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Ouverture le dimanche


chouette

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Le 03/06/2020 à 09:09, chouette a dit :

La difficulté va vraiment venir de cette demande d'inclure le dimanche. Deux autres bibliothèques sont ouvertes dans des villes proches (la lecture publique n'est pas métropolisée pour l'instant), mais le nombre de dimanches travaillé par agent est très faible (pour une ouverture mensuelle : de mémoire 1 à 2 par an pour l'une, 1 par trimestre pour l'autre). Chez nous, vu la surface, la complexité du bâtiment, comme je le disais dans mon premier message : ouverture = 6 agents (et uniquement pour du prêt et du retour, pas d'animations)/avec 9 ETP ça va être chaud...

 

Bonjour,

Tu y a sans doute déjà pensé mais tu peux peut-être proposer une ouverture en service dégradé (bon, il ne faudra pas le présenter comme ça) mais l'idée c'est de fermer certains services ou l'accès à certaines ressources de la bibliothèque (ex : les salles informatiques...) pour ouvrir avec moins d'agents.

Tu as plusieurs points d'accueil pour le prêt ? Dans ce cas là, tu peux en fermer quelques uns ?

Bon courage !

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Bonjour Liemena,

 

Merci pour ta réponse.

Nous sommes en QPV et la volonté du maire est de fournir un maximum de lieux "ressources" à une population extrêmement démunie, d'où la difficulté de fermer par exemple la salle informatique très utilisée pour les démarches administratives et par les élèves qui n'ont pas de connexion/matériel...

Comme nos horaires sont vraiment étiques, nous avons déjà une  marge de manoeuvre pour tenter d'éviter le dimanche, ce qui est bien évidemment (mention à Richard Petit) notre objectif.

 

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richard petit
Le 07/06/2020 à 12:18, B. Majour a dit :

L'appel aux modérateurs.

Et si nécessaire l'appel à la loi.

@Majour

De mon côté je trouve plutôt sain d'en appeler, comme ici, à la responsabilité de chacun. Il n'y a pas forcément besoin d'un censeur pour se respecter et, s'il s'avère nécessaire de rappeler les règles de bienséance, pourquoi ne pas s'en remettre à la vigilance collective ? C'est, me semble-t-il, une vertu qui prévaut sur ce forum (qui comporte néanmoins d'autres travers). Quant à en appeler à la loi : arrêtons d'imiter les amerloques. Je me rappelle une collègue qui guettait le dérapage verbal de sa cheffe (elle en était coutumière) pour lui coller un procès plutôt que de provoquer une explication. Je trouve ça navrant. La judiciarisation des relations sociales, c'est cela aussi la violence.

 

Le 07/06/2020 à 12:18, B. Majour a dit :

Le sexisme, même sous forme d'une éventuelle boutade ne devrait pas non plus être toléré ou accepté comme un argument valide.

Là encore, l'urgence n'est-elle pas de réfléchir à cette catégorie désormais employée à tort et à travers. La frontière est parfois ténue entre le souci de dignité et le rigorisme - celui du nouvel ordre moral.

 

 

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Désolé de rompre la loi du silence, mais cela pourra servir à bien d'autres, y compris à certains responsables ABF, qui ne modèrent rien mais réagissent vigoureusement aux "signalements" (synonymes : denonciations, delations etc...)mais l"adresse IP est une donnée personnelle encadrée par la CNIL.

https://www.silicon.fr/adresse-ip-est-une-donnee-personnelle-encadree-par-la-cnil-161972.html

 

Les adresses IP, qui permettent d'identifier indirectement une personne physique, constituent des données à caractère personnel dont la collecte constitue un traitement de données nominatives devant faire l'objet d'une déclaration préalable auprès de la CNIL.

https://actu.dalloz-etudiant.fr/a-la-une/article/ladresse-ip-est-une-donnee-personnelle/h/d5947b6fe452e902bbb873ff6a8ec53b.html

 

De nombreux sites le précisent ainsi que les jurisprudence afférentes, qui se multiplient. D'autant plus que le sujet est de plus en plus à l'ordre du jour au niveau national.

Par ailleurs une adresse IP n'est pas visible de fait , particulierement sur un forum basé sur l'anonymat,  sans être préalablement "tracée", ce type de recherche constituant une circonstance aggravante.

 

Art. 2 : « Constitue une donnée à caractère personnel toute information relative à une personne physique identifiée ou qui peut être identifiée, directement ou indirectement, par référence à un numéro d’identification ou à un ou plusieurs éléments qui lui sont propres. Pour déterminer si une personne est identifiable, il convient de considérer l’ensemble des moyens en vue de permettre son identification dont dispose ou auxquels peut avoir accès le responsable du traitement ou toute autre personne ».

 

Enfin l'utilisation de cette donnée aux fins de lever l'anonymat d'un internaute relève désormais tout simplement du pénal...s'il y a plainte évidemment.

 

Quant à la moderation en amont du forum, il ne faut pas trop compter dessus

'(...) Précisons qu’il est nécessaire de distinguer selon que l’on se trouve dans le cadre d’un forum de discussion modéré ou non. Dans le cas d’un forum non modéré, le créateur d’un site met à la disposition des internautes un forum pour qu’ils puissent s’exprimer ; à ce titre, il ne pourra pas être auteur ou co-auteur des propos diffusés.

N’étant qu’un simple prestataire hébergeant un espace où chacun est libre de donner son avis, il ne détient pas la possibilité de contrôler a priori le contenu de cet espace. Son statut d’administrateur ne lui confère qu’un pouvoir de contrôle a posteriori.

