018 Il y a 10 heures, B. Majour a dit : Attendre et voir pendant que la population se mobilise, ce n'est peut-être pas une bonne idée. Bernard, ça s'appelle un procès d'intention car ce n'est pas du tout le sens de mon propos initial, que je vais donc expliciter : à ceux qui auraient tiré du contexte actuel la conclusion qu'ils doivent payer dès 2018 et pour ce faire (rien de pus simple !) se déclarer maintenant sur le portail de la SCELF, n'en faites rien : attendez ! cf. http://lectures-publiques.scelf.fr/lectures-publiques.html : "AFIN D'EFFECTUER UNE DEMANDE D'AUTORISATION OU UNE DÉCLARATION IL CONVIENT, AU PRÉALABLE, DE VOUS CRÉER UN COMPTE DANS L'ONGLET "ACCÈS UTILISATEUR" ET DE VOUS CONNECTER ENSUITE A VOTRE ESPACE UTILISATEUR." Attendez, car la réponse de la SCELF montre qu'ils n'ont pas encore totalement acté la mise en œuvre généralisée de la mesure, les choses vont peut-être évoluer dans les jours/semaines/mois à venir. Et préparez l'avenir. Faites votre boulot, qui est avant tout à ce stade l'aide à la décision pour vos élus (aide à la décision et à l'arbitrage budgétaire, en connaissance de cause et de conséquences possibles). Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Louve Posté(e) le 10 janvier 2018 Share Posté(e) le 10 janvier 2018 (modifié) Il y a 1 heure, Isalabib a dit : ça s'appelle un procès d'intention car ce n'est pas du tout le sens de mon propos initial, que je vais donc expliciter : à ceux qui auraient tiré du contexte actuel la conclusion qu'ils doivent payer dès 2018 et pour ce faire (rien de pus simple !) se déclarer maintenant sur le portail de la SCELF, n'en faites rien : attendez ! Oui! C'est ce qu'il y a de mieux à faire Il y a 1 heure, Isalabib a dit : Et préparez l'avenir. Faites votre boulot, qui est avant tout à ce stade l'aide à la décision pour vos élus (aide à la décision et à l'arbitrage budgétaire, en connaissance de cause et de conséquences possibles). C'est bien pour cela que j'ai appelé et écrit à la SCELF. Parce que pour l'aide à la décision des élus, pour écrire une note, je ne vais pas m'appuyer sur ce qui est rapporté sur AgoraBib, ActuaLitte, etc. Là, j'ai un écrit de la société en question, un écrit sur lequel m'appuyer. Même si j'ai partagé l'information qui m'a été transmise, j'invite ceux qui souhaitent informer leurs élus de le faire en ayant un écrit adressé à leur établissement. Il y a 9 heures, Ferris a dit : Quand on vous dit que tout est joué...et depuis longtemps. Certes. C'est peut-être un baroud d'honneur que je/nous tentons sur cette question. Pour autant, je me vois mal ne rien faire. Modifié le 10 janvier 2018 par Louve Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
B. Majour Posté(e) le 10 janvier 2018 Share Posté(e) le 10 janvier 2018 @Isalabib Si j'avais voulu te faire un procès d'intention, je t'aurais botté en touche sur des "temps meilleurs". Quoi 13 500 signataires de la pétition ont compris qu'il n'y aura pas de temps meilleur... et, toi bibliothécaire, tu me parles de temps meilleurs à attendre ? Trop facile Isa, beaucoup trop facile. Donc inintéressant. Ces temps ne seront jamais meilleurs qu'en ce début 2018. Un an pour obtenir 3500 signatures, même pas une semaine pour en récolter 10 000 de plus. (désolé de le répéter, mais il y a un mouvement de mobilisation... pour défendre NOS heures du conte, et celles des lecteurs bénévoles. Les bibliothécaires veulent des mercis, il suffit de regarder où ils sont.) Oui, Ferris a raison, nous avons Madame Nyssen... qui a un pied dans chaque camp, et qui vient aussi nous demander des extensions d'ouverture. Madame Nyssen et le président de la république se sont rengorgés qu'il existe plus de bibliothèques que de bureaux de poste sur notre territoire... combien de présidents et de ministres de la culture ont en fait autant, combien se sont intéressés aux bibliothèques. Au point d'en faire des déclarations publiques, et de bientôt recevoir le rapport de la mission Orsenna. On en profite, ou on attend qu'ils soient occupés à autre chose ? La SCELF nous a enfin donné les moyens d'actions, elle a écrit un texte. => on va enfin pouvoir leur poser des questions sur ce texte. Qui a presque tout de définitif. Enfin, pas tout à fait, n'est-ce pas. Puisque depuis le coup de fil de Louve, la notion de 30 euros HT par oeuvre a disparu. Donc, @Ferris, quand tu dis que la messe est dite, j'ai plus que l'impression que tu te trompes. La messe de la SCELF, ils sont en train de l'écrire. Maintenant. Ils viennent de rajouter lecture-concert ou lecture musicale. Avec 30 % d'abattement... Bien sûr, ils oublient de signaler qu'il faudra aussi rémunérer la SACEM. (une sangsue, plus une sangsue, plus une sangsue) Je crois aussi que tu te trompes sur le point suivant : "l'argument de notre célèbre et incontournable poids économique". Si nous n'avions aucun poids financier, alors pourquoi