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revues ados et revue culture actualités grand public


quatrième dimension

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quatrième dimension

Bonjour.

 

Je dois sacrifier quelques revues adultes pour prendre des revues jeunesse et ados. Bon bien sûr il y a la possibilité  de sacrifier Paris match mais on se retrouve alors avec comme revue actualité et culture 'les inrock'. Je dois dire qu'a titre personnel je fais une bonne allergie à cette revue. Mais bon elle est empruntée énergiquement par une douzaines d'adhérents ce qui donne de bonnes statistique. J'ai vu comme conseil la revue Society. Est ce qu'elle est considéré comme grand public ?.

Par ailleurs quelles revues intéressent les ados. Est ce qu'une revue sur les jeux vidéo est un bon i vestissement ? Franchement, je trouve que ce qui a le plus de succès c'est surtout les fats boy. Je suis en fin de carrière et j'ai l'impression que cette histoire de coin ados ça va ça vient.en tout cas le coin qu'ils adorent c'est celui des bébés. Même en même temps il n'y a pas de raisons que ce coin soit uniquement squatté par les bébés.

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Il y a 12 heures, quatrième dimension a dit :

Je dois dire qu'a titre personnel je fais une bonne allergie à cette revue

Il y a 12 heures, quatrième dimension a dit :

Mais bon elle est empruntée énergiquement par une douzaines d'adhérents ce qui donne de bonnes statistique.

 

 

Ah bon, "a titre personnel" ? Et tu fais ce métier pour qui ? Pour toi ou pour le public? Ou pour les statistiques peut-être ? 

 

Il y a 12 heures, quatrième dimension a dit :

Je suis en fin de carrière

 

J'avais compris, mais ce n'est ni une excuse ni un argument.

 

C'est quoi un ado ? C'est un créneau éphémère situé entre 12 et 18 ans (certains vont de 11 à 20 ans). Or, comme toute la presse, elle se décline en genres (actualité, art de vivre, sports, sciences, presse féminine, bd et mangas etc....) Pour faire court,  le footeux se fout des Inrocks. Et alors ? Et pourquoi pas Girl, Le Monde des ados, So foot, L' Actu,  ou Kazako Mundi (Intéressant, celui-là sur le plan sociétal ) .

 

Une idée révolutionnaire, que je te donne gratos : Et si tu leur demandais leur avis ? (petit questionnaire avec une quinzaine de titres possibles, cochez les cases par ordre de preference, pas plus de trois titres etc....)

 

Mes excuses pour l'agressivité du ton mais moi aussi je suis en fin de carrière et il y a des questions que je ne supporte plus.

 

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quatrième dimension

Ma problématique est que je dois dégager du budget pour rééquilibrer les revues adultes ados et jeunesses. Donc supprimer quelques titres adultes. Et la présence de chacun est toujours justifiable.

Ça m'intéressait donc de savoir si la revue Society qui paraît tous les quinze jours permettrait de toucher un public large qui permettrait de supprimer les inrock + Paris match mais en proposant une petite alternative.

Les statistiques donnent quand même une indication.

Je n'ai jamais acheté en fonction de mes goûts personnels et je ne vois pas en quoi mon message peut laisser croire ça.

J'ai renoncé à acheter certains auteurs que j'aime comme Nicolas Fargues ou Nathalie Kupferman après avoir constaté de mauvais retour du public. Et je garderai les deux exemplaire de ce livre qui me rends perplexe adoré du public et des critiques "La tresse".

Je laisserai le choix des revues ados à ma collègue  car c'est un public qu'elle connaît très bien. Mais il lui faut du budget.

Alors on va voir quelles revues vont s'éclipser.

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quatrième dimension

Pour compléter m'a question, j'ai souvent travaillé dans des bibliothèques où lu budget revues était aux trois quarts consacré aux adultes. Ça me paraît bien d'aller vers le moitié moitié.

Est ce que c'est fréquent ?

Et je préfèrerai que ce soit fait en un coup car ce n'est pas très agréable pour le public d'avoir un espèce de grignotage sur plusieurs années.

