ADRIEN95 Posté(e) le 3 juillet 2018 Share Posté(e) le 3 juillet 2018 Bonjour à tous, Je ne sais pas vraiment où poster mon message donc j'ai décidé de le publier dans Formations et concours. Je me présente rapidement. J'ai une licence de géographie et un master en Développement Culturel. J'ai été moniteur étudiant pendant 2 ans, ce qui m'a donné envie de travailler en bibliothèque. Depuis octobre 2017, je suis agent de service public à la BnF mais mon contrat (comme celui de beaucoup de vacataires) ne sera pas prolongé. Mon contrat s'arrête le 30 septembre. Je veux vraiment continuer à travailler dans ce domaine. Je passe des entretiens pour des postes de magasinier. En réalité pas mal. Pour ma part, c'est plus intéressant de postuler sur du catégorie C car on est davantage présent pour le public. Pour ces entretiens, je construis de la manière suivante : - Présentation générale - Mon niveau d'études - Mes expériences pros avec les items suivants (Mon emplacement dans l'équipe, collections, public) - Pourquoi la fiche de poste m'intéresse - Mon projet professionnel Puis j'essaye de faire le lien avec mes études, pourquoi mes études e géo peuvent m'aider à travailler en biblio par exemple ? Comment je peux mettre mes compétences données en master de développement culturel au service de la biblio ? Quand il y a des fiches de postes avec des missions que je ne sais pas encore faire, je mets en avant ma volonté d'acquérir de nouvelles compétences et je ne sais pas si c'est une bonne chose ou pas par exemple. Je passe les concours (toutes les catégories car je veux rien laisser au hasard) mais pour le moment sans succès. Y a t-il des choses à dire prioritairement en entretien pour travailler en bibliothèque ? A l'inverse, faut-il bânir des choses en entretien ? J'ai besoin de vos conseils s'il vous plait car pour le moment, je n'arrive pas à tirer mon épingle du jeu. Je sais qu'il y a beaucoup de concurrence mais peut-être qu'il y a des choses qui m'échappent. Merci beaucoup pour vos réponses et bonne soirée à vous tous. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
saida Posté(e) le 3 juillet 2018 Share Posté(e) le 3 juillet 2018 bonsoir as tu regardé sur le blog s'il n'existait pas déjà des post qui pourraient t'orienter? a moins que tu souhaites une réponse personnalisées? sinon vas-y au culot et tu demandes à ceux et celles qui t'ont reçu en entretien ce qui n'allait pas dans ta présentation. bon courage Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 4 juillet 2018 Share Posté(e) le 4 juillet 2018 Saida a raison. D'autres l'ont fait. Et tu ne risques rienb puisque de toutes façons ils n'ont pas voulu de toi... Et tu as un topic la-dessus, avec peut-être des liens encore valides, des gens que tu pourrais contacter. Voir : http://www.agorabib.fr/topic/70-le-métier-de-magasinier/ et http://www.agorabib.fr/topic/2834-entretien-dembauche/ Sinon, même si tu ne cherches pas à passer le concours, un tour sur Mediadix te permettra de sortir les points importants pour ton CV. Mais ce qui ressort de tous les témoignages c'est qu'il faut absolument se préparer. Le concours de magasinier n'est pas du tout "facile". Voir : http://mediadix.parisnanterre.fr/stockage_doc/Bibliographie_MP2.pdf (c'est bourré de liens interessants et d'une bonne bibliographie) Enfin pour le fun je te conseille la lecture de ce blog, déja signalé en 2013 : http://blog.bnf.fr/diversification_publics/?p=2103 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
B. Majour Posté(e) le 4 juillet 2018 Share Posté(e) le 4 juillet 2018 Bonjour Adrien95 Il y a 17 heures, ADRIEN95 a dit : J'ai une licence de géographie et un master en Développement Culturel. et Il y a 17 heures, ADRIEN95 a dit : Je passe des entretiens pour des postes de magasinier. En réalité pas mal. Pour ma part, c'est plus intéressant de postuler sur du catégorie C car on est davantage présent pour le public. Tu es déjà face à un très gros problème de bio-compatibilité. Master, c'est cadre, et plus que tout cadre A. Prends la place du recruteur. Tu vois arriver un bac+5, pour un poste de - allez choquons un peu - de balayeur. Tu l'embauches ? Même si c'est sa passion de balayer ? Et ton approche est Pour ces entretiens, je construis de la manière suivante : - Présentation générale - Mon niveau d'études (tu insistes bien ) - Mes expériences pros avec les items suivants (Mon emplacement dans l'équipe, collections, public) - Pourquoi la fiche de poste m'intéresse - Mon projet professionnel Puis j'essaye de faire le lien avec mes études, pourquoi mes études en géo peuvent m'aider à travailler en biblio par exemple ? Comment je peux mettre mes compétences données en master de développement culturel au service de la biblio ? Mon, mes, mon, m', mon, mes, mes, m', mes... J'ai souligné tous ces "Me" parce que, comme tout vendeur novice, tu penses que parler du produit, ça suffit. Sauf que ce n'est pas du produit qu'il faut parler, mais du besoin du client. Et pourquoi le produit va s'adapter pile-poil à ce besoin. Mon (bac+5) rouleau compresseur c'est le plus beau, c'est le plus joli. Et le client de penser : oui, bon, moi j'ai juste un clou à enfoncer. Passe de l'autre côté de la table. Deviens le recruteur (c'est un jeu de rôle) Bonjour Adrien95, alors vous voulez devenir magasinier dans notre structure. - Pourquoi chez nous ? - Qu'est-ce qui vous attire dans notre bibliothèque ? - Vous avez un bac+5, pourquoi vouloir être magasinier ? - Avez-vous tenté votre chance ailleurs dans la culture ? En territoriale par exemple ? (surtout avec un master) - Pourquoi avoir été aussi haut qu'un master... pour prendre un poste de magasinier ? - Combien de temps comptez-vous rester magasinier ? (sous-entendu, si c'est pour recommencer un entretien d'embauche dans deux ans, ben on va