 

Lorsque le forum est modéré, les propos sont validés par l’administrateur du forum avant toute diffusion ; il pourrait donc voir sa responsabilité engagée automatiquement en cas de publication de messages diffamatoires, injurieux ou autres, à l’image de ce qui se fait déjà en matière de presse pour les directeurs de publication. https://www.murielle-cahen.com/publications/p_forum.asp

Modifié par Ferris
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Le 09/06/2020 à 14:21, richard petit a dit :
Le 07/06/2020 à 12:18, B. Majour a dit :

L'appel aux modérateurs.

Et si nécessaire l'appel à la loi.

@Majour

De mon côté je trouve plutôt sain d'en appeler, comme ici, à la responsabilité de chacun. Il n'y a pas forcément besoin d'un censeur pour se respecter et, s'il s'avère nécessaire de rappeler les règles de bienséance, pourquoi ne pas s'en remettre à la vigilance collective ?

 

Bonjour Richard

 

En appeler à la responsabilité de chacun.

C'est effectivement ce que je viens de faire me semble-t-il.

 

Mais, comme tu le constates juste au-dessus, certains ne comprennent pas. C'est forcément les modérateurs et les "délateurs" qui se trompent.

Pour ces gens-là, un rappel à la loi devient nécessaire.

 

Et si vraiment, il n'y a pas de compréhension, alors on applique.

 

La vigilance collective.

Oui, je fais partie dudit collectif.

 

Dans le cas du sexisme, voici ce qui arrive d'ici peu.

"L'outrage sexiste consiste à imposer à une personne un propos ou un comportement à connotation sexuelle ou sexiste, qui porte atteinte à sa dignité ou l'expose à une situation pénible. L'outrage est une infraction qui peut être puni d'une amende pouvant aller jusqu'à 750 €. Si vous êtes victime d'outrage sexiste, vous pouvez alerter la police et la gendarmerie et porter plainte contre l'auteur."

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F34550

 

Comme indiqué : "La proposition de loi visant à lutter contre les contenus haineux sur internet a été adoptée définitivement le 13 mai 2020. Le Conseil constitutionnel a été saisi, la loi n'est pas encore promulguée."

 

Tu peux le déplorer, c'est sûr. Sauf que je ne suis pas certain que tu en aies les moyens financiers.

Et regarde bien le lien plus haut, le signalement se fera par messagerie instantanée => chat immédiat, Richard.

 

De plus, il est évident que ça nuit complètement à ta crédibilité, et à ce que tu dis. (Cf. la "diffamation" évoqué par Epsy sur un autre fil. Pas un instant, elle n'a supposé une erreur !)

Sur ce fil, tu es sur un blocage de communication complet avec Louve. Par une attitude très agressive, et avec une remarque sexiste en citant Léo Malet (c'est mieux avec les références). Sans doute destiné à une ultime provocation, parce que tu te sens incompris.

 

Pour toi, tu penses avoir parfaitement répondu.

 

Le 03/06/2020 à 17:42, richard petit a dit :
Le 03/06/2020 à 13:18, Louve a dit :

Pourquoi un musée devrait il être ouvert du mercredi au lundi et une bibliothèque  du mardi au samedi ?

D'un point de vue gestionnaire ou étroitement professionnel, rien ne justifie en effet un fonctionnement différent.

 

Sauf que le ton est tellement agressif et anti-chef, que ta réponse est inaudible.

D'où le reste qui en découle, jusqu'au blocage.

 

A noter que la double question de Louve

 

Quelle est la différence entre un musée et une bibliothèque ?

Pourquoi un musée devrait il être ouvert du mercredi au lundi et une bibliothèque  du mardi au samedi ?

 

est une analogie un tantinet spécieuse. (Et tu y concèdes un peu vite à mon goût.)

 

Parce qu'elle sous-entend qu'il n'y a aucune différence entre les établissements culturels.

 

C'est un peu comme si je te disais de manière très basique.

Tu es bibliothécaire, Louve est bibliothécaire, je suis bibliothécaire.

J'aime la choucroute, donc vous aimez tous les deux la choucroute.  ;)

 

Or, il y a des différences évidentes.

 

Nous n'avons pas forcément les mêmes publics.

=> Si un chanteur de rue a du succès, en auras-tu si tu descends dans la rue pour y chanter à ton tour.

 

Et nous n'avons certainement pas les mêmes conditions de travail.

 

Il suffit de regarder ici, sur les conditions de travail des gardiens de musée

Sans oublier les témoignages en fin de page (qui sont très instructifs sur la vie sociale et familiale des agents de sécurité)

http://www.fichesmetier.com/les-metiers-du-musee/devenir-agent-de-surveillance-dans-un-musee/

 

Je travaille quand ?

35H par semaine, réparties du lundi au dimanche, le jour ou la nuit.

 

Le jour et la nuit, on a donc encore de la marge en bibliothèque.

 

Et la grosse question que je pourrais poser à Louve : pourquoi seulement le dimanche ? Parce que le public est disponible ?

 

Mais il est aussi disponible de 16h00 à 22h00 tous les jours de la semaine.

A se demander pourquoi on ouvre en journée, plutôt que de manière exclusive... en soirée. :D


Bref, Richard, pas la peine d'être agressif.

 

Le pire, c'est que tu le conçois fort bien.

 

Le 09/06/2020 à 14:21, richard petit a dit :

Je me rappelle une collègue qui guettait le dérapage verbal de sa cheffe (elle en était coutumière) pour lui coller un procès plutôt que de provoquer une explication. Je trouve ça navrant.

 

Tu trouves ça navrant. Alors pourquoi le reproduire ici de manière systématique, contre tous les cadres A.