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Plus sérieusement, chez nous on a fini par refuser la sectorisation ados/adultes. A part des magazines clairement jeunesse (type Okapi, science et vie junior etc..donc pour les 11/14 ans en gros) qui sont clairement positionnés en secteur jeunesse, tout le reste de la presse est réuni en un seul endroit (intergénérationnel) et on constate qu les ados type 15/18 ou plus font leur choix et empruntent parfois des revues dites adultes sans aucun problème. On leur laisse le choix, c'est tout. Et ton exemple des Inrocks correspond tout à fait à cela : ce n'est pas un mag destiné au départ aux ados. On l'a mis en secteur presse et certains ados le lisent, pas d'autres. Idem pour Girl.

 

La distinction entre ados (15 ans et plus) et adultes est assez artificielle (et cela ne concerne pas que les périodiques) et la tendance générale en bib est de regrouper tout ça. Après il faut revenir à la définition du "pré-ado" (11/13 ans en gros) et trouver des mags qui les branchent spécifiquement. En fait il y a très peu de vrai choix  possibles dans l'édition à ce niveau là.

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Chez nous, pour renouveler nos titres de périodiques jeunesse, on a opté pour Le Monde des ados et Géo Ados, en plus d'Okapi et Julie, qui étaient et sont toujours bien empruntés. J'aime bien les 2, l'approche est différente mais ce sont 2 bons titres qui rejoignent bien les préoccupations des ados, les ouvrent sur l'actualité, les questions de société, les cultures du monde...

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Le 29/11/2019 à 11:40, Pigranelle a dit :

les sujets qui intéressent les ados (sexualité, amitié, amour, rapport au corps, musique...), a

 

Si tu es capable de lister les sujets qui intéressent les ados, tu es super-woman. L"ado type n'existe pas, c'est une invention commerciale aidée par les psys de tous ordres. Certes nous voudrions qu'en tant qu'adultes en devenir ils  s'intéressent aux sujets que tu cites.

Sauf que non. Ils ne sont pas "ciblables" comme d'autres tranches d'âge. Si tu achètes Toupie ou Popi, tu connais bien ton public cible, Idem si tu achètes des mags type Que choisir, Cuisine actuelle ou autres. Tu sais ou tu vas. Avec les ados (15/18) tu es dans le flou absolu.

Alors tu achètes ce qui, logiquemement, DEVRAIT les intéresser. Avec en plus tes préjugés culturels d'adulte. Girl , par exemple, est objectivement une merde. Sauf que ça sort.

Si tu veux savoir ce qui les intéresse vraiment tu vois où elles vont sur le Net et tu achètes les bouquins des youtubeuses. Je le fais depuis un an, et avec leur iade et suggestions, parce que je suis un peu  paumé la dedans. Et je peux te dire que ça me dégoûte un peu d'acheter des bouquins pareils mais je le fais. Mode, maquillage bio ,cuisine et cosmétiques maison, j'en connais un rayon...

Tu sais, ça fait bizarre de demander timidement à une adote si elle peut te citer une Youtbeuse sympa. Elle te regarde comme si te foutais de sa gueule. Puis elle se détend. Et elle finit par te balancer des noms. Et je lui lui dis merci.

 

Bon sang, ça fait 38 ans que je sais qu'au fond c'est bien le public qui m'a appris mon métier, bien plus que mes formateurs et tous les crétins diplômés qui ont décidé qu'eux seuls savaient ce qu'il était bon que le bon peuple sache, ados y compris. Je hais ces prescripteurs culturels imbus de leurs diplômes.Marre du retour de l'élitisme cultureux.

 

Je suis fier d'avoir su très tôt écouter les gens et répondre à leurs attentes. Oh, je connais la chanson : oui mais nous sommes aussi investis d'une mission culturelle, écoles de la citoyenneté etc...

 

Et alors, on ne peut pas faire les deux ? Bien sur que si. Sauf qu'on veut pas. C'est tout le problème. On a ouvert des bibliothèques pour tous il y a plus de 30 ans. Mais pas question d'y mettre n'importe quoi. La populace est là pour être éduquée. Et c'est en pire en pire avec les etudiants surdiplômés et les profs en rupture de ban qu'on recrute depuis des années.

