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Une question d'auretografe


Bouille

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Chers collègues, puisque nous parlons de tout et de rien dans cette partie du forum, j'ai une question, en forme de citation extraite d'une des discussions en cours ici même :


 


Cette méthode de regroupement est effectivement un premier pas vers des pôles thématiques ciblés, il suffit effectivement de travailler sur le visuel (par exemple remettre un A (pour autoformation) devant une côte, ou des pictos etc...


 


 


Alors voilà : pour moi, le petit bout de papier autocollant que l'on met sur le dos des livres s'orthographie une cote. Sans circonflexe.


J'aime le circonflexe, hein, n'y voyez aucun ostracisme de ma part. Particulièrement celui des cimes qui est tombé dans l'abîme. Mais je digresse.


 


Cette orthographe circonflexée, je la rencontre très souvent dans les écrits de mes confrères et consœurs bibliothécaires.


Tout comme le 2e "l" à la "balade" sous sa forme pédestre et non musicale, elle me hérisse les yeux. Mais je ne sais si j'ai raison.


 


Si l'on en croit Émile Littré, une cote est :


 


Cote


 


nf (ko-t')

  • 1 Terme d'administration. La part imposée à chaque contribuable. Cote mobilière. Cote foncière. Payer sa cote.
  • 2Cote mal taillée, arrêté de compte approximatif. Il a fait de tout cela une cote mal taillée. Le régent demanda l'avis à Besons, qui barbouilla et qui proposa une cote mal taillée. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon] Locution prise de marquer la cote, ce qui était à payer, sur un morceau de bois auquel on faisait une entaille.
  • 3 Terme de finance. Indication du prix des effets publics, des valeurs de bourse, du change, etc.
  • 4Marque alphabétique ou numérale servant à classer chaque pièce d'un procès ou d'un dossier. Ces pièces sont sous la cote A, la cote B.

    La couverture même.



  • 5 Terme d'arpentage. Chiffre qui, dans les nivellements, indique les différences de niveau.

Alors que, toujours selon Emile, une côte est :


 




côte
nf (kô-t')

  • 1 Terme d'anatomie. Os plat et courbé, situé obliquement sur les parties latérales de la poitrine et articulé en arrière avec les vertèbres, et en avant directement ou indirectement, avec le sternum. Il s'est cassé une côte. Vraies côtes, celles d'en haut qui se joignent au sternum. Fausses côtes, ou côtes flottantes, celles d'en bas qui n'aboutissent point directement à cet os.

    Il a les côtes en long, se dit d'un homme bizarre, capricieux, qui ne fait rien comme les autres, et aussi d'un homme paresseux.


    Familièrement. Rire à s'en tenir les côtes, rire excessivement.


    Par exagération. Rompre les côtes à quelqu'un, le battre à outrance.


    Fig. Cette affaire a une côte rompue. V. ROMPU.


    Mesurer les côtes à quelqu'un, le battre à coups de bâton, de plat d'épée, etc.


    On dit populairement dans le même sens : tricoter les côtes.


    On lui compterait les côtes, se dit d'une personne, d'un animal très maigre.


    Nous sommes tous de la côte d'Adam, nous avons tous une même origine. Ce marquis indocile, Qui.... Croit que Dieu tout exprès d'une côte nouvelle A tiré pour lui seul une femme fidèle. [Boileau, Satires]


    Il s'imagine être de la côte de saint Louis, il se croit issu d'une très noble race. Que voulez-vous donc dire avec votre gentilhommerie ? Est-ce que nous sommes, nous autres, de la côte de saint Louis ? [Molière, Le bourgeois gentilhomme]


    Fig. Serrer les côtes à quelqu'un, le presser vivement, le poursuivre avec chaleur.


    Côte à côte, loc. adv. Tout à côté l'un de l'autre. Ils marchaient côte à côte. Tantôt on les eût vus côte à côte nager, Tantôt courir sur l'onde et tantôt se plonger. [La Fontaine, Fables]


    Fig. Sa tendresse voudrait se mêler d'aller côte à côte de la mienne. [Sévigné, 343]



  • 2 Terme de vétérinaire. Côte arrondie, indice d'une poitrine développée ; côte plate, indice de respiration peu étendue.
  • 3 Terme de boucherie. Côtes couvertes du boeuf, morceau qui se trouve entre l'aloyau et le paleron, des deux côtés de l'échine. Côtes découvertes, celles qui sont situées sous le paleron.