Sans aucune distinction. (Enfin, hormis les boutades sexistes s'entend)

 

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Le 09/06/2020 à 23:12, Ferris a dit :

Désolé de rompre la loi du silence, mais cela pourra servir à bien d'autres, y compris à certains responsables ABF, qui ne modèrent rien mais réagissent vigoureusement aux "signalements" (synonymes : denonciations, delations etc...)mais l"adresse IP est une donnée personnelle encadrée par la CNIL.

 

Ton manque de connaissance de la "loi" est désespérant pour un cadre de ton niveau.

 

Sache-le, sur un forum vraiment modéré, remettre en cause la décision des modérateurs est synonyme de bannissement immédiat, temporaire ou définitif.

 

Concernant la loi. Chausse bien tes lunettes !

 

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000441676&categorieLien=id

 

LOI n° 2004-801 du 6 août 2004 relative à la protection des personnes physiques à l'égard des traitements de données à caractère personnel et modifiant la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés (1)

 

« Chapitre II

 

« Conditions de licéité des traitements de données à caractère personnel

« Section 1

« Dispositions générales


« Art. 6. - Un traitement ne peut porter que sur des données à caractère personnel qui satisfont aux conditions suivantes :

[...]

5 Elles sont conservées sous une forme permettant l'identification des personnes concernées pendant une durée qui n'excède pas la durée nécessaire aux finalités pour lesquelles elles sont collectées et traitées.

 

Tu as bien lu : L'IDENTIFICATION des personnes concernées.

 

 

Puis, grâce aux liens que tu as transmis, en n'en gardant qu'une petite partie.

 

https://www.murielle-cahen.com/publications/p_forum2.asp

 

3. Contacter le responsable du forum ou le modérateur

 

La personne diffamée ou injuriée dispose d’un droit de réponse sur le forum. Elle a donc la possibilité de demander, dans les trois mois de la diffusion du message litigieux, au responsable du forum de mettre en ligne sa réponse.

 

Ce droit de réponse va lui permettre de faire valoir ses droits mais n’établit qu’une preuve indirecte de l’infraction constatée. La personne diffamée ou injuriée peut contacter le responsable du forum pour l’informer de la présence desdits propos.

 

Dès lors que le responsable a connaissance effective, il a tout intérêt à agir promptement pour faire cesser cette diffusion afin de ne pas voir sa responsabilité civile et pénale engagée (article 6 de la loi sur la confiance dans l’économie numérique du 21 juin 2004). Une fois informé, le responsable du forum a tout intérêt à ôter le message injurieux ou diffamatoire. Ce message n’est plus en ligne mais ce n’est pas pour autant qu’il n’existe plus.

 

En effet, le responsable du forum a l’obligation de conserver les données relatives aux contributeurs du forum. Comme le souligne la loi sur la confiance dans l’économie numérique en son article 6, les prestataires techniques sont tenus de conserver des données permettant l’identification des personnes auteurs de propos illicite.

 

Par ailleurs, les forums acceptent rarement que des personnes anonymes accèdent à ce lieu d’échange. Le risque est trop grand car il faut garder à l’esprit que le responsable du forum, l’éditeur du site Web pourra être tenu pour responsable et pourront être déclarer coupable de complicité. Le responsable du forum prévenu pourra ainsi garder les informations et le contenu des messages pour les transmettre par la suite à l’autorité judiciaire qui lui en fera la demande. 4. Porter plainte Avec les preuves précitées, une action pénale est possible.

 

 

Et maintenant regarde bien l'article 4 (de la même page)

 

4. Porter plainte avec les preuves précitées, une action pénale est possible.

 

L’article 48-6° de la loi du 29 juillet 1881 précise que dans le cas de diffamation envers des particuliers…et dans le cas d’injure…, la poursuite n’aura lieu que sur la plainte de la personne diffamée ou injuriée ».

 

Une fois la plainte formulée, une enquête pourra être ouverte pour permettre notamment l’identification de l’auteur de la diffamation ou l’injure. La police ou la gendarmerie aura la possibilité de rechercher les preuves de l’infraction. L’auteur pourra être identifié grâce à son nom d’utilisateur et login enregistré sur le forum ou grâce à son adresse IP.

 

Grâce à... SON IP ! (mais c'est la police:gendarmerie qui le fera)

 

Arrête d'induire en erreur les collègues;

 

 

Et j'aimerais bien que tu m'expliques aussi ça

 

Le 08/08/2019 à 01:18, Ferris a dit :
Le 13/04/2013 à 15:41, Ferris a dit :

Désolé de voir que Bernard est tombé dans le discours managérial dernière mouture, entre la psychothérapie de groupe et le stage de développement personnel.

 

Déja en 2013 le mode réponse de Monsieur Majour était decryptable Il n'a pas changé depuis, sauf en violence et en personnalisation.

 

A ce que je vois, tu t'es bien amusé en août 2019.

Tu t'auto-cites en plus.

 

Le message précédent est de la même aune. Toujours en août 2019.

Modifié pour l'occasion.

 

C'est quoi ton but ?

Vouloir discréditer professionnellement un petit adjoint de patrimoine de merde, qui répond parfois mieux que toi à certaines questions ?

Sérieux ?

 

 

Je te souligne de nouveau la portion 4

4. Porter plainte avec les preuves précitées, une action pénale est possible.

 

Et une autre réponse sur le même site

https://www.murielle-cahen.com/publications/p_vengeances.asp

En cas de diffamation publique, l’auteur peut être condamné à 1 an de prison et/ou 45000 euros d’amende (peines maximales). La diffamation est réputée commise le jour où l'écrit est porté à la connaissance du public, et mis à sa disposition. C’est donc à partir de ce jour qu’est supposé courir le délai de prescription de trois mois.

 

 

Note à la personne qui s'abrite derrière le pseudonyme Ferris : ta malveillance à mon égard est de plus en plus évidente,

 

Circonstances aggravantes dans ton cas.