 

Chaque soir je vais éteindre mes postes publics. Et je jette un coup d’œil sur l'historique des connexions. Et la , je ne sais pas pour vous, mais au lieu d'être catastrophé, moi je suis content.J'ai appris ce qu'ils aiment et cherchent. Et j'en tiens compte.

 

Faites en autant et vous ne vous poserez plus autant de questions. Si vous préférez acheter des trucs bien proprets, qui ne sortent pas mais vous donnent bonne conscience, c'est un problème,  pas pour vous, petits fonctionnaires à vie , mais pour la lecture publique en général.

 

N'oubliez jamais que vous êtes le dernier maillon de la chaîne du livre. Vous n'êtes ni editeur, ni auteur, ni directeur de collection, ni critique littéraire, et encore moins ancien prof soi-disant chargé de l'Education nationale (avant on appelait ça plus modestement enseignement public, voire instruction publique, c'était plus clair), non, vous êtes là, tout petits fonctionnaires, gradés planqués ou face au public, devant des gens qui vous payent et attendent en retour qu'on les entende.

 

Au fait, vous n'avez jamais été ados ? Ah, vous ne vous en souvenez plus. Dommage...

 

Un jour, en stage, j'ai discuté avec une collègue du choix entre l'Actu et Le Monde des ados. On avait les mêmes conclusions ; le Monde des ados ne sortait pas. L'Actu, si, un peu. Elle m'a dit qu'elle allait continuer quand même Le Monde, question de qualité de  contenu et d'image , et moi le supprimer. Tout était dit....

 

 

 

 

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Il y a 3 heures, Pigranelle a dit :

 Mais oui pour moi un magazine ciblé ado (...)Justement ce que je n'ai pas aimé dans Okapi (...) une forme qui m'a donné l'impression de prendre les ados pour des cons. Je ne connais pas le Monde des ados, mais rien que le titre est éliminatoire si je me mets dans la peau d'un ado, (...) je vois pas bien l'intérêt. Inversement acheter des bouquins de youtubeuses ou un magasine féminin pourri juste parce que ça plait et qu'ils n'ont par ailleurs pas grand intérêt, ça me fait pas mouiller non plus (Heureusement que je travaille pas en BM!). A ce compte là les bibs devraient être abonnées à Gala et Voici...(Les abonnements à Auto-moto m'ont toujours choquée...) Il y a peut-être un juste milieu à trouver, mais peut-être l'édition ne propose pas ce juste milieu? J'aime bien regarder Voici quand je vais chez le médecin, pour autant je préfère que ma BM soit abonnée à autre chose.

 

Je vais t'expliquer trèèès gentiment ce qui me gène toujours dans les discussions sur des choix de titre etc...et tu n'es pas la première, c'est un propos bien plus général, ce forum en fin de vie en est bourré. J'ai repris un florilège d'expressions issues de ton post et les éléments en gras signalent le côté prescripteur et le "moi je" en permanence. Et c'est ce qui me fiche des crises d'urticaire.

 

Je ne pense pas qu'il soit possible de se glisser dans la peau d'un ado, ni pouvoir choisir à sa place ce qui est censé l’intéresser, ni porter de tels jugements de valeur négatifs sur tel ou tel titre. D'autant plus qu'il n'existe pas d'ado type, c'est la tranche d'âge la plus courte de la vie et aussi la plus insaisissable. Ce qui n'est pas le cas des autres types de publics "cibles", qu'il s'agisse des bébés lecteur ou du quatrième âge.

 

Donc il ne nous reste qu'a leur proposer des choix larges, non fondés sur je ne sais quelle éthique éducative ou cultureuse, et surtout bien tenir compte de ce qui leur plait. Et si , pour nous adultes, leurs choix nous paraissent "pourris", eh bien soit on les accepte quand même, soit on les refuse, ce qui revient à refuser l'ado comme lecteur de presse.

 

Comme disait quelqu'un, exclure des livresc'est exclure des gens.

