Rabza Posté(e) le 30 décembre 2017 Share Posté(e) le 30 décembre 2017 J'ai souvent lu des témoignages comme quoi les bibliothèques étaient souvent vues comme une « filière-poubelle » par les élus et l'administration. Voici un exemple récent (... depuis 15 ans) en Belgique : Citation Fonctionnaire de la province de Namur, Dominique Detry gagne 2.900 € net par mois. En 2000, après avoir manqué injustement un poste de direction, elle est déplacée à titre transitoire à la bibliothèque provinciale. Un poste qu’elle ne quittera plus. Aujourd’hui, aucune tâche ne lui est attribuée. Une situation que la fonctionnaire vit très mal. https://www.rtl.be/info/magazine/c-est-pas-tous-les-jours-dimanche/dominique-est-payee-2-900-euros-par-mois-pour-ne-rien-faire-depuis-15-ans-ma-honte-est-incommensurable--974040.aspx Citation Tout commence en 2000. Dominique Detry (étiquetée PS) postule pour un poste de direction au sein de la province de Namur. Snobée au profit d'un candidat MR moins compétent - la justice le reconnaîtra plusieurs années après - elle est alors déplacée à titre transitoire à la bibliothèque juridique, mais sans attribution précise. Bref, la fonctionnaire est payée à ne rien faire et cette situation dure depuis 15 ans. http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/article/detail/3320736/2017/12/01/Payee-a-ne-rien-faire-depuis-15-ans-Elle-ne-veut-pas-travailler.dhtml Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 31 décembre 2017 Share Posté(e) le 31 décembre 2017 Il ne faut pas confondre les deux notions. La mise à l'écart ou placardisation se passe la plupart du temps au sein d'un même service. C'est une sanction déguisée, avec maquillage de la fiche de poste , mission bidon sans moyens de les exercer, mise à l'écart des collègues, aucun moyen d'effectuer un travail réel. A la différence du harcèlement, très difficile à prouver, la placardisation passe toujours par les mêmes méthodes, la première étant en général "dans l'interêt du service" ou "en raison de la réorganisation des services " etc..Ces arguments sont parfaitement connus des tribunaux administratifs. On est dans le concret. C'est sevèrement sanctionné. En cas de mobilité, c'est plus délicat. On peut parfaitement retrouver, dans un EPCI, un agent administratif en surnombre dans son service mis à la disposition d'un autre service. De même que dans la filière culturelle, on peut passer des bibliothèques aux archives puis dans un musée etc..Un changement d'affectation, par mutation est légal, dans la mesure où l'agent concerné conserve son niveau de résponsabilité. Ce qui va faire la différence ce sont deux choses : une fiche de poste (eventuellement bidonnée) qui donne l'impression que la personne retrouve des missions correspondant à son grade. Et le fait que la personne n'exerce aucune fonction réelle. Là la collectivité est en faute. Les bibliothèques ne sont pas des "poubelles" à ce niveau, c'est à dire parce qu'on y mettrait que des placardisés d'autres services. Tous les services sont touchés. Le problème des bibliothèques se passe plutôt en amont au niveau des recrutements. Lire : http://www.unsa-territoriaux.org/IMG/pdf/4_mise_au_placard.pdf Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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