Tu es fonctionnaire.

Pire, tu es cadre A.

 

Devoir de réserve et retenue (comme tu l'as indiqué à plusieurs reprises dans tes réponses aux candidats aux examens) devraient être  de mise.

J'estime nécessaire de te le rappeler.

 

Et je te conseille vivement de supprimer les messages sus-cités, et tous les autres qui pourraient me porter tort.

La prescription est certes de trois mois, mais un juge évalue aussi la répétition et le nombre de fois où tu t'amuses à le faire (y compris sur d'autres personnes) pour statuer sur la validité d'une plainte au pénal.

 

 

Je vais te livrer un gros secret. => Face à un harceleur ma tolérance est de zéro.

Je répète : ZERO !

 

J'espère que tu as bien compris, monsieur Ferris.

 

 

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Il y a 12 heures, B. Majour a dit :

Sur ce fil, tu es sur un blocage de communication complet avec Louve. Par une attitude très agressive, et avec une remarque sexiste en citant Léo Malet (c'est mieux avec les références).

@Majour

Le mot de Malet visait les hommes... Son sens est clair - sauf pour vous manifestement. Et il n'y a ni provocation ni insulte dans son emploi métaphorique - sauf pour vous manifestement. Je le répète parce que vous en fournissez une probante illustration : chez certains, il y a confusion entre la défense (légitime) des valeurs et l'inquisition. (Accessoirement : devrais-je me sentir insulté par votre accusation ? Me conseilleriez-vous de porter plainte ? Ne prenez pas ces questions pour une provocation mais une invite à réfléchir sur la judiciarisation des relations sociales, une dérive indigne qui en dit long sur notre incapacité à assumer le conflit, la contradiction.)

 

Je renonce à répondre sur l'ensemble des points (ouverture du dimanche, "sexisme", idéologie des chefferies). C'est un dialogue de sourds.

 

Il y a 12 heures, B. Majour a dit :

parce que tu te sens incompris.

Non, je n'ai pas le désir de plaire. Ne projetez pas sur moi vos fantasmes et vos peurs.

 

Bonne journée.

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Bonjour Chouette :)

Au final tu as de la chance d'être sollicitée en amont, moi je me souviens dans une collectivité ou j'étais, on nous annoncé d'abord qu'on ouvrirait le dimanche (ça n'était pas une proposition) et on nous a demandé ensuite comment on pourrait mettre ça en place.

L'équipe l'avait assez mal vécu plutôt pour la forme que pour le fond. Nous étions aussi dans un cas de marché à proximité et avec une activité dans le quartier. Le dimanche est devenu le plus gros jour de fréquentation, un jour de fréquentation des familles.

Concernant la mise en place, au final c'était sur la base du volontariat avec un renfort de vacataires mais au moins 50% de personnel "pros" (je mets les guillemets car certains vacataires sont plus efficaces que certains "pros" ahem... :) )

Pour la rémunération / récupération c'était :

- soit récupéré double

- soit récupéré normal mais salaire horaire majoré de 60%

 

Il y avait des paliers de primes complémentaires en fonction du nombre de dimanche que l'on faisait. 

Ca marchait plutôt bien.

Après il y a le problème de la continuité de service à laquelle on est tenus et à laquelle je tiens. Nous étions une grosse équipe, près de 40 personnes et il fallait être 10 pour ouvrir mais si un jour il n'y a pas assez de volontaires, je pense que ça sera réquisition.

Bon courage à toi, 

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Le 05/06/2020 à 17:01, Louve a dit :

quelle est la différence entre un musée et une bibliothèque?

Pourquoi un musée devrait-il accueillir des gens le dimanche et pas une bibliothèque?

 

Bonjour Louve.

 

Un élément de réponse à la question "pourquoi les bibliothèques devraient ouvrir du mardi au samedi et les musées du mercredi au lundi": pour que les bibliothécaires puissent aller au musée et que les employés de musée puissent aller à la bibliothèque.

 

Ayant fréquenté assidûment la BM les dimanches après-midi durant mes études (la joie de vivre dans un immeuble avec des murs en carton, d'avoir une hypersensibilité auditive et beaucoup de travail à faire), je serais bien hypocrite de dire que les usagers n'ont pas besoin de bibliothèques le dimanche.

Seulement voilà, il ne s'agit pas de copier telle bibliothèque et d'appliquer le même modèle partout.

 

Dans ma bien-aimée bibliothèque actuelle (qui va vraiment me manquer à la fin de mon contrat), nous accueillons le public du lundi au samedi, et je peux vous dire qu'il y a foule le lundi. Nos usagers ne sont pas tous des travailleurs, ou des employés avec des horaires de bureau. Mais surtout, les usagers ont le choix entre notre réseau, celui de la ville voisine et celui des BU. Il faut prendre en compte tous ces paramètres quand on veut adapter les horaires d'ouverture, ou tout service d'ailleurs.

 

Pour ce qui est du service dégradé, je n'y suis aucunement favorable. Je le vois bien actuellement: le service de "drive" mis en place est un pis-aller, nous avons beaucoup trop de travail pour offrir bien peu de satisfaction, même s'il y a une forte affluence d'appels téléphoniques, de réservation de documents, de retours, je suis désespérée de ne plus pouvoir offrir un service de qualité.

 

Concernant le fait qu'il faille être dévoué au public et choisir un autre métier si on veut faire des enfants et aller à la messe le dimanche, je bondis de ma chaise, même si je n'ai pas d'enfants et ne vais pas à la messe le dimanche. Je suis bibliothécaire, j'aime mon métier, je suis dévouée à mon public, mais bibliothécaire est mon métier, ça n'est pas un sacerdoce. Nous avons tous le droit au respect de notre vie privée et n'avons pas à tout sacrifier sur l'autel du service public. Certes, les congés sont à valider ou non en fonction des nécessités de service, mais nous y avons droit, nous sommes des citoyennes et des citoyens à part entière.