 

Or les bibliothèques ne sont en principe pas les lieux de l'exclusion. C'est d'autant plus évident comme contradiction que certains d'entre nous font des pieds et des mains pour attirer et fidéliser ce fameux public ado (lieux amenagés, espaces dédiés ou non, numerique à tout va, etc...), et ils ont raison. Mais subitement, quand il s'agit de poldoc, l'adulte prescripteur reprend le dessus et applique sa propre grille de valeurs, portant au passage des jugements moraux très sévères sur certains titres.

 

Prescripteurs, nous devons l'être de moins en moins, et en revanche être de plus en plus à l'écoute. Cela fonctionne comme un système de vases communicants. Quand à nos échelles de valeurs, nous devons être capables de temps en temps, de les remiser au placard  Je te renvoie à quelques discussions sur notre "rôle culturel", "qu'est-ce qui est culturel ou pas" etc...avec certaines postulantes venues du monde estudiantin ou enseignant.

 

Eh bien moi, chère collègue, les abonnements à Auto-moto ne me "choqueront" jamais, pas plus que les recettes de beauté des youtubeuses. Et peu importe que ça me fasse mouiller ou non, pour reprendre ton expression, du moment que ça les fait mouiller eux. C'est simple. Bon, certes, je suis bien d'accord que cela suppose financièrement, de pouvoir faire des essais et proposer des choix assez larges au départ, quitte à réduire la voilure quand on a identifié les "bons "produits".

 

 

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Bonjour!

 

Les ados sont une population très hétérogène, très volatile. Ils ne viennent pas tous pour les mêmes raisons en bibliothèque ce qui explique en partie nos difficultés à leur proposer des collections qui les intéressent avec pour corollaire  les essais nombreux (coins ados, collections ados identifiées mais rangées au sein des collections adultes, pas de collection ados...) qui peuvent laisser penser à un éternel recommencement.

 

Le magazine Society n'est à mon sens pas ado, c'est une revue pour jeunes adultes urbains dans les sujets abordés et la manière dont il sont traités; je le mets au même niveau que Neon.

En tous les cas remplacer Paris Match et Les Inrocks par Society, je ne suis pas convaincue. 

 

Pour en revenir à ta question @quatrième dimension, tout dépend de ton public, de leur appropriation des collections. Ainsi certaines revues, certains titres sont-ils plus consultés et lus sur place que d'autres. Peut-être est-ce le cas chez toi?

Ce qui serait intéressant aussi serait de savoir si les ados de ta bib lisent/empruntent des titres "adultes". Par exemple Elle, Causette, Amina, Grazia sont typiquement lus aussi par des adotes.

 

La poldoc ce n'est pas le plus simple car comme le dit le désormais célèbre aphorisme "exclure des livres, c'est exclure des gens".

Je me souviens de la bataille menée pour proposer Voici et Nous Deux dans une des bibs où j'ai travaillé et du fait que nous avons conservé ces deux titres  quand les lecteurs ont fait part de leur satisfaction, satisfaction corroborée par les stats d'emprunt et l'état des revues!

Idem pour Secrets d'histoire : des taux d'emprunts à faire pleurer les autres revues d'histoire! Et d'ailleurs en analysant les stats, nous avions noté que Secrets d'histoire était emprunté par ces fameux ados qu'on ne voit jamais lire! 

 

Visiblement, tu es dans une petite bib, es-tu intégrée à un réseau ce qui pourrait de donner des pistes, et la BD peut aussi être de bon conseil.