    Côtes d'aloyau, les côtes du boeuf, ayant un peu de filet jusqu'aux côtes couvertes.


    Train de côtes, la partie du boeuf qui contient les côtes, à partir de la troisième pièce de l'aloyau jusqu'à l'épaule. Plats de côtes découverts, la partie placée sous l'épaule et le paleron. Plats de côtes couverts, la partie inférieure de l'entre-côte et des côtes, près de la poitrine. Côtes de surlonges, la partie qui se trouve sous le collier.


    La côte, maniement pair ou double, commun aux deux sexes, qui repose sur les dernières côtes, particulièrement sur celle qui limite le flanc avec la poitrine.



  • 4Saillie longitudinale de la surface de beaucoup de tiges et de fruits. Pomme de reinette à côtes. Voilà un melon ; il faut qu'elle en mange une petite côte. [Sévigné, 569]

    Nervure médiane et principale dans un grand nombre de feuilles.


    Tabac sans côtes, celui dont on a ôté la nervure avant de le corder.



  • 5 Terme de marine. Les côtes d'un navire, les pièces qui sont jointes à la quille et qui montent jusqu'au plat bord. C'est le synonyme vulgaire de couple.
  • 6Côte de luth, pièce du corps d'un luth.
  • 7 Terme d'architecture. Listels qui séparent les cannelures d'une colonne.

    Côtes de coupe, saillies qui séparent la douelle d'une voûte sphérique en parties égales.


    Partie en saillie qui dans une croisée sert à recevoir les volets.



  • 8 Fig. Le penchant d'une colline. Côte fertile, bien exposée, plantée de vignes.

    À mi-côte, à mi-chemin sur le penchant d'une colline. Bâtir à mi-côte. J'approche d'une petite ville, et je suis déjà sur une hauteur d'où je la découvre ; elle est située à mi-côte ; une rivière baigne ses murs et coule ensuite dans une belle prairie. [La Bruyère, V]


    Fig. Être au pied de la côte, c'est-à-dire être à bout de ressources, par allusion sans doute à un marcheur épuisé qui ne peut plus monter une côte



  • 9 Terme de marine. Rivage de la mer. Une côte basse, sablonneuse, escarpée. Ranger la côte, aller le long de la côte. Donner à la côte, échouer. Le courant portait à la côte. Il lui donna le gouvernement de toute la côte de la mer. [Vaugelas, Q. C. liv. II, ch. 8]

    Se dit, par extension, des approches de la terre, jusqu'à une certaine distance au large. Une côte pleine d'écueils. Les pirates qui couraient nos côtes. La flotte d'Énée était sur ces côtes. [Fénelon, Télémaque]


    Faire côte, faire naufrage à la côte.


    Côte de fer, côte formée par des rochers escarpés et perpendiculaires.


    Gardes-côtes, voir GARDE, s. m.


    Au pl. Les contrées voisines de la mer.



  • 10 Terme de commerce. Côte de soie, capiton ou fleuret.

    Côte rouge, côte blanche, fromages de Hollande.



  • 11 Terme de vannier. Nervures qui sont formées par l'entrelacement des menus osiers autour des plus gros.

Source : Reverso, le Littré en ligne


 


 


Alors, qui devons-nous croire ? Les avec ou les sans ?


Il me semble, à moi, que la cote l'emporte que la côte...

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Côte : de coste (XIe s.) continue le latin costa qui désigne à la fois le côté et l'os de la cage thoracique. Par analogie le mot désigne les saillies ou nervures de certains végétaux ; à basse époque, il dénomme le rivage marin et le flanc de la colline, par la même transposition métaphorique que flanc.


 


Dictionnaire Historique de la langue française.


 


Coste : d'où le circonflexe sur le o.