Parce que si on décide que le service public prime sur tout, on peut aussi refuser d'appliquer le code du travail, faire venir les agents 12 à 16h par jour, pourquoi pas, sans congés payés. Niet.

Je ne souhaite pas cela aux éboueurs, qui sont indispensables pour que nous vivions dans des villes propres, je ne souhaite pas cela aux employés de la MDPH, qui sont indispensables pour permettre aux personnes handicapées d'avoir des droits, bref, je ne souhaite ça à personne.

Faire respecter ses droits, ça n'est pas être une feignasse de fonctionnaire.

En faisant respecter mes droits, je fais rempart pour les droits des autres: une fois que les droits de certains travailleurs ont été dégommés, il est facile de s'attaquer à ceux des autres.

 

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Le 12/06/2020 à 09:41, richard petit a dit :

@Majour

Le mot de Malet visait les hommes... Son sens est clair - sauf pour vous manifestement. Et il n'y a ni provocation ni insulte dans son emploi métaphorique - sauf pour vous manifestement.

 

Bonjour Richard

 

Tu dis que le mot de Malet vise les hommes ?

Mes plus plates excuses, mais Louve est une femme, non ?

 

C'était un message de connivence avec les autres hommes du forum ?

Désolé de te le confirmer, mais - c'est exact - son sens ne m'est pas clair du tout.

 

Je n'ai pas lu cette oeuvre, et d'après la Wikipedia : "en 1936 Ne pas voir plus loin que le bout de son sexe, imprimé à seulement une trentaine d'exemplaires.".

Ce n'est donc pas une oeuvre majeure de Léo Malet. Flûte, je vais avoir du mal à la trouver pour goûter tout le sel que tu as mis dans ta réponse.

 

La seule référence que je trouve, c'est ici

https://www.babelio.com/livres/Malet-Poemes-surrealistes/1190791

 

Ce texte est une déclaration d'amour ? :blink:

 

C'est quand même chiant de ne pas avoir les mêmes références. On a du mal à se comprendre ou à sourire des mêmes mots.

Se plaire, c'est autre chose.

 

Bonne semaine à toi, Richard.

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Bonjour Chouette

 

Pour m'excuser d'avoir quelque peu pollué ton fil, je reviens là-dessus

 

Le 01/06/2020 à 21:31, Louve a dit :

@Chouette

Dans ma collectivité la bibliothèque centrale est ouverte le dimanche. Tous les agents du réseau participent à cette ouverture sur la base du volontariat et nous avons des contrats étudiants en renfort pour les dimanches mais aussi les vacances scolaires.

Cycle de travail sur 4 semaines ce qui signifie 2 samedis libérés par mois

  • semaine 1: mardi au samedi
  • semaine 2: mardi au vendredi
  • semaine 3: mardi au dimanche
  • semaine 4: mardi au vendredi

+ 2 jours dans la semaine où l'on peut quitter à 16h

+ une indemnité de dimanche

 

Le dimanche est aujourd'hui notre jour de fréquentation le plus important et permet de toucher un public qui ne vient pas en semaine.

Ceux qui font le choix de ne pas travailler le dimanche ont un samedi libéré par mois.

 

Parce que je suis curieux de savoir :

 

=> ouverture sur la base du volontariat

Combien, chez toi, sont/seraient volontaires (et combien le sont en pourcentage chez Louve)

Avec les conditions évoquées ci-dessus

+ 2 samedis libérés par mois

+ 2 jours à 16h

+ indemnité de dimanche (de combien l'indemnité ?)

 

Avec, d'après calculs, un jour travaillé en moins sur une période de 4 semaines.

 

Parce que pas de volontaires, est-ce bien la peine d'aller plus loin dans la réflexion ?

Sauf à déclencher une grève.

 

Quand c'est gagnant-gagnant, tout le monde peut y trouver son avantage.

 

Mais on peut très vite être perdant.

Quand je note ceci

Heures de garde d'une nounou ? : "Garde samedi ou nuit: tarif normal. - Garde dimanche et jour férié: tarif journée + 100%" )

 

Bref, un agent C qui travaille le dimanche et doit faire garder ses enfants doit toucher au minimum 3 fois son salaire... pour ne pas travailler à perte.

 

De même, s'il te faut 6 personnes minimum pour ouvrir ta structure, toute en gardant les mêmes horaires d'ouvertures pendant la semaine.

On est sur 6 * 52 = 312 jours de travail supplémentaires à trouver... dans, mini, deux nouvelles embauches de professionnels

 

Sans oublier l'équipe de ménage qui devra passer (?) le dimanche, si c'est un jour de grosse fréquentation.

Là aussi, on est sur des heures supplémentaires à trouver.

 

De même, dans une grande ville, il faut envisager les transports en commun qui sont plutôt très rares durant la journée particulière du dimanche.

 

Ceci hors de toutes considérations familiales, sociales ou religieuses, qui font que le dimanche n'est pas un jour comme les autres.

Dans la proposition de Louve, on est à un dimanche sur quatre.

Globalement tolérable au vu des autres avantages offerts.

 

A six obligatoire avec une équipe de neuf, on est sur du un dimanche sur deux. Est-ce bien raisonnable au point de vue familial et social ?

Et que se passe-t-il si un seul membre de l'équipe tombe malade ?

 

Grosse question en suspens : est-ce que les demandes des usagers le dimanche sont les mêmes que celles en semaine ?