 

Belle soirée

Modifié par Louve
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Le 02/12/2019 à 11:55, Pigranelle a dit :

message supprimé

 

@Pigranelle

 

N’écoutez surtout pas les bêlements (« trèèèès ») du donneur de leçons qui vous tance avec ce ton de condescendance inimitable qui est sa marque de fabrique. Vous prescrivez ? Vous faites donc votre métier. Prescrire, c’est sélectionner ce qui mérite d’être mis à disposition des publics desservis, pas parce qu’on est plus savants ou plus intelligents mais parce que c’est notre boulot. Dans notre métier, seuls les imbéciles et les jean-foutres stigmatisent la prescription. Les mêmes gèrent pourtant un budget et sont donc amenés à faire des choix, c’est-à-dire à retenir ce qu’ils croient bon de retenir. Les mêmes se soumettent encore avec la conscience du devoir accompli à nombre de prescripteurs que par naïveté ils n’identifient pas comme tels (je parle des livres « vus à la télé », des œuvres qui font l’objet d’un matraquage publicitaire et formatent le goûts). J'éviterais de m'étendre sur un autre aspect de la prescription, à l'honneur chez les ennemis de la prescription, qui consiste à défendre dans le cadre de leurs pratique professionnelle certaines valeurs, comme si elles devaient être partagées par tous. Mais ça, attention ! ce n'est pas de la prescription, Monsieur !

 

Ricanez aussi de sa sentence : "exclure des livres c’est exclure des gens". Même si elle n’est pas tout à fait fausse, c’est une morale de fainéants (ya pas à se casser la tête), de pédants cyniques (s’ils veulent de la merde, servons-leur de la merde) ou de nihilistes (tout s’équivaut). Il faut dire qu’exclure des collections le paranormal, ce n’est pas exclure des gens mais exclure la connerie.

 

Je continue : "Prescripteurs, nous devons l'être de moins en moins, et en revanche être de plus en plus à l'écoute." Justement, prescrire c’est être à l’écoute : c’est parce que j’ai pris le temps de connaître les publics de ma bibliothèque - donc de les écouter -, d'appréhender les goûts et les couleurs, que je puis décider d’orienter les acquisitions… en visant l’excellence. L’excellence, ce n’est pas l’élitisme ; c’est le souci de trouver parmi une offre pléthorique ce qu’il y a de meilleur pour les publics, quelque soit l’âge, le niveau culturel etc.

 

Encore une pour la route : "Certains d'entre nous font des pieds et des mains pour attirer et fidéliser ce fameux public ado." Ce n’est certainement pas mon cas. Je préfèrerais plutôt qu’il aille voir ailleurs.

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  • 2 weeks later...
Le 28/11/2019 à 10:46, quatrième dimension a dit :

Bonjour.

 

Je dois sacrifier quelques revues adultes pour prendre des revues jeunesse et ados. Bon bien sûr il y a la possibilité  de sacrifier Paris match mais on se retrouve alors avec comme revue actualité et culture 'les inrock'. Je dois dire qu'a titre personnel je fais une bonne allergie à cette revue. Mais bon elle est empruntée énergiquement par une douzaines d'adhérents ce qui donne de bonnes statistique. J'ai vu comme conseil la revue Society. Est ce qu'elle est considéré comme grand public ?.

Par ailleurs quelles revues intéressent les ados. Est ce qu'une revue sur les jeux vidéo est un bon i vestissement ? Franchement, je trouve que ce qui a le plus de succès c'est surtout les fats boy. Je suis en fin de carrière et j'ai l'impression que cette histoire de coin ados ça va ça vient.en tout cas le coin qu'ils adorent c'est celui des bébés. Même en même temps il n'y a pas de raisons que ce coin soit uniquement squatté par les bébés.

Pour ce qui est des revues de jeux vidéo, je suis très dubitative. Chez nous, ça sort peu et pas grâce aux ados, ils n'ont pas besoin de ça pour choisir leurs jeux !

En ce qui concerne les revues en général, je pense que se poser la question des emprunts par les ados est en fait un faux problème : au final ils les empruntent peu. Autant acquérir une revue d'actu ou  de société et tant mieux si les ados l'empruntent.

La revue Pretty par exemple est une revue qui cible les ados niveau lycée... empruntée par des petites collégiennes voire plus jeunes mais les grandes ados, non ! Sans parler de Phosphore ou du Monde des ados !

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Le 29/11/2019 à 12:15, quatrième dimension a dit :

Pour compléter m'a question, j'ai souvent travaillé dans des bibliothèques où lu budget revues était aux trois quarts consacré aux adultes. Ça me paraît bien d'aller vers le moitié moitié.