prendre quelqu'un d'autre. C'est certainement ce qui bloque ta candidature) - Quels concours avez-vous passés ? (pourquoi, dans quels buts ? Si tu les passes tous, et y a intérêt, alors le recruteur va se dire : bon, avec son bac+5, il va bien en décrocher un) - Vous vous entendez comment avec votre hiérarchie (en particulier avec les assistants qui ont moins de bagages universitaires que vous. Et que dire des magasiniers ?) - Qu'est-ce que vous pensez apprendre en étant magasinier ? - Pourquoi vous et pas quelqu'un d'autre ? - Qu'est-ce qui vous rend différent ? Tu vas peut-être me dire : ma licence en géographie. Mais bon, un magasinier, on peut le mettre en géographie ou en médecine. En quoi ta géographie va-t-elle pouvoir te servir en médecine ? Qu'est-ce que tu vas vraiment apporter de plus par rapport à un magasinier sans bagage dans cette condition. Là, tu risques de t'apercevoir que tout ton bagage supplémentaire n'apporte rien de plus à ta candidature. Pire, le recruteur va se dire : avec son niveau universitaire, il va vite se faire ch... s'ennuyer. Et ta stratégie est uniquement tournée vers quoi ? Ton bagage universitaire. ici : Puis j'essaye de faire le lien avec mes études, pourquoi mes études en géo peuvent m'aider à travailler en biblio par exemple ? Et là, tu outrepasses les fonctions d'un magasinier, qui est un simple exécutant. Comment je peux mettre mes compétences données en master de développement culturel au service de la biblio ? => Tu es trop diplômé, tu vas mettre le bordel dans la hiérarchie. Supprimons tout ce qui a trait à ce bagage, que reste-t-il ? Et ton approche est Pour ces entretiens, je construis de la manière suivante : - Présentation générale - Mon niveau d'études - Mes expériences pros avec les items suivants (Mon emplacement dans l'équipe => plein ouest les jours de beau temps, collections, => savoir ranger public) => sans doute l'essentiel. d'où privilégier tes années de Moniteur étudiant et ton emploi actuel. - Pourquoi la fiche de poste m'intéresse (=> parce que tu veux travailler en bibliothèque !) - Mon projet professionnel (=> être magasinier !) Puis j'essaye de faire le lien avec mes études, pourquoi mes études en géo peuvent m'aider à travailler en biblio par exemple ? Comment je peux mettre mes compétences données en master de développement culturel au service de la biblio ? Regardons un peu comment te doubler. Je sais utiliser Word, Powerpoint, Excel, le SIGB utilisé dans la bibliothèque... et là, j'ai l'impression que je passe devant toi dans les besoins du recruteur. Je sais accueillir les gens, les renseigner, les orienter, leur apprendre comment fonctionne les ordinateurs de la bibliothèque. Idem. Ce n'est pas ton Master qui va emporter le morceau, mais ce que tu sais faire de pratique... pour le public. (tant mieux tu aimes le public) Donc moniteur étudiant et ton actuel emploi, c'est le point le plus intéressant de ton CV si tu vises un poste de magasinier. (Pour un poste de cadre, ce serait autre chose). Dommage, tu ne t'en sers pas. (tu voulais savoir, maintenant tu sais ) Allez, comme je suis curieux, j'aimerais bien comprendre comment tu arrives à faire le lien avec mes études, pourquoi mes études de géo peuvent m'aider à travailler en biblio par exemple ? Et quel est ton projet professionnel ? disons à trois ans, puis à six, puis à dix ans. Evidemment, j'ai bien l'immanquable question qui tue : Donne-moi trois raisons de t'embaucher. Trois vraies raisons que les autres n'ont pas. Réponds aux questions et épluche tes réponses pour revoir ton approche. Bon courage à toi. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 4 juillet 2018 Share Posté(e) le 4 juillet 2018 (modifié) Base aussi tes réponses sur la consultation des compétences et qualités requises, présentes dans les différentes fiches de poste du métier, et qu'on retrouve le plus souvent dans les profils de poste des annonces de recrutement. Tu en as partout de disponibles : https://www.u-picardie.fr/ser https://www.univ-smb.fr/fileadmin/Sep/offres_d_emplois/MAG_ANNECY_2016.pdf http://www.enssib.fr/profil-de-poste-magasinier-des-bibliotheques-2eme-classe (eh oui, même l'ENSSIB recrute...) https://www.emploi-collectivites.fr/magasinier/ville-suresnes-92/offre-emploi-territoriale/38709.htm Tu constateras au passage que tant dans les profils que les fiches, contrairement à ce qui est dit plus haut les fonctions d'un magasinier ne sont pas toujours que de simples fonctions d'exécutant. En ensuite seulement tu tâches de mettre en adéquation avec ces contenus tout ce qui peut contribuer dans ton CV à les améliorer. Le profil de poste demandé doit rester ta ligne d'horizon. Sinon tu peux partir à la dérive en mettant en valeur un aspect de ton parcours ou de ta personne qui n'aura pas de sens direct avec la fiche de poste, ou du moins dont le sens immédiat risque d'échapper aux recruteurs. Tu remarqueras qu'il y a une assez grande variété entre les missions des profils de recrutement et les descriptifs des fiches métier ou fiches de poste. Au fond, tout le monde veut un magasinier mais personne ne voit son rôle de la même façon. Là aussi, dans cette variété tu peux trouver matière à placer un atout personnel. D'autres y ont pensé. Regarde ça : http://www.enssib.fr/content/emploi-de-magasinier-en-bibliotheque-universitaire Depuis cette année, le Ministère a mis en place un concours externe de conservateur spécialement réservé aux titulaires d’un doctorat. Vous pouvez consulter le décret n° 2017-144 du 7 février 2017 relatif à la création d’un concours externe spécial ouvert aux titulaires d’un doctorat pour l’accès au corps des conservateurs des bibliothèques sur le Journal Officiel (JO) du 9 février 2017. Bon pas de Doctorat ? Peu importe. Le vrai sujet et la vraie portée de cette réponse