 


 


Cote : d'abord écrit quote (1390) est emprunté au latin médiéval quota, substantivation pour quota-pars "part qui revient à chacun" (XIIIe s.) féminin de l'adjectif quotus. Celui-ci, qui signifie, "en quel nombre" (dans une énumération, un partage= est dérivé du mot quot "combien", qui appartient à la même racine indoeuropéenne que le groupe de l'interrogatif indéfini quis, quae, quod.


 


Dictionnaire Historique de la langue française.


 


 


Doit-on s'attarder aux photes, ou se concentrer sur ce qui est dit, ou parfois vite écrit ?


 


La Netiquette enseigne la deuxième possibilité.


Même si, tu as raison, la cote, en bibliothèque, l'emporte sur la côte du ou des bibliothécaires.


 


Bien cordialement


  B. Majour


Modifié par B. Majour
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Merci pour le dictionnaire historique ! Il est plus clair et plus concis qu'Emile !


 


S'attarder sur les fautes commises dans un forum n'a guère de sens, j'en conviens.


Mais si j'ai relevé la chose, c'est parce que j'ai lu cette orthographe avec circonflexe dans bien des écrits de collègues : lettres, courriels, rapports de stage, notes, blogs, etc. Tous des écrits réfléchis et relus.


Il me semble donc intéressant de soulever le point dans ce lieu d'échanges professionnels ; j'ose espérer que quelques collègues découvriront la bonne orthographe du mot qu'ils utilisent en permanence et qu'ils en feront leur beurre.


 


Comme le jour où j'ai découvert que pallier était un verbe transitif, et que j'ai pu corriger 22 ans d'erreurs involontaires. Je m'en souviens comme si c'était hier... :blink:


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CQFD : la cote c'est sans ^


 


Une autre faute récurrente : le bibliothécaire doit demander des fonds pour créer un fonds dont il a souvent tendance à oublier le -s


 


Je n'aurai pas une référence aussi lettrée que Bouille ou B.Majour, je me réfère au wiktionnaire (http://fr.wiktionary.org/wiki/fonds) :



Étymologie

Comme « fond », du latin fundus (« fond », « base », « fonds de terre », « bien », « ferme », « propriété », « domaine », « qui confirme », « qui autorise », « qui est garant »). Le « s » de ce mot est la marque du nominatif dans l’ancien français, qui est resté au mot comme dans « fils ». La distinction qui est apparue entre « fond » et « fonds » à l’aide de cet « s » est parfois ignorée des auteurs un peu anciens.

Moyen français : fons.

Nom commun

fonds /fɔ̃/ masculin invariable


  1. Ensemble de biens matériels ou immatériels servant à l’usage principal d’une activité.
    • Les immobilisations corporelles représentent des emplois durables de fonds en actifs physiques dont l'entreprise est propriétaire (capacité industrielle ou commerciale disponible). (Nacer-Eddine Sadi, Analyse financière d'entreprise, L'Harmattan, 2009, p.48)
    • Cet agriculteur a un sacré fonds de terre.
    • (Comptabilité) Le fonds diffère du capital dans le sens où ce dernier représente l’ensemble des biens, qu’ils servent ou non à l’activité.
    • Travaillez, prenez de la peine ; C’est le fonds qui manque le moins. (Jean de la Fontaine, Fabl. v, 9.)
    • Dans l’expression : le fonds et le tréfonds → voir tréfonds, le fonds représente la partie accessible, palpable ou visible.

  2. (Par extension) Biens ou matière constituant l’objet principal d’une collection, d’un ensemble, d’une œuvre
    • Le fonds d’une bibliothèque est l’ensemble de ses livres.
    • Le fonds égyptien de ce musée est très riche.
    • Le fonds de l’œuvre de cet auteur est très riche en métaphores.

  3. (Par analogie) Ensemble de qualités d’une personne
    • Un grand fonds de sagesse et de bon sens.