Est ce que c'est fréquent ?

 

Non. Le rapport inscrits ados/inscrits adultes n'est pas equivalent. Les taux de rotation ne donneront rien dans la mesure où beaucoup de revues sont lues sur place et non comptabilisées,  et ou des revues adultes peuvent être empruntées par des ados et inversement.etc...Aucun calcul ne te donnera l'argumentation pour faire du 50/50.

 

Sinon il y a une réponse sur un livre cité dans 

https://www.enssib.fr/services-et-ressources/questions-reponses/bonjour-nous-sommes-en-train-de-preparer-louverture-dune

 

Ces pages indiquent que le budget consacré aux périodiques représente en généralement entre 10 et 20 % du budget d'acquisition global (page 29). Page 30, un tableau reprend les recommandations formulée par la Direction du livre et de la lecture en 1996 dans l'ouvrage "Bibliothèques dans la cité" (exemple : pour une commune de 30 000 habitants, 96 abonnements adultes et 21 abonnements jeunesse) ; ces chiffres peuvent servir de point de repère, en sachant que depuis 1996, l'offre éditoriale et les pratiques de lecture ont beaucoup évolué.

 

Tu as aussi, plus intéressant mais un peu prise de tête, un Rapport, disponible sur le site de la BPI. 

Le Rapport, cité par l'ENSSIB etablit l'ado comme 15/30 ans. C'est un choix. Il établit une intéressante différence entre "indicateur d'impact" et indicateur d'affinités" : Extrait

 

Quels sont les titres les plus lus dans la génération des jeunes adultes ? Leur classement en termes de taux de pénétration, du plus élevé au moins élevé, reflète certes en partie les curiosités des jeunes adultes. Mais il reproduit surtout l’importance de la diffusion respective de chacun de ces journaux. Il est normal par exemple que les poids lourds de la presse TV arrivent en tête, non parce qu’ils attirent particulièrement les jeunes mais parce que, tirés à des centaines de milliers d’exemplaires, voire des millions, ils sont présents partout. On les retrouve d’ailleurs en tête dans toutes les générations. Il s’agit donc d’un indicateur d’impact.

Inversons le mode de calcul. Quels sont les titres les plus appréciés par la génération des jeunes adultes ?
Cette approche reflète cette fois directement les préférences : quelle que soit la diffusion d’un magazine, à 100 000 exemplaires ou à 1 million d’exemplaires, le pourcentage plus ou moins élevé de jeunes au sein de son lectorat signe sa proximité ou sa distance. Il s’agit ici d’un indicateur d’affinité, de nature plus qualitatif. Il nous permettra de construire une véritable « cartographie » des affinités électives de la génération de 15-29 avec les différents univers de presse magazine."

 

Tu y trouves ensuite de nombreuses listes de mags, mais il faut remettre ça à jour, le Rapport datant de 2009. C'est la méthodologie qui importe et non les titres eux-mêmes. C'est une méthode de travail qui est proposée, pas un livre de recettes.

A voir sur https://books.openedition.org/bibpompidou/995?lang=fr

 

Sinon un petit aparté pour en terminer avec les querelles sémantiques un peu faciles : Prescrire c'est tenir compte d'avis extérieurs aux utilisateurs. Un médecin ne vous demande pas quel type d'antibiotique  vous plairait le mieux, il vous prescrit celui qu'il considère le meilleur, mais vous ne faites pas partie du jeu. 

A l'inverse demander leur avis aux gens et en tenir compte, necessite, vu l'énormité des réponses possibles, de faire ensuite un choix, mais parmi ces réponses. Là l’utilisateur reste au cœur du jeu.

 

Dans les deux cas il consommera ou pas ce qui lui est proposé. Mais les produits seront différents.

 

On appelait ça autrefois, être bibliothécaire. Mais c'est devenu très compliqué de savoir faire abstraction de ses propres affinités, goûts personnels, education, milieu social, etc....surtout quand on n'a plus de boutons sur la figure.:ike:

 

Modifié par Ferris
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