ENSSIB (surtout quand tu vois la question !) c'est que tu n'as pas un profil de magasinier mais de cadre. Et que ça risque de te péter à la figure. Après à toi de voir après quel lièvre tu cours...et avec quelles armes. Modifié le 28 août 2019 par Ferris Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ADRIEN95 Posté(e) le 5 juillet 2018 Auteur Share Posté(e) le 5 juillet 2018 Bonjour à tous, Je vous remercie beaucoup pour toutes vos réponses et vous insistez dur des ponts importants. C'est totalement involontaire de ma part et suis vraiment désolé si j'ai donné l'impression de mettre mon cursus en avant. Le pire, c'est qu'en entretien, je ne mets pas du tout en avant les diplômes obtenus. Je sais très bien que ce qui est important c'est les publics, et les services qu'on va leur proposer. Les "mon", "mes"....ne sont aucunement de la prétention. Autant pour moi si je me suis mal exprimé. C'est que je ne peux pour le moment pas postuler sur des offres d'emplois de B ou de A alors que je n'ai pas fait d'études dans les métiers du livre. De commencer par le bas de l'échelle était justement pour moi le fait d'apprendre toutes les facettes des métiers en bibliothèque. Je l'avoue, mon projet professionnel n'est pas clairement défini car c'est tellement difficile de trouver un emploi dans ce domaine que j'essaye en Etat, en territorial... Vous allez me dire qu'il faut cibler peut être. Quand je dis que j'essaye de faire le lien avec mes études c'est sur la médiation culturelle (faut bien avoir une idée, en territorial surtout avec les animations, le public jeune par exemple...) et pour ma licence c'est seulement si je peux faire du renseignement bibliographique sur telles ou telles collections... Mais vous avez raison de me dire que le recruteur peut avoir peur que je m'en aille pour un autre poste. En entretien, je dis que le plus important pour moi c'est les services rendus aux publics et la diversité des missions d'un magasinier. Je vais essayer de travailler tout cela. Encore merci pour vos conseils et d'avoir mis le doigt sur des choses qui ne vont pas. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 5 juillet 2018 Share Posté(e) le 5 juillet 2018 (modifié) supprimé Modifié le 28 août 2019 par Ferris Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
B. Majour Posté(e) le 5 juillet 2018 Share Posté(e) le 5 juillet 2018 il y a 42 minutes, ADRIEN95 a dit : Les "mon", "mes"....ne sont aucunement de la prétention. Autant pour moi si je me suis mal exprimé. Si tu veux utiliser l'expression juste, c'est "au temps pour moi". Les Mon, ma, mes, etc. sont là pour t'inviter à prendre la place du recruteur. Est-ce qu'il aura seulement peur que tu t'en ailles ensuite. Possible, il peut aussi se dire : bon, quand même BAC+5, il ne va pas passer le balai dans les collections (je kiffe le mot "refoulement" découvert grâce à Ferris. Chez moi, c'est la fosse septique qui refoule de temps en temps.) C'est pas digne d'un bac+5, il trouvera bien ailleurs. Ou : j'entends déjà les autres magasiniers venir critiquer qu'on embauche que des bac+5, qui vont se tirer dès qu'ils ont le concours, et qu'ils en ont marre de former des gens qui s'en vont à chaque fois, alors qu'un petit BAC c'est plus fiable sur la durée. Parce qu'il y a ça en arrière plan. Tu peux parfaitement convenir au poste, mais tu as le contexte. Relancer une embauche au bout de deux ans, c'est... pffff. Surtout dans la fonction publique. Il faut ouvrir un poste, prouver qu'il y a des besoins, tout un tas de paperasse. Donc une procédure assez longue. Si tu prends la place du recruteur, ça te permet aussi d'être plus critique vis-à-vis de ce que tu dis, ou présente. Si tu prends la fiche de poste et que tu inscris à chaque fois la preuve que tu sais faire, alors tu obtiens un CV détaillé officieux. Et le jour où le recruteur te pose la question, tu peux lui prouver que tu sais faire. Un CV détaillé officieux, ça te permet de construire un CV officiel, approprié au poste visé. Et ça te montre aussi que tu n'es pas si vide que ça. Pour certains postes, savoir que tu es haltérophile amateur, ça peut tranquilliser. - Être capable de porter des charges lourdes et encombrantes à répétition (refoulements) Tu peux aussi en tirer des stratégies d'approche. Supposons que tu "oublies" ton Master, et que tu laisses volontairement un trou de chômage par exemple. Prendre un poste de catégorie C, avec juste une licence de géographie, tu deviens bien plus crédible avec 2 années de chômage. Maintenant, tu ne passeras peut-être pas le barrage du CV avec un tel trou. Il faut peser le pour et le contre d'un oubli volontaire (oui, tu ne mets pas tout ton CV détaillé officieux, juste ce qui te permet de coller au poste) Il faut séduire, sans faire peur. Et apporter un petit plus qui te détache du lot. Si ton CV ressemble à celui du voisin, pourquoi te prendre toi plutôt que le voisin. Maintenant, tu as l'autre option qui est beaucoup plus crédible. Ne candidater que sur des postes d'assistant. Tu peux "prouver" que tu as besoin de te former au métier, avant d'aller plus loin vers des postes plus hiérarchiques. Après tout, tu débutes, et c'est normal/logique de commencer à ce niveau. Un cran en dessous, c'est tolérable. Deux, comme le dit Ferris, ça va te péter à la gueule... ou alors, c'est que tu caches quelque chose. Un Bac+5 qui veut passer le balai, on se demande si la personne est bien "OK" dans sa tête. il y a une heure, ADRIEN95 a dit : pour ma licence c'est seulement si je peux faire du renseignement bibliographique sur telles ou telles collections... Là, j'aurais plutôt dit: moniteur étudiant pendant 2 ans. Beaucoup plus riche en accueil, écoute de l'autre, etc. (*) Tu n'oublies pas non plus de gratter sur les compétences acquises dans ta licence de géographie et comprenant