donc les sangsues viennent-elles pomper nos budgets. On ne tond pas un mouton qui n'a plus de laine. On tond celui qui est gras et fourni et qui a les moyens financiers. Et tiens, là, je me demande un instant si je ne vais pas tenter le coup du : "et l'exonération gratuite pour les petites communes de moins de 10 000 habitants, c'est possible ?, ou alors 3 HT parce que nos moyens feraient pleurer un chameau dans le désert." A moins que ma (ou une) BDP ne tente à son tour l'idée de : "et pour une gestion réseau des heures du contes sur un département, le tarif serait de combien à l'année ?" Ce qui m'amènerait presque à poser cette question au président de mon conseil général. Enfin, cette option, on va la garder pour un peu plus tard, quand il s'agira de poser cette question citoyenne à nos politiques. Et de s'émouvoir, en tant que particulier, que seules les grandes villes auront les moyens de financer les heures du contes, ce qui met à mal l'égalité citoyenne sur le territoire, est-ce bien normal monsieur le député, madame la sénatrice, madame la ministre ? Oui, ce serait une vraie et formidable campagne advocacy. Rien que pour voir le poids que nous avons réellement, ça vaudrait le coup. Louve a commencé, en face ils ont bougé. Intéressant. Bernard P.S. pour Ferris Le révérend surfeur, il connaît ses classiques : Bible, La veuve et le juge (Luc 18.1-8) P.P.S. pour Isalabib. On lit ce qui suit sur la pétition. Autre problème, la SCELF utilise la base de données Électre, qui ne tient pas compte des contrats qui sont derrière les livres : droits de représentation cédés ou pas à l'éditeur ? => ils peuvent pister les bibliothèques via Electre ? (Vous êtes éditeurs : accédez gratuitement à votre fonds éditorial, suivez votre veille marketing. site : http://www.electrelaboutique.com/presentationElectre.aspx) Et, oui, oui, mille fois oui. Se créer un compte, c'est accepter de payer, c'est valider la demande de la SCELF. Aujourd'hui 30 euros HT, demain, combien ? Absolument pas d'urgence. Surtout qu'ils sont en train d'écrire leur texte, et qu'ils vous connaissent. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 10 janvier 2018 Share Posté(e) le 10 janvier 2018 Il y a 3 heures, B. Majour a dit : Et de s'émouvoir, en tant que particulier, que seules les grandes villes auront les moyens de financer les heures du contes, ce qui met à mal l'égalité citoyenne sur le territoire, Il y a 3 heures, B. Majour a dit : je me demande un instant si je ne vais pas tenter le coup du : "et l'exonération gratuite pour les petites communes de moins de 10 000 habitants, c'est possible ?, ou alors 3 HT parce que nos moyens feraient pleurer un chameau dans le désert." Voilà deux propositions qui sont contradictoires. Parler d'égalité et réclamer un tarif spécial pauvres... Bon, admettons que je me trompe sur tout, et pourquoi pas, après tout ? Ce que je sais, et Louve le disait déja en parlant de sa propre lâcheté, c'est que c'est bien comme ça que ça finira : les riches et les pauvres. Certains sauveront plus de meubles que les autres, et ne s'en vanteront pas. La plupart diminueront le nombre de leurs prestations annuelles, comme ils l'ont fait sur d'autres budgets, en accord avec leurs élus, histoire de ne pas "supprimer" carrément quelque chose. Et chacun reprendra son train-train. 30 euros ou 3 euros, peu importe au fond : on paiera. (et légalement on aurait toujours dû payer). Qu'est-ce qu'on fait tout de suite en réalité ? On n'essaie pas de changer le monde. On essaie simplement de diminuer la note, de gratter un petit peu de monnaie pour continuer à faire du "bébé-lecteur". Un tarif spécial pour les bibliothèques ? Pourquoi pas, ils le feront peut-être (ils ont tellement peur de nous et de notre poids économique...), mais la SACD ne leur a pas confié le bébé pour rien. Ils ont une mission à remplir et ils la rempliront. Comme en Belgique. Chez nous les élus ont limité les passages de classes à un seul passage annuel, pour diminuer le budget transport. Là c'est les instit qui ont gueulé. Et boycotté certaines structures. Et par souci d'égalitarisme, comme les structures qui pouvaient venir à pied auraient été favorisées, on a appliqué ça à tout le monde. Mais il y a toujours des classes qui passent (au lieu de boycotter, comme les autres, ouh les vilains instits pas solidaires....). Donc les élus, et nous, on a sauvé la façade. C'est comme ça que ça fonctionne. Avec une heure du conte par mois à tarif réduit, on ne t'entendra plus gueuler, ni toi ni personne. Car ce sera TON choix. Eh oui, il faudra bien que tu fasses un choix...Tu sauveras tes noisettes. Comme d'autres. Y en a même qui trouveront le moyen de présenter ça comme une victoire. Et ils le savent à la SCELF. Et dans les bibliothèques aussi. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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