 

Tu as parlé de deux bibliothèques ouvertes le dimanche autour de ta structure, qu'est-ce qui s'y passe ?

Prêts massifs ou simple occupation des locaux ?

 

C'est peut-être la différence entre un musée, où les gens passent un après-midi de visite, et une bibliothèque où il peut y avoir usage de multiples services.

Donc de compétences nombreuses et différentes. (Comme nous seuls savons les proposer ?)

 

Bonne semaine.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Le 14/06/2020 à 14:58, B. Majour a dit :

On a du mal à se comprendre

Je vous le confirme et je vous laisse volontiers le dernier mot.

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Bonjour,

 

Merci pour les éléments que vous m'avez fourni.

 

Nous sommes tout au début du travail, bien sûr le dimanche n'est pas un jour comme un autre (le samedi impacte également pas mal la vie de famille d'ailleurs), mais je fréquente des équipements culturels ce jour là (musée, cinéma...).

 

Je ne vais pas relancer le débat qui a bien occupé ce fil, mais croyez bien que je suis très partagée en mon souhait de préserver la vie de famille de l'ensemble de mes collègues (et la mienne ) et celui de répondre à des besoins d'une population très démunie et qui se déplace très peu.

 

je continue à suivre, bon courage aux un.es et aux autres

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Il y a 18 heures, chouette a dit :

Je ne vais pas relancer le débat qui a bien occupé ce fil, mais croyez bien que je suis très partagée en mon souhait de préserver la vie de famille de l'ensemble de mes collègues (et la mienne ) et celui de répondre à des besoins d'une population très démunie et qui se déplace très peu.

Encore une fois, le problème de l'ouverture des bibs le dimanche dépasse le cadre dans lequel l'enferment la plupart des intervenants de ce forum. Il convient de le contextualiser. A défaut de quoi on sombre dans la mesquinerie, bien illustrée par l'avalanche de conseils, de retours d'expérience etc., le tout enrobé de bonne conscience. Où avez-vous péché qu'ouvrir le dimanche répondrait "aux besoins d'une population très démunie" ? Puisque j'interviens masqué, je peux à mon tour faire part de mon "expérience" sans détour : j'ai longtemps été de ces "plus démunis" qui font l'objet de votre sollicitude ; je vous garantis que les horaires d'ouverture des bibs n'ont jamais fait partie de mes soucis ; quant aux bib, elles n'étaient même pas dans mon horizon. D'où cette question : à quelle utilité répond véritablement l'ouverture dominicale des bibs et la propagande qui l'accompagne ? Ne vous donnez pas la peine de répondre : ce serait répéter ce que certains ont tartiné dans de longs messages insipides - mais avec docte autorité.

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Il y a 21 heures, richard petit a dit :

à quelle utilité répond véritablement l'ouverture dominicale des bibs

Peut-être, au même titre que celle des supermarchés et autres grands magasins, à remettre en cause un certain modèle qui n'est pas basé uniquement sur la consommation, même de "biens culturels", et permet au moins en partie d'avoir un moment à soi (famille, amis, loisirs... et si on le souhaite ne rien faire). D'autant qu'il ne faut pas s'y tromper, une fois que le travail du dimanche sera la norme, il en sera fini du volontariat, des heures comptés doubles ou tout autre "avantage" supplémentaire).

 

 

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il y a 34 minutes, Loulein a dit :

Peut-être, au même titre que celle des supermarchés et autres grands magasins, à remettre en cause un certain modèle qui n'est pas basé uniquement sur la consommation, même de "biens culturels", et permet au moins en partie d'avoir un moment à soi (famille, amis, loisirs... et si on le souhaite ne rien faire). D'autant qu'il ne faut pas s'y tromper, une fois que le travail du dimanche sera la norme, il en sera fini du volontariat, des heures comptés doubles ou tout autre "avantage" supplémentaire).

 

OK.

Cependant dans un souci de cohérence réclamons alors le repos du dimanche obligatoire pour tous hormis les services vitaux.

Ainsi tout le monde aura son moment à soi en même temps.

 

Rappel à ceux qui profitent des jours fériés et des dimanches pour se restaurer: aucune majoration salariale ni compensation n'est prévue pour les salariés, à l'exception du 1er mai

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Il y a 1 heure, Louve a dit :

Cependant dans un souci de cohérence réclamons alors le repos du dimanche obligatoire pour tous hormis les services vitaux.

Bonjour. Le repos dominical EST la norme. Si ce n'était pas le cas, il n'y aurait pas motif à discuter sur le sujet. Rappel, cette fois-ci en votre direction : il y a encore peu, les supermarchés et autres Casto qui ouvraient le dimanche se mettaient contravention avec la loi et étaient mis à l'amende - au grand scandale des libéraux de droite et de gauche. Votre réaction est symptomatique d'un état d'esprit qui tend à se généraliser : bientôt, ne plus travailler le dimanche sera considéré comme un privilège. Et on entendra le choeur des voix indignées protester contre le maintien de cette incongruité.

 

Il y a 2 heures, Loulein a dit :

Peut-être, au même titre que celle des supermarchés et autres grands magasins, à remettre en cause un certain modèle qui n'est pas basé uniquement sur la consommation

Je ne comprends pas la comparaison avec les supermarchés. Concernant les bibs, l'argument n'est pas faux mais, de nouveau, il s'agit d'une présomption : à qui profite concrètement l'ouverture le dimanche ? Et surtout, qu'est-ce qui est en jeu dans la remise en cause, aujourd'hui systématique, de ce jour de repos hebdomadaire ?

Je retourne bosser.

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il y a 48 minutes, Louve a dit :

Rappel à ceux qui profitent des jours fériés et des dimanches pour se restaurer: aucune majoration salariale ni compensation n'est prévue pour les salariés, à l'exception du 1er mai

 

Oh, Louve, il faut aller un peu plus loin que la seule restauration.