bien que "licence de géographie", ça ne veut rien dire pour 99,99 % de la population. En quoi connaître les fleuves et les régions, ça peut aider en bibliothèque ? Est-ce que "je" préfère une licence en littérature, à une licence en géographie... pour un bibliothécaire, c'est évident. Tu viens bouffer le pain normal du bibliothécaire, sale géographe ! En plus, ça peut induire en erreur le recruteur qui te pensera incapable de passer de géographie à médecine, par exemple. => Parfois indiquer certains éléments de ton parcours est contre productif, par rapport à la norme classique métier. (*) etc. Car moniteur étudiant, ça peut se rapporter à tous les domaines. Donc, à mettre plus en valeur. Comme ton Master en culture et pourquoi tu l'as fait, qui restera bien plus important que ton engouement pour la géographie. A réfléchir ça aussi. Il y a 1 heure, ADRIEN95 a dit : Je l'avoue, mon projet professionnel n'est pas clairement défini car c'est tellement difficile de trouver un emploi dans ce domaine que j'essaye en Etat, en territorial... Vous allez me dire qu'il faut cibler peut être. Tu dois avoir trois bonnes raisons pour devenir bibliothécaire. Trois bonnes raisons personnelles. Pas des raisons bateaux et classiques. Du style j'aime. Parce que le recruteur te dira pourquoi j'aime ? Tu dois aller chercher au fond de toi le "pourquoi je veux être bibliothécaire". Qu'est-ce que ça t'apporte et qu'est-ce que tu comptes apporter. Pourquoi tu n'es pas devant les recruteurs par hasard. Ton projet professionnel, il est là. Note-le : un projet professionnel, ce n'est pas un plan de carrière. Le 03/07/2018 à 19:34, ADRIEN95 a dit : Je veux vraiment continuer à travailler dans ce domaine. Pourquoi veux-tu continuer à travailler dans ce domaine ? (Tu peux/dois avoir plusieurs raisons, au moins trois .) Et à ta prochaine réponse, tu reposes le pourquoi ? (sur chaque raison) Et encore une troisième fois, pourquoi ? C'est une technique pour décortiquer en profondeur n'importe quel sujet. 3 * 3 = neuf raisons minimum. L'avantage, c'est qu'après ça tu sais... et tu peux en parler et/ou définir un plan d'action. Et certaines raisons te paraîtront plus essentielles que d'autres. C'est ce qui te rendra différent des autres. Après si tu les couples avec "comment ça se traduit dans mon quotidien", tu verras ce que tu fais et tu pourras t'en servir dans ton CV ou durant l'oral de recrutement. Bien sûr, si tu ne vois pas "comment ça se traduit dans mon quotidien", passe l'expression dans le futur : comment ça pourrait se traduire dans mon quotidien. C'est une pratique de brainstorming. (et dans le futur, de brainstorming prospectif) Pendant que tu es à réfléchir sur ton parcours, profites-en pour aller un cran plus loin. Renforce tes fondations. Non mais, géographe, pourquoi pas informaticien pendant que tu y es. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 5 juillet 2018 Share Posté(e) le 5 juillet 2018 (modifié) Différence entre projet professionnel et plan de carrière est très bien expliquée dans https://www.keljob.com/articles/definir-son-projet-professionnel-et-s-en-servir-dans-sa-recherche-d-emploi. On y découvre qu'au fond le projet pro est beaucoup plus proche du bilan de compétences. Modifié le 5 juillet 2018 par Ferris Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Epsy Posté(e) le 5 juillet 2018 Share Posté(e) le 5 juillet 2018 Il y a 5 heures, ADRIEN95 a dit : C'est que je ne peux pour le moment pas postuler sur des offres d'emplois de B ou de A alors que je n'ai pas fait d'études dans les métiers du livre. Ha bon ? Pas d'études métiers du livre = pas de catégorie B ou A ? Mais pourquoi donc ? Tout depend du contexte territorial et de leurs besoins, du nombre de candidatures aussi. De ton expérience pro surtout. Mais je ne me suis jamais mis de barrière et j'ai bien fait : si un poste de B te tente, fonce ! Epsy. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
B. Majour Posté(e) le 5 juillet 2018 Share Posté(e) le 5 juillet 2018 il y a 31 minutes, Epsy a dit : Ha bon ? Pas d'études métiers du livre = pas de catégorie B ou A ? Mais pourquoi donc ? Mais parce que ! Il ne faut pas ternir l'image de marque des bibliothécaires qui sont tous/toutes des littéraires, avec un diplôme métiers du livre. Ils elles sont aussi tous avec des chignons, des cheveux gris et de grosses lunettes, des jupes à l'ancienne, soit des vieilles filles qui passent leur temps à dire chhuuuutttt ! SILENCE ! Et à faire respecter le code de bonne conduite dans la bibliothèque. Donc, dans ta stratégie, n'oublie pas ta perruque, ta jupe et tes grosses lunettes de myope (Ok, un kilt, ça peut le faire. Evite juste la cornemuse, tu te trahirais)... pour les entretiens d'embauche. Pour les talons hauts, c'est toi qui vois, mais c'est casse-gueule. Ah, par contre, il faudra te raser les jambes, et ne pas oublier les boucles d'oreille et le rouge à lèvres. Bon, ça reste une option parmi d'autres. (et elle me fait bien rigoler. Si tu le fais, prends la photo. Tu pourras la légender : je suis prêt à aller jusque-là pour travailler en bibliothèque ! ) Puisque tu es encore vacataire, demande donc à ton/ta supérieur hiérarchique (ou ceux qui t'entourent) un petit coup de main pour savoir si tu peux postuler avec tes diplômes et où tu peux postuler. Si tu peux être recommandé pour une autre vacation, tu auras un avantage indéniable sur les autres. (Oui, il faut oser, il faut prendre rendez-vous avec son chef ou d'autres) Un Master en culture, ça peut t'ouvrir bien des portes. Bien plus que tu ne crois. Le tout est que tu saches ce que tu peux apporter à des recruteurs. Evidemment, si tu veux rester dans une grande ville, il te faudra enfiler tes bas et tes collants de littérature et diplôme métier du livre. Ou réussir un concours. Ce qui n'est pas facile face à ceux qui sont formés pour ce métier. Parce qu'il faut être meilleur qu'eux... si tu veux être sur le podium. Ce n'est pas impossible. Sauf que, partant de plus loin, tu vas devoir courir plus vite, plus longtemps et plus fort. Pas de barrière, te dit Epsy. Pas de croyance limitante non plus. (Sois curieux, ose. Tu as plusieurs centaines de collègues à disposition pour savoir s'ils ont tous un diplôme métier du livre. Si tu n'as pas un forum interne à la BNF, utilise ta langue. ) Postule, pose des questions partout, tu verras bien où ça mord. Tu es bien venu sur l'Agorabib. Ce n'est pas plus difficile là où tu es. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 5 juillet 2018 Share Posté(e) le 5 juillet 2018 Attends, tu nous dit que tu as un master en Développement Culturel. Tu nous dis d'autre part "Je passe les concours (toutes les catégories car je veux rien laisser au hasard)" Donc je ne vois pas le problème. Tu as bien la formation nécessaire et je suppose que tu passes aussi des concours de B et de A. Bon, maintenant tu as choisi l'Etat plutôt que la Territoriale, ce qui limite un peu les choix, en recrutement et sur le plan géographique. Et je suppose que tu es surtout pressé d'assurer ton avenir financier, ton contrat s'arrêtant en septembre. C'est logique et normal. Sur ce forum personne ne t'en voudra de tout ça. Tu m'excuseras, mais il y a des situations bien plus difficiles qui sont parfois exposées sur ce forum. Quand tu nous dis: Pour ma part, c'est plus intéressant de postuler sur du catégorie C car on est davantage présent pour le public., je veux bien te croire, en faisant un gros effort, mais je ne suis pas certain que le jury en fera autant. Le fait de passer tous les concours qui se présentent montre bien que ton projet professionnel n'est pas clair du tout. et que ton argument de proximité avec les publics ne tient pas la route. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
B. Majour Posté(e) le 6 juillet 2018 Share Posté(e) le 6 juillet 2018 Il y a 15 heures, Ferris a dit : et que ton argument de proximité avec les publics ne tient pas la route. Il est surtout très faible... seul. Et ne tiendra la route que solidement étayé par d'autres motivations. (aider les autres, moniteur étudiant => être médiateur) Il faut aussi regarder comment ça se passe réellement dans les lieux. Balade-toi dans les universités, tu as des SCD où les agents sont seuls face au public, en tant qu'assistant, ou même parfois magasinier. Il suffit de visiter. Sur Paris, c'est pas les universités qui manquent. Et elles sont ouvertes à tous les publics. Quand bien même, pour un futur bibliothécaire avec un projet et des questions, elles pourraient s'ouvrir. Etudiant, j'ai fait toutes celles du Campus de Bordeaux. (Lettres, droit, science, histoire-géo, même certaines annexes, celle de l'IUT était trop petite et trop peu fournie) Plus tu montes dans les étages, plus tu as de places libres. Et certains recoins sont très intéressants pour bosser tranquille, en plus de découvrir plein de choses intéressantes. A la BNF, tu dois pouvoir te faire plaisir à tout voir, à explorer tous les plateaux. En plus, tu es vacataire, donc même les coulisses te sont accessibles. Si tu ne l'as pas fait, il te reste deux mois pour le faire. C'est un petit projet qui doit s'inscrire dans ton projet professionnel. Visiter les lieux, ça te permet de savoir comment on y travaille. Si tu veux travailler en Fonction publique, demain, ce sera ton quotidien. Autant en prendre la mesure... partout. Pour moi aussi, c'est clair, tu as une envie forte, mais pas encore un projet professionnel affirmé. Et ça, on le sent assez vite à l'oral. Il suffit de poser trois pourquoi en cascade. Donc il faut creuser, profond. Et entreprendre un plan d'actions : comment ça peut s'inscrire dans ton quotidien. Quand on a des trous dans ce qui est demandé, on doit chercher à les combler. Si on ne connait pas le fonctionnement d'un SIGB, il est assez facile de regarder comment on l'utilise en regardant des vidéos Youtube. Les grandes lignes sont identiques partout. Mais il y aura une sacré différence entre celui qui ne sait pas et n'a rien fait, et celui qui aura essayé de savoir. Si la personne est dans une démarche, elle a du potentiel. Venir sur l'Agorabib, c'est être dans une démarche. Visiter des bibliothèques, (ou toute la BNF) ça tient de la même démarche, parce que tu as un but. C'est le fait de savoir qui permet d'agir. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pigranelle Posté(e) le 6 juillet 2018 Share Posté(e) le 6 juillet 2018 Je serais un peu moins pessimiste que mes collègues sur ton cas Le fait que tu passes tous les concours est tout à fait compréhensible pour moi, c'est ce que j'ai fait, même les catégories A pour lesquels j'étais pas très chaude. Au moins ça me faisait des entrainements pour les autres (même si c'est pas les mêmes épreuves). Mon objectif n°1 était travailler en bibliothèque, quel que soit le grade, que ce soit en FPT ou en FPE, je trouve que ça se défend. Personnellement je comprends plus facilement cette démarche que celle qui consiste à dire "je passe tous les concours catégorie A de la FP, et que j'atterrisse dans un hôpital ou dans une BU c'est la même chose... Ensuite si ton bac+5 peut être effectivement rebutant pour les recruteurs, ça t'as peut-être permis d'acquérir certaines compétences, et surtout d'avoir une meilleure connaissance de l'environnement universitaire que quelqu'un qui n'a qu'une licence. Je ne sais pas si la peur que tu ailles voir ailleurs est un vrai problème car je pense qu'au début tu auras de toute façon plus de chances d'être pris sur des CDD plus ou moins courts. Si je devais recruter un mag voici les points que je regarderais (pour info je suis B dans