  4. Réserve d’argent ou de valeurs destinée à un usage donné.
    • Fonds monétaire européen, Fonds commun de placements, Fonds de solidarité
    • Fonds de roulement (note : souvent écrit à tort : fond de roulement)
    • (Populaire) Nos fonds sont bien bas en ce moment
    • (Populaire) Faire un fonds pour l’aloyau : faire une provision d’argent pour le besoin

  5. (Immobilier) Biens-fonds ou fonds : Immeuble ou construction
  6. (Figuré) Être en état (de faire quelque chose)

  7. (Jeu) de lansquenet. Somme que le joueur doit mettre sur une certaine carte.
  8. (Houillères) Galeries horizontales partant du fond du puits et poussées jusqu’aux limites de l’exploitation.
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Ah, oui, bravo Isalabib ! Le fonds est également un marronnier orthographique des bibliothèques. Je n'arrêtais pas de me tromper au début.


 


Alors, après la cote et le fonds, d'autre suggestions ?


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Pour ne pas se tromper, on peut aussi utiliser le système des familles

cote, cotation... pas côtation (le correcteur de Word pleure en rouge)

Un peu comme la faute classique d'accord, avec qui

toi qui peux, accord avec toi,

toi tu peux...
toi qui peux...


Pour fond (avec s)

Le dictionnaire historique de la langue française indique :
Fonds : ne correspond à l'origine qu'à un sens particulier de fond, anciennement funz, fonz (v. 1200) : "terre qui est cultivée ou sur laquelle on bâtit". Il s'est spécialisé au sens d'"immeubles ou meubles incorporels", par exemple dans fonds de terre (XVe s.)
[...]

Par figure fonds se dit de l'ensemble des qualités d'un individu (1662) et par extension de l'ensemble des ressources qu'on peut exploiter (1690), d'où le fonds d'un musée (1847) , le fonds d'une bibliothèque (1854).
 

Famille : tréfonds,

Tréfonds, du latin trans "par-delà" est veilli comme terme de droit au sens de "sous-sol possédé comme un fonds"

 

Bien cordialement

  B. Majour

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Bonjour,


 


Au sujet de la cote, à quoi sert-elle réellement si elle n'est pas l'"adresse" du document ?


Il me semble que beaucoup de "cotateurs" en bibliothèque oublient ce rôle de la cote et l'utilisent pour indexer (caractériser leur contenu) et non ranger les documents.


 


Un sujet précédent de ce forum évoquait la remise en cause de l'utilisation de la Dewey remplacée par un classement par pôles thématiques. Sans aller jusque là, il faudrait simplifier - l'utilisation de l'indexation Dewey avec parfois 4 chiffres ou plus après le point est une aberration (notamment en section jeunesse).


 


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Bonjour Hypatie


 


Les cotes longues ont du sens suivant le nombre de documents.


 


10 documents, un seul chiffre après la virgule


100, deux chiffres après la virgule


1000, trois chiffres après la virgule.


 


Il ne faut pas oublier d'où viennent les notices. A la BNF c'est plus de dix millions de documents.


 


Une cote simplifiée, c'est aussi un rangement simplifié.


A chacun de faire preuve de bon sens par rapport à sa collection. :)


 


Bien cordialement


  B. Majour

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@Hypathie


 


J'évoquais le sujet de la cote, à travers les regroupements de cote, dans une autre rubrique et sous-rubrique, que j'ai péniblement fini par retrouver :


 


"Personnellement j'utilise une Dewey simplifiée, dite Dewey de Rennes, établie vers de 1997 à 2002 par Yannick Nexon, et définie au départ pour les bibliothèques du réseau de Rennes, et que mettons a jour chaque année (avec son accord). Cette methode part du principe que la priorité est donnée, dans le choix de l'indice, à l'usage du lecteur. L'auteur définit cela par une formule remarquable : "la question n'est pas "de quoi parle ce livre", mais "à côté de quels livres trouvera-t-il sa place". Ce n'est donc pas parce que dix livres parlent de 10 sujets différents qu'ils ne vont pas se retrouver sous un indice commun."


 


Dans cette simplification, on ne dépasse quasiment jamais deux chiffres après la virgule. Je peux te la faire parvenir si tu le souhaites.