 

Si vous travaillez dans un commerce de détail alimentaire, vous pouvez être amené à travailler le dimanche à des conditions qui varient selon le type de commerce dans lequel vous travaillez.

  Attention : si vous avez moins de 18 ans, vous ne pouvez pas travailler le dimanche, sauf si vous êtes apprenti dans certains secteurs du commerce de détail alimentaire.

L'interdiction de travail le dimanche pour les jeunes travailleurs en apprentissage n'est pas applicable dans les secteurs suivants : hôtellerie, restauration, traiteurs et organisateurs de réception, cafés, tabacs et débits de boisson, boulangerie, pâtisserie, boucherie, charcuterie, fromagerie-crèmerie, poissonnerie, magasin de vente de fleurs naturelles, jardineries et graineteries.

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F13887


 

Pas étonnant non plus qu'on retrouve beaucoup de petits patrons dans ces métiers.

Et perso, je n'envie pas les personnels de la restauration. Parce que eux sont vraiment là quand les clients sont disponibles.

Se taper les horaires 10h00-15h00, puis 18h00-21h00, toute la semaine, il faut aimer son métier.

 

Sinon, il y a la liste complète ici

https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072050&idArticle=LEGIARTI000018486612

Hormis la dénomination "centres culturels", les bibliothèques n'y sont pas explicitement mentionnées. Les musées oui.

 

Ce lien est cité dans l'article suivant : le travail de dimanche

https://travail-emploi.gouv.fr/droit-du-travail/temps-de-travail/article/le-travail-du-dimanche

 

 

Le repos dominical est-il obligatoire ?

Un employeur ne peut occuper un salarié plus de 6 jours par semaine. Un repos hebdomadaire d’une durée minimale de 24 heures consécutives (plus 11 heures de repos quotidien) doit donc être respecté. Et, comme le précise l’article L. 3132-3 du Code du travail : « Dans l’intérêt des salariés, le repos hebdomadaire est donné le dimanche. »

 

Dans l'intérêt des salariés. ;)

 

Par contre, il y a un peu plus intéressant, dans le tableau qui suit, et qui nous concerne (peut-être ?).

 

Dans quel cas le travail du dimanche repose sur le volontariat et dans quel cas est-il obligatoire ?

[...]

 

Etablissements bénéficiant d’une dérogation du préfet pour ouvrir le dimanche : Volontariat écrit du salarié : L.3132-25-4

Etablissements bénéficiant d’une dérogation du maire pour ouvrir le dimanche  : ("dimanches du maire")  :  Volontariat écrit du salarié  : L.3132-25-4

 

Waow. Volontariat écrit du salarié.

 

Article L.3132-25-4 du code du travail

https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000031013476&cidTexte=LEGITEXT000006072050&dateTexte=20150808

Modifié par LOI n°2015-990 du 6 août 2015 - art. 247

Pour l'application des articles L. 3132-20, L. 3132-24, L. 3132-25, L. 3132-25-1 et L. 3132-25-6, seuls les salariés volontaires ayant donné leur accord par écrit à leur employeur peuvent travailler le dimanche. Une entreprise ne peut prendre en considération le refus d'une personne de travailler le dimanche pour refuser de l'embaucher. Le salarié qui refuse de travailler le dimanche ne peut faire l'objet d'une mesure discriminatoire dans le cadre de l'exécution de son contrat de travail. Le refus de travailler le dimanche pour un salarié ne constitue pas une faute ou un motif de licenciement.

 

L'accord collectif ou les mesures proposées par l'employeur mentionnés au II de l'article L. 3132-25-3 déterminent les modalités de prise en compte d'un changement d'avis du salarié privé du repos dominical.

 

Pour l'application de l'article L. 3132-20, à défaut d'accord collectif applicable, l'employeur demande chaque année à tout salarié qui travaille le dimanche s'il souhaite bénéficier d'une priorité pour occuper ou reprendre un emploi ressortissant à sa catégorie professionnelle ou un emploi équivalent ne comportant pas de travail le dimanche dans le même établissement ou, à défaut, dans la même entreprise. L'employeur l'informe également, à cette occasion, de sa faculté de ne plus travailler le dimanche s'il ne le souhaite plus. En pareil cas, le refus du salarié prend effet trois mois après sa notification écrite à l'employeur.

 

En outre, le salarié qui travaille le dimanche peut à tout moment demander à bénéficier de la priorité définie à l'alinéa précédent.

 

En l'absence d'accord collectif, le salarié privé de repos dominical conserve la faculté de refuser de travailler trois dimanches de son choix par année civile. Il doit en informer préalablement son employeur en respectant un délai d'un mois.

 

L'employeur prend toute mesure nécessaire pour permettre aux salariés d'exercer personnellement leur droit de vote au titre des scrutins nationaux et locaux lorsque ceux-ci ont lieu le dimanche.

 

=> La grosse question : cet article du Code du Travail s'applique-t-il à la fonction publique ?

A vérifier auprès des syndicats.

 

Si on poursuit la lecture (de la page le travail du dimanche).

Concernant les dimanches du maire, il est intéressant de voir que le maire, et le conseil municipal, ont certaines prérogatives

Dérogations accordées par le maire dans les commerces de détail (règle dite des « dimanches du maire »)

Dans les commerces de détail, où le repos hebdomadaire a lieu normalement le dimanche, ce repos peut être supprimé les dimanches désignés, pour chaque commerce de détail, par décision du maire prise après avis du conseil municipal.

[...]