une BU, j'ai 4 mag dans ma section) est-ce que sa personnalité va coller avec celles de l'équipe (ex: si tu as un bac+5 faut que tu sois un minimum humble et pas prétentieux pour que ça se bien) est-ce qu'il sera à l'aise avec le public (pas trop timide, ouvert, souriant, mais aussi rigoureux...) est-ce qu'il maitrise l'outil informatique (maitrise de Excel, Word ou équivalent sur Libre Office, suffisamment d'aisance pour apprendre le fonctionnement du SIGB rapidement, mais pitié surtout quelqu'un qui soit pas un boulet sur Excel). est-ce qu'il est suffisamment à l'aise avec la recherche documentaire et l'informatique pour naviguer facilement sur les BDD (et là le bac+5 on est parfois contents de l'avoir) est-ce qu'il est prêt à s'investir dans les formations aux étudiants (assister un B dans les formations, ne pas avoir peur de prendre la parole devant un public étudiant est-ce qu'il est physiquement en forme (pas de gros pb de bras/dos/épaules/mains, pas d'allergie à la poussière) est-ce que les tâches manuelles et répétitives ne le rebutent pas pour un CDD court est-ce que il a une solution de logement Les RH qui sont des peaux de vaches vont regarder si t'as pas d'enfants et si tu risques pas de tomber enceinte (a priori là tu marques des points, car certains jettent direct les CV des femmes entre 25 et 35 ans). Pour la suite en attendant que ça se décoince essaie de faire des stage (voir avec Pôle Emploi), voire reprend une formation (perso j'ai fait un DUT AS après mon master et je ne le regrette pas). Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Babarette Posté(e) le 6 juillet 2018 Share Posté(e) le 6 juillet 2018 Il y a 6 heures, Pigranelle a dit : Les RH qui sont des peaux de vaches vont regarder si t'as pas d'enfants et si tu risques pas de tomber enceinte (a priori là tu marques des points, car certains jettent direct les CV des femmes entre 25 et 35 ans). Tu m'as déprimée pour la soirée ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 6 juillet 2018 Share Posté(e) le 6 juillet 2018 Il y a 6 heures, Pigranelle a dit : Les RH qui sont des peaux de vaches vont regarder si t'as pas d'enfants et si tu risques pas de tomber enceinte (a priori là tu marques des points, car certains jettent direct les CV des femmes entre 25 et 35 ans). Exact. Vu et vécu en territoriale dans les entretiens préliminaires avec la DRH. La distance et les possibilités de logement arrivent tout de suite après. J'ai vu comme ça des quantités de CV qui m’intéressaient en tant que recruteur me passer sous le nez pour ces seules raisons. Aux RH on ne lit pas les CV et les lettres de motivation de la même façon que nous, voire même des élus de la com. culture. On procède au tri préalable par critères éliminatoires. En certains cas, l'âge est également discriminant, sauf pour les A où, bizarrement l'âge peut devenir facteur positif' (s'il y a du contenu derrière évidemment). Et enfin les "trous" de carrière dans les CV. Dans les cas de recrutements de C en tous cas, voire de B, quand il y a pléiade de candidatures, ça se passe souvent comme ça : Bureau de la DRH, Bibliothécaire, Poubelle. C'et pas tant que les DRH soient des peaux de vaches, simplement ils se protègent. C'est le statut qui veut ça.... Si vous saviez ce qu'il m'a fallu comme niveau d'insistance pour faire embaucher un gars de l'informatique, ("qui n'est même pas de la filière culturelle, vous vous rendez-compte, m'sieur Ferris !?) vous comprendriez mieux l'intérêt qu'il y a à quitter ces carcans stupides. Mais vous ne voulez pas. Le boulot à vie, c'est mieux, bien cloisonné; bien sectorisé, bien hiérarchisé, bien filiarisé. T'as un besoin précis ? On s'en fout. Ok, c'était mieux avant, on connait la chanson... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Babarette Posté(e) le 6 juillet 2018 Share Posté(e) le 6 juillet 2018 C'est purement et simplement dégueulasse, pas d'autre mot. Il n'y a pas que les femmes qui se reproduisent et toutes ne se reproduisent pas. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Louve Posté(e) le 6 juillet 2018 Share Posté(e) le 6 juillet 2018 (modifié) Il y a 11 heures, Ferris a dit : Si vous saviez ce qu'il m'a fallu comme niveau d'insistance pour faire embaucher un gars de l'informatique, ("qui n'est même pas de la filière culturelle, vous vous rendez-compte, m'sieur Ferris !?) vous comprendriez mieux l'intérêt qu'il y a à quitter ces carcans stupides. Mais vous ne voulez pas. Le boulot à vie, c'est mieux, bien cloisonné; bien sectorisé, bien hiérarchisé, bien filiarisé. T'as un besoin précis ? On s'en fout. Non, je ne suis pas d'accord: ce n'est pas le statut qui nous empêche de recruter selon nos besoins mais la bêtise, la paresse. Et ne t'inquiète pas, quand il faut placer Mme Michu ou M. Troutrou, la filière n'est pas un problème, loin de là. Quand aux CDI, j'en côtoie un paquet: et bin, ils sont pas plus efficaces ou inefficaces que les fonctionnaires bon teint. Certains même sont de vraies plaies parce que le service public, ils s'en cognent, eux ils veulent contenter la main qui les nourrit quitte à faire n'importe quoi et à rejeter la faute sur ces "connards de fonctionnaires". Bon avec moi, un peu moins, j'ai un principe de base: je ne bouge pas une oreille sans écrits. Et puis mon poste, je ne l'ai pas eu parce que j'ai collé des affiches, que je connais quelqu'un, que j'ai couché (ou pas) avec untel ou unetelle. Quand aux femmes; je me souviens d'un entretien d'embauche, chez un éditeur de progiciel: "Oh, bin, c'est bon, vu votre âge, vous n'aurez plus d'enfants et comme vous n'en avez pas, ça m'arrange". Bien évidemment sans témoins. Il me voulait le directeur des opérations, je lui ai répondu avec un grand sourire que non, que je n'avais pas envie de l'éduquer (autre chose à faire), que si je