 


Mais le sujet que tu évoques est passionnant, parce qu'il nous renvoie à des questions de fond sur le catalogage. Pourquoi indexer compliqué si c'est pour mettre une cote simplifiée ? D'autant plus que souvent l'indexation notice génère automatiquement la cote exemplaire. Simplifions dès le départ. Et donc ne recopions pas la notice BNF telle quelle. La cote sert au public, directement, c'est une transcription informatique d'un système de repérage visuel. Et tout le catalogage a pour objectif essentiel : le public. Tout ce que je conserve dans mon importation de notice, et qui ne servira pas au public, notamment en critère de recherche ou de tri sur l'opac, des champs non interrogeables, des champs qui n'apparaitront pas sur le pavé ISBD public, ou n'apporteront rien (le fameux cou.vill.en coul, les formats etc..) ne génère que du bruit. Fonction annexe : ça me sert pour les stats : de quelles stats ai-je réellement besoin ? Est-ce que je sors des stats détaillées par indexation à 7 chiffres ? Non.


 


Les cotes jeunesse, très simplifiées (mammifères = 599 pour tout le monde, et présentées de face en bacs) ou carrément remplacées par des signalétiques "maison" pour les plus petits (pictogrammes + couleur) sont un bon exemple de simplification mise en oeuvre un peu partout, par souci de rendre plus accessibles les fonds à ce type de public. Pourquoi faisons-nous cet effort pour ce public et pas pour l'autre (les adultes) ?


 


Nous sortons à peine d'un monde de bibs imbus de leur savoir de catalogueurs, alors que personne ne catalogue plus, tout le monde importe. Mais la soumission au catalogage BNF est un appauvrissement. Il faut quand mème, et particulièrement dans les petites et moyennes bibs, savoir que nous avons un effort de simplification à faire pour nos publics. On a vu (chez nous) les ravages de RAMEAU et on en rigole souvent ici, mais ça n'est pas drôle du tout. Chez nous on a remarqué que ça dissuadait les gens de faire une recherche par sujet. Ils font le plus souvent une recherche par mots du titre ou mots de la notice pour trouver leur sujet. Evidemment le bruit est énorme car trop de notices sont concernées, notamment toute la fiction et ses résumés (on utilise Electre, pas question de ne pas mettre de résumé, c'est aussi un choix de service vis à vis du public, donc pas de BNF). Quand je vois qu'ils viennent de sortir une nouvelle édition de la Blanc-Montmayeur, je regrette encore plus d'être passé à Rameau. Et je ne suis pas le seul !


 


Alors Dewey version intégrale, j'ai dit non. Et tout le monde peut le faire. Pas de bible ni de normes : Seulement s'adapter à son public et rendre fonds et signalétiques simples et cohérents. Tu as tous les droits en ce domaine.

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"Pas de bible ni de normes" : je partage ta profession de non-foi Ferris (ni dieu ni maître un 1er mai, c'est l'anarchie ici !) .


Mon credo, c'est le pragmatisme. Ne pas faire les choses parce que c'est la norme ou l'habitude mais parce que ça sert réellement à quelque chose et surtout à quelqu'un (le public venant avant le bibliothécaire dans ce "quelqu'un"). Et la plupart du temps, ce qui est compliqué ne sert finalement pas à grand monde. Donc, essayons de faire simple, effectivement.


 


ça ne s'applique pas qu'aux cotes mais à peu près à tout ce qu'on fait chaque jour...


Il y a un bon exercice pour s'évaluer : accueillez un stagiaire de 3ème et présentez-lui la bibliothèque. Si vous n'arrivez pas à lui expliquer simplement à quoi sert la Dewey, les conditions d'inscription, comment vous choisissez les livres proposés au public et pourquoi il y en a autant en réserve, les durées et les quotas de prêt (pourquoi 10, pourquoi pas 15 ?) etc etc et bien c'est qu'il est peut-être temps de lever le nez du guidon, de prendre un peu de recul et peut-être de réviser certaines habitudes.


 


Sinon, cote, fonds, dis ouais, pas d'autres fotes à l'horizon ??

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C'est plus facile d'expliquer tout ça à un stagiaire de 14 ans, mème moyennement équipé sur le plan neuronal, qu'à un Elu, en principe suffisamment équipé pour représenter le Peuple... :tongue: 


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Et si on ouvrait un topic sur les cotations et les indices ? Je plussoie également Ferris sur le pragmatisme de l'affaire et milite au sein de ma bib pour refondre complètement le plan de classement - et donc de cotation - de notre fonds documentaire. Bon d'accord, c'est un marronnier, mais il reste que beaucoup se posent la question au quotidien.