venais chez lui, ça risquait fort de se finir aux prud'hommes. Il a augmenté la proposition salariale, j'ai encore refusé. Quand aux femmes, elles ne sont pas plus tendres qu'il s'agisse des RH, des collègues ou des agents. On a encore du boulot à ce niveau-là Modifié le 7 juillet 2018 par Louve Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 7 juillet 2018 Share Posté(e) le 7 juillet 2018 (modifié) La bêtise et la paresse ne sont pas des arguments puisqu'elles existent partout. Par contre le carcan du statut est évident : toutes les possibilités existent mais sont savamment ponctuées de freins (je surligne les freins) 1) Un fonctionnaire territorial qui souhaite changer de service au sein de sa collectivité locale peut demander une mutation interne, sachant que ce dispositif ne peut concerner qu’un changement d’emploi à l’intérieur du même grade et du même cadre d’emplois. 2)Il existe désormais des possibilités de changement de filière – et donc de métier – lorsque le niveau des missions et la catégorie d’emploi sont équivalents. Cela peut se faire par la voie du détachement, dans sa propre collectivité ou une autre, sur la même catégorie hiérarchique. 3)le détachement au sein d’une même collectivité locale est en effet désormais possible, à condition que ce mouvement s’effectue « à équivalence de grade et à l’échelon comportant un indice égal ou immédiatement supérieur à celui dont l’intéressé bénéficiait dans son grade antérieur » 4) Il est aussi possible de demander l’intégration directe, autre modalité issue de la loi mobilité. Soumise à l’avis de la commission administrative paritaire (CAP), elle se traduit par une radiation du cadre d’emplois et par une intégration concomitante dans celui d’accueil, sans période de détachement intermédiaire ni application d’aucune autre position statutaire de transition. Sont cependant exclus de ce dispositif les métiers dont l’exercice reste subordonné à la détention d’un diplôme ou d’un titre spécifique. Je rappelle que Ludothécaire, informaticien, Adjoint d'animation par exemple, sont concernés. Au passage, impossible de recruter un B ou A en animation car ces grades n'existent pas dans cette filière. Alors qu'est-ce qu'on fait? On triche. On recrute un C animation et on le titularise en C culturel. Ensuite il peut monter dans la filière. C'est ce que j'ai fait pour mon informaticien, recruté officiellement sur un profil d'adjoint du patrimoine mais en réalité pour ses compétences informatiques. Bref, on se démerde. Mais la démerde n'est pas un système viable. Et n'importe quel DRH peut coincer le processus. Voilà l'état des lieux officiel, en dehors des petits passe-droits que nous connaissons tous mais ne sont pas monnaie courante quand-même au moins sur des postes statutaires. Rien que des facilités comme on le voit. Ils se tordent de rire dans le privé quand ils voient des trucs pareils. Voilà les raisons de l'immobilisme. Comment une entreprise-collectivité pourrait-elle avancer et innover dans des carcans pareils ? Et si l'on y ajoute les parcours "carrière", les missions décrites dans des fiches de poste issues de "fiches métiers" pondues par des technocrates du CNFPT etc.... Bon, les femmes c'est un problème, c'est certain. Où on fait carrière ou on fait poule pondeuse, faut choisir. Le parcours de Louve est exemplaire à ce niveau: pas d'enfants et donc une belle carrière de A+. C'est clair. D'un autre côté elles ont toujours un gros avantage, celui de pouvoir coucher pour avancer. Alors que nous, tintin. C'est très injuste. Et pourtant aucun homme ne s'en plaint, nous subissons en silence le scandale de ces promotions canapés Modifié le 7 juillet 2018 par Ferris Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Louve Posté(e) le 7 juillet 2018 Share Posté(e) le 7 juillet 2018 @Ferris, décidément, nous ne serons jamais d'accord sur cette question (tant mieux d'ailleurs, rien de plus rasoir que d'être toujours d'accord). Le privé ne fonctionne pas mieux que le public, franchement pas, l'innovation, la mobilité... se font au détriment d'un grand nombre de gens. Faut pas croire Ferris, le privé c'est pas mieux. Et quand tu es dans une entreprise importante avec la convention collective qui va bien, les freins, l'immobilisme sont tout aussi présents. Quand aux promotions canapés, non, non, très Cher, ou tu t'es censuré, ou tu es plus prude que je ne le pensais: bien plus d'hommes qu'on ne le croie ont couché, séduit... pour réussir. Si! Si! Si! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ADRIEN95 Posté(e) le 7 juillet 2018 Auteur Share Posté(e) le 7 juillet 2018 Bonjour à tous, Merci Pagrenelle pour tes conseils. Je tiens à dire que je ne mets jamais en avant mes études pour les postes de C. Celles de géographie me servent pour connaitre le territoire, les acteurs institutionnels, associatifs avec lesquels ils faut et il est important de travailler. Le master, lui, me donne des connaissances sur l'animation, savoir repérer les points à améliorer dans telles ou telles politiques culturelles. Vous allez me dire que ça ne colle pas avec les missions d'un magasinier, oui....mais pour moi c'est important de commencer de plus bas. Je reste humble et veux avoir les pieds sur terre. Je passe tous les concours parce que j'ai le niveau oui. Et parce qu'on est dans une période où on ne peux plus se payer le luxe d'en passer qu'un seul ou deux. Dites-vous bien que nous sommes énormément à être diplômés mais qu'on tente notre chance sur du C. Tout le monde passe le max de concours qu'il peut. A la BnF, c'est pareil, au recrutement sans concours, beaucoup ont des thèses par exemple....on fait comme on peut. Je ne pense pas qu'on a un problème si on postule sur du C. Je suis d'accord sur le fait que je serais davantage crédible si je postulais sur du catégorie B. Je retiens ce conseil. Pour le projet professionnel, évidemment j'oriente mes candidatures en fonction des fiches de postes. Je veux m'orienter davantage vers la section jeunesse en territoriale. Il faut que je renforce mes arguments, j'en suis conscient. Mes expériences pro précédentes, je m'en sers beaucoup pour me valoriser, même si je dois faire des efforts encore. Il ne faut pas tout prendre au pied de la lettre pour mon tout premier post. Par contre, vous ne pouvez pas vous avancez à dire qu'il y a des situations plus difficiles. Vous ne connaissez pas ma vie, ni mon niveau de vie. Le fait d'être à la BnF ne règle pas tout. Mais je cours pas après l'argent non plus soyez-en certain. Je ne me plains pas je veux juste des conseils. J'en ai eu, merci. Bon courage à vous tous et bonne continuation. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 7 juillet 2018 Share Posté(e) le 7 juillet 2018 (modifié) Louve, le privé a ses propres freins, notamment syndicaux, je le sais très bien, mais ils ne sont pas aussi bloquants que dans le public. Sinon rien ne pourrait avancer et nous serions un pays du tiers-monde. Les gens qui travaillent dans le privé (rien à voir avec des agents publics attention) ont tout intérêt à ce que leur boite fonctionne bien. Même les syndicats l'ont compris. Les fonctionnaires se foutent totalement de la situation financière de leur collectivité ou de son mode de gestion. Puisque le statut les protège.... Le privé c'est pas "mieux", simplement ça peut fonctionner mieux car les intérêts des uns rejoignent les intérêts des autres et on peut faire sauter des blocages si necessaire. Si une boite se casse la gueule, tout le monde casque. Si une collectivité surendettée passe sous tutelle prefectorale (il suffit d'un déficit de 5% par rapport aux recettes de fonctionnement, rappelons-le), les fonctionnaires s'en battent les couettes. C'est normal ? C'est productif comme attitude ? Ceci dit c'est vrai que sous CDI, les collectivités pourront "degraisser" si leur situation financière les y amène. Aujourd'hui elles ne peuvent que s'endetter, augmenter les impôts locaux et pleurer pour avoir des subventions de l'Etat. Ou perdre des compétences qu'elles ne peuvent plus assumer financièrement. Dans le public les salaires représentent 40% du budget de fonctionnement, ne l'oublions jamais. Et même sans embaucher et en gelant le point d'indice, ça augmente mécaniquement tous les ans par le jeu des avancées d'échelons. Modifié le 7 juillet 2018 par Ferris Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Louve Posté(e) le 7 juillet 2018 Share Posté(e) le 7 juillet 2018 à l’instant, Ferris a dit : Le privé c'est pas "mieux", simplement ça peut fonctionner mieux car les intérêts des uns rejoignent les intérêts des autres. Si une boite se casse la gueule, tout le monde casque. Si une collectivité surendettée passe sous tutelle prefectorale (il suffit d'un déficit de 5% par rapport aux recettes de fonctionnement, rappelons-le), les fonctionnaires s'en battent les couettes. Certes, et pour qu'une boîte fonctionne on en profite pour exiger beaucoup, énormément. Il n'y a qu'à voir le combat des Whirpools, des GoodYear. Les Dunlop ont accepté les 4X8 pour garder leur boulot, pour que l'entreprise "ne se casse pas la gueule", le prix à payer a été très cher pour les salariés, vraiment très cher. Ils devraient passer en 5X8 ce qui devrait être plus confortable, mais surtout ce passage aux 5X8, ce n'est pas par empathie, non c'est encore pour augmenter la productivité. Faut faire gaffe Ferris, quand on dit que dans le privé les salariés ont intérêt à ce que ça fonctionne, la tendance est bien souvent à culpabiliser les employés, à leur demander toujours plus et à leur dire que si ça ne marche pas, ils en sont responsables. Mais nous sommes bien d'accord sur le fait qu'un certain nombre de fonctionnaires n'ont pas de vision globale, n'ont pas de hauteur de vue, et s'en tamponnent le coquillard que les services soient opérationnels. Ce pendant, je ne pense pas que le statut en soit totalement responsable. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 7 juillet 2018 Share Posté(e) le 7 juillet 2018 à l’instant, Louve a dit : Certes, et pour qu'une boîte fonctionne on en profite pour exiger beaucoup, énormément. Il n'y a qu'à voir le combat des Whirpools, des GoodYear. (...) Faut faire gaffe Ferris, quand on dit que dans le privé les salariés ont intérêt à ce que ça fonctionne, la tendance est bien souvent à culpabiliser les employés, à leur demander toujours plus et à leur dire que si ça ne marche pas, ils en sont responsables. Ah et qu'est-ce qui se passe dans le public actuellement ? Strictement la même chose. On nous demande de faire plus avec moins, moins de budget, moins de salariés (fin des contrats aidés, pas de nouvelles embauches etc...), promotion du bénévolat et des partenariats associatifs, etc....Le Forum déborde de ces exemples. Voir le topic de Blandine et Epsy sur les mouvements de grève. C'est très explicite. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Louve Posté(e) le 7 juillet 2018 Share Posté(e) le 7 juillet 2018 à l’instant, Ferris a dit : Ah et qu'est-ce qui se passe dans le public actuellement ? Strictement la même chose. On nous demande de faire plus avec moins, moins de budget, moins de salariés (fin des contrats aidés, pas de nouvelles embauches etc...), promotion du bénévolat et des partenariats associatifs, etc....Le Forum déborde de ces exemples. Voir le topic de Blandine et Epsy sur les mouvements de grève. C'est très explicite. Evidemment qu'il se passe la même chose chez nous! Nous avons des décideurs qui veulent start-upiser le fonctionnement! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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