 


Sinon, Isalabib, je ne vois pas d'autres fautes courantes. Si quelqu'un a une idée...


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Oliburuzainak

Avec cette histoire de côtes, vous commencez à me donner faim, sur les coups de 18h...  :drool:


 


Dans le coin café, ça serait d'ailleurs marrant de faire un sujet pour savoir à quoi on carbure, les uns/les autres (pro-barre chocolatée 1 vs pro-barre chocolatée 2, pro-cola vs pro-boisson énergisante, pro-pomme vs fait-maison) pour tenir en creux de journée ou en soirée de fermeture...


Modifié par Oliburuzainak
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Dans le coin café, ça serait d'ailleurs marrant de faire un sujet pour savoir à quoi on carbure, les uns/les autres (pro-barre chocolatée 1 vs pro-barre chocolatée 2, pro-cola vs pro-boisson énergisante, pro-pomme vs fait-maison) pour tenir en creux de journée ou en soirée de fermeture...

ça a été trop rapidement abordé dans les "-thécaires gourmands", Marcel nous demandant quels étaient les "produits stars" en bibliothèque.

 

La pause chez moi c'est une boisson chaude, plutôt caféinée le matin plutôt théinée l'après-midi. Et des plantes à tout moment de la journée (je parle de tisane, rhô, à quoi pensiez-vous d'autre ?). Ma marque fétiche (ça ne devrait pas vous étonner) ce sont les 2 marmottes...

et voici mon secret de santé tout l'hiver : http://www.les2marmottes.fr/fr/infusions/infusions-selection-bienfaits/infusion-bouquet-frisson-hiver.html (j'ai pas d'actions chez eux, promis !).

 

voilà pour l'hydratation, pour le coup de barre, j'ai toujours une barre de céréales au cas où  (non, "au cas où" n'est pas une marque). En gros celle qui est en ce moment au fond de mon tiroir doit être périmée depuis... parce qu'il y a toujours un truc meilleur qui traîne dans notre cuisine/salle détente : biscuits de toutes marques toujours avec du chocolat, plaques de chocolot de toutes marques, bref du chocolat....

 

PS : pas de pause clope, je n'ai pas la chance de fumer :rolleyes: mais je m'autorise la pause extérieure dès que le soleil est dans les parages. OK, j'ai dégusté 2 fois mon café dehors ces 6 derniers mois et aujourd'hui c'est encore mal barré... :no:

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Oliburuzainak

Merci du coup d'oeil, Isalabib, je vais passer dans -thécaires gourmands, je j'avais pas repéré le topic (attention ça va faire peur, car je en carbure pratiquement qu'aux trucs nocifs de la junke-food, quand ce n'est pas carrément au "taureau rouge").

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Retour à l'auretografe :


ne pas confondre tome et tomme. dont les 2 formes co-existent cependant pour la version fromagère (on dit une tomme, éventuellement une tome). Par contre, un tome, toujours.


Notez au passage la forme verbale, "tomer", et cette magnifique citation :" tomez ou ne tomez pas, cela est indifférent au lecteur : le tout est de lui faire lire nos tomes". Le tout est de lui faire lire nos tomes, le fondement de toutes les poldoc...


 


Une tartine lexicale issue du TLF :


 






A. −
1. Division d'un ouvrage, prévue par l'auteur ou l'éditeur, qui peut correspondre ou non à un volume. Ouvrage en trois tomes; livre divisé en quatre tomes et publié en deux volumes; le tome II est en trois volumes; tome I, II ou tome premier, second d'un dictionnaire. Le titre et la couverture sont très bien (...). Mettre, comme vous l'indiquez, tome Itome IIet non Ieret IIe. Dans la couverture refaite, mettre Victor Hugo dans les grandes augustales [augustines] que voici et laisser Les Contemplations comme elles sont (Hugo, Corresp., 1856, p. 236).Voilà longtemps que j'ai oublié l'auteur d'une Encyclopédie habillée de rouge, mais les références alphabétiques indiquées sur chaque tome composent indélébilement un mot magique: Aphbicécladiggalhymaroidphorebstevanzy (Colette, Mais. Cl., 1922, p. 58).

2. Synon. de volume.Tome broché, cartonné; tomes innombrables d'une bibliothèque. Les œuvres de saint Bernard (...) se composent d'immaniables in-folios et les réductions et les extraits que l'on inséra dans des tomes de format commode sont si mal choisis, que jamais je n'eus le courage de les acquérir (Huysmans, En route, t. 1, 1895, p. 273).Et qu'y a-t-il aussi de plus pénible à considérer que ces bancs de volumes, ces parapets d'ouvrages de l'esprit qui se forment sur les quais de la rivière, ces millions de tomes, de brochures échoués sur les bords de la Seine (Valéry, Variété IV, 1938, p. 31).


B. − Au fig.
1. Partie, élément. Croyait-elle qu'on peut toujours ignorer le premier tome de sa vie? (Boillot, Métaph., s.d.).

2. Loc., vieilli. [À propos d'une pers. ou d'une chose] Être, faire le second tome de qqn/de qqc. Lui ressembler comme un double. Avec des façons un peu plus nobles, avec les propos convenus d'une autre position dans la vie, ce sera le second tome de Mademoiselle Sylviane Berchu (Stendhal, L. Leuwen, t. 1, 1835, p. 265).


Prononc. et Orth.: [to:m], [tɔm]. Notent [o]: Fér. Crit. t. 3 1788, Lar. Lang. fr., et aussi Grammont Prononc. 1938, p. 19, Nyrop Phonét. 1951, p. 171. Notent [ɔ]: Littré, Warn. 1968, Rob. 1985. Hésitent: Passy 1914, Martinet-Walter 1973, et aussi Rouss.-Lacl. 1927, p. 127. « [Tome] n'avait aucune raison de fermer son o. [il] le ferma pourtant, sans doute en qualité de mot savant » (Mart. Comment prononce 1913, p. 105). Att. ds Ac. dep. 1694. Ac. 1740 et Fér. Crit. t. 3 1788: tôme. Homon. pour [tɔm], tomme. Étymol. et Hist. 1. a) Av. sept. 1544 « volume, livre relié » (Cl. Marot, Épigrammes, éd. C. A. Mayer, CLXXXI, 5, A Estienne Dolet); B) 1549 « l'un des volumes d'un ouvrage qui en comporte plusieurs » (Est.); cf. 1580 Tome signifie section de livre (La Porte, Épith., 403 rods Hug.); 2. a) 1675 fam. « partie » (Sévigné, Corresp., éd. R. Duchêne, t. 2, p. 115: Voilà le premier tome. Je vous en manderai la suite...); ,,vx`` ds Lar. Lang. fr.; B)1788 faire le second tôme de qqn (Fér. Crit. t. 3). Empr. au b. lat.tomus « rouleau de papyrus; livre consistant en papyrus, opuscule, livre » (Blaise Lat. chrét.), déjà en lat. d'époque impériale « morceau, pièce », du gr. τ ο ́ μ ο ς « morceau coupé, partie, part » de τ ε ́ μ ν ω « couper ». Fréq. abs. littér.: 614. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 1 086, B) 1 389; xxes.: a) 650, B) 548.

DÉR.
Tomer, verbe trans.a) Diviser en tomes. Tomer une édition d'un roman-fleuve. (Dict. xixeet xxes.). B) α) Marquer de l'indication du tome. Tomer les dos des reliures d'un dictionnaire. (Dict. xxes.). β) Tomer les feuilles. Marquer sur chaque feuille imprimée le numéro du tome auquel elle appartient. (Dict. xixeet xxes.). [tɔme], (il) tome [tɔm]. Martinet-Walter 1973 [tome, tɔ-] (5, 12). Att. ds Ac. dep. 1835. 1resattest. 1801 « diviser un ouvrage par tomes » (Mercier Néol. t. 2, p. 288): Tomez ou ne tomez pas, cela est indifférent au lecteur: le tout est de lui faire lire nos tomes, 1836 « marquer de l'indication du tome » (Ac. Suppl.); de tome, dés. -er.


BBG.Grafström (Å). Rem. sur qq. textes de Vadé. Mél. Baldinger (K.). Tübingen, 1979, t. 2, p. 623.




 






A. − Fromage au lait de chèvre, de brebis ou de vache, de forme circulaire, fabriqué en Savoie, en Provence et dans le Dauphiné. Tomme de Romans, de Savoie. Il porte son dîner: une tomme toute fraîche dans sa guangue [sic] d'aromates (Giono, Colline, 1929, p. 45).V. rigotte ex. de Arnoux.

B. − ,,Nom du Cantal ou du Laguiole au premier stade de leur préparation`` (Courtine 1972). Le pétrissage du caillé dure environ une heure et demie, et une fois terminé, le caillé ainsi malaxé et comprimé constitue ce que l'on appelle la tome (Pouriau, Laiterie, 1895, p. 738).

Prononc. et Orth.: [tɔm]. Homon. tome1. Littré: tomme. Lar. Lang. fr. et Rob. 1985 ont tomme, tome, dans l'ordre -m-, -mm- et -mm-, -m- resp. Étymol. et Hist. 1671 toume « fromage frais » (Pomey); 1784 tomme « nom donné à différents fromages en Savoie, Dauphiné, Provence, Limousin » (Bridel, Etr. helv. ds Pierreh. 1926); 1823 « masse de caillé fermenté » (Boiste); 1850 tome « fromage d'hiver, façon gruyère » (Dartois, Coup d'œil spécial sur les patois de Franche-Comté ds Mém. de l'Ac. de Besançon, p. 188). Mot dial. toma, tomo, des régions du sud-est de la France, Dauphiné, Savoie, Rhône, Provence, etc. désignant différentes sortes de fromage; cf. Mistral; Du Puitsp., p. 406; Gras, p. 136; H. Blanchet, Dict. pat. Dauphiné, 2epart., p. 238; A. Constantin, J. Desormaux, Dict. savoy.; Humbert; peut-être d'un pré-lat. *toma « sorte de fromage » d'orig. obsc. (v. FEW t. 13, 2, p. 20b, 21).




 


 


Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute.


 


Pour les gourmands de salés, 137 recettes de tomme ici : http://recettes.de/tomme/


(mince, les sujets se mélangent encore)


Modifié par Isalabib
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Rôô bon sang, voilà que j'ai une envie de tomme de Savoie avant 8h du matin ! Mais c'est épouvantable !! :drool:


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Si la chasse au flood, comme la chasse au troll, devient le sport national, il ne restera  plus que le coin café. Par définition, il ne peut y avoir de "flood" dans une rubrique "de tout et de rien". Par contre ça peut creer une certaine vacuité ailleurs... C'est bien connu en entreprise, quand tout le monde papote devant la machine à café, c'est que plus personne ne bosse dans les bureaux....


 


Mais tout le monde ne papote pas. Il y a des absents. Sur 1187 membres, en gros, près de 850 n'ont écrit aucun message soit 70% ,ce qui veut dire que seuls 330 membres soit 30% sont à l'origine de près de 2500 messages sur 2573 (dont près de 130 pour 1 seul message ); Calculs approximatifs certes, mais pas reluisants de toutes façons. Il faut dire que je fais partie des crétins gâcheurs de fête qui pensent que la vitalité d'un forum se mesure davantage au nombre de posts laissés par les membres que par le regard passif (mais interessé)  alors qu'il est de bon ton de considérer que les visites sont prépondérantes.


 


Je ne connais pas le nombre de désinscrits. D'autres statistiques seraient les bienvenues sur les rubriques, sous-rubriques, etiquettes etc...Et un peu de ménage aussi comme on a été plusieurs à le demander.


 


Sur ce, bonne continuation.


Modifié par Ferris
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Merci Ferris pour ces petits calculs.

Moi aussi je m'interroge sur les inscrits n'ayant rien publiés. C'est toujours surprenant...

Et ces derniers temps, j'aurais aimé aussi davantage de réactions sur certains "tropics" :)

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