Le nombre de ces dimanches ne peut excéder 12 par année civile. La liste des dimanches est arrêtée avant le 31 décembre, pour l’année suivante. Elle peut être modifiée dans les mêmes formes en cours d’année, au moins deux mois avant le premier dimanche concerné par cette modification.

 

Dans les commerces de détail. Je doute que la bibliothèque en soit un.

Mais, je retiens surtout que le nombre de dimanche ne peut excéder 12 par année civile. Soit 1 par mois.

 

Et ça va même un peu plus loin

Lorsque le nombre de ces dimanches excède 5, la décision du maire est prise après avis conforme de l’organe délibérant de l’établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre dont la commune est membre. A défaut de délibération dans un délai de 2 mois suivant sa saisine, cet avis est réputé favorable.

 

=> Bref, le dimanche n'est pas un jour comme les autres.

 

 

Pour les indemnités (réponse de 2017)

https://www.cdg65.fr/documents/grh/temps_travail/le_travail_du_dimanche.pdf

 

@chouette

Je comprends tout à fait ta position. Entre le marteau et l'enclume, c'est...

 

Maintenant, si le Code du Travail s'applique bien à la fonction publique et que tu n'as pas de volontaires, en nombre suffisant. C'est mort.

Et ce n'est pas parce que d'autres bibliothèques ouvrent le dimanche que vous êtes forcés d'ouvrir le dimanche.

De même, s'il est besoin de le rappeler, la plupart des commerces sont fermés le dimanche après-midi. => ouvrir juste le matin ?

 

Et, pour rajouter : au niveau des bibliothèques, il est exceptionnel que, à part la "Centrale", les annexes soient ouvertes le dimanche. On se demande où est la logique ?

Quoi, les "besoins" du public ne sont pas les mêmes partout, surtout dans les annexes ??? Même dans les quartiers défavorisés... pourtant éloignés du centre ?

Oups ! :whistle:

 

Pas simple la question.

 

 

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@B. Majour

 

Le dimanche n'est pas un jour comme les autres, soit. J'espère sincèrement que ceux qui s'offusquent qu'une bibliothèque soit ouverte le dimanche ont à l'esprit  que les salariés du dimanche ne sont pas payés en sus.

 

Entre une grande distri ouverte le dimanche et une bibliothèque, je pense que l'intérêt sur ce jour différent va à la 2nde

Si l'on prévoit une ouverture de bib le dimanche, ce ne doit pas être juste une posture, il doit y avoir un intérêt, un service rendu à la population, au territoire. Et il faut un bilan régulier pour savoir si l'on ne s'est pas fourvoyé. 

 

Pour la restauration, tu es généreux sur les horaires parce que tu peux te retrouver à faire du 7h/17h et tu es explosé, le tout au même tarif que la semaine. A savoir quand tu te poses tranquillou et que ru râles parce que ton mojito n'arrive pas assez vite ou que la serveuse n'est pas suffisamment avenante.

 

Donc le dimanche n'est pas un jour comme un autre, réfléchissons à ce que nous voulons en faire, ce que nous voulons proposer, prenons un peu de hauteur.

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il y a 4 minutes, Louve a dit :

Si l'on prévoit une ouverture de bib le dimanche, ce ne doit pas être juste une posture, il doit y avoir un intérêt, un service rendu à la population, au territoire.

 

C'est tout à fait ça, Louve. Il faut prouver ce besoin.

Et il est sûr que ce besoin est réel dans certains endroits.

 

Mais pas partout.

Le problème, avec les élus, c'est quand ils voient quelque chose dans la ville d'à-côté, ils veulent la même chose dans leur propre ville. Peu importe les circonstances.

Et tant pis si l'équipe est en sous-effectif.  Ou si les conditions de travail, du fait du travail du dimanche, vont se dégrader pour les salariés.

 

Or, il suffit juste de regarder ceci

https://www.legifrance.gouv.fr/affichIDCCArticle.do;jsessionid=A97E2C62FF208AAA604CD6C3EB8B8744.tplgfr43s_1?cidTexte=KALITEXT000033913611&idArticle=KALIARTI000033913628&dateTexte=20170125&categorieLien=cid#KALIARTI000033913628

 

Les parties signataires, conscientes des nombreux enjeux qui s'attachent au respect du repos dominical et du repos hebdomadaire ;
Considérant que le respect de la règle du repos dominical permet de sauvegarder de nombreux équilibres de la société française liés à :
– des motifs religieux ;
– un héritage culturel et historique ;
– le nécessaire maintien de la cohésion sociale ;
– la sauvegarde de la cellule familiale ;
– la promotion de la vie associative et sportive ;
Considérant que le respect du principe du repos dominical constitue à la fois une règle protectrice des salariés et une condition du maintien d'une concurrence loyale ;

[...]

 

Et voilà déjà bien des raisons de ne pas ouvrir le dimanche.

Dans l'intérêt des salariés.

 

Un intérêt qui doit être proportionné à celui du public.

 

Quand chacun y trouve son intérêt, tout le monde est gagnant.

 

C'est pourquoi, chapeau à ceux qui arrivent à trouver des volontaires et à obtenir une juste compensation auprès d'élus qui veulent bien financer le surcoût du dimanche.

Dans l'intérêt de tous.

 

Ces circonstances ne sont pas réunies partout. Loin de là.

 

 

 

 

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il y a 9 minutes, B. Majour a dit :

C'est tout à fait ça, Louve. Il faut prouver ce besoin.

Et il est sûr que ce besoin est réel dans certains endroits.

 

Mais pas partout.

Le problème, avec les élus, c'est quand ils voient quelque chose dans la ville d'à-côté, ils veulent la même chose dans leur propre ville. Peu importe les circonstances.

Et tant pis si l'équipe est en sous-effectif.  Ou si les conditions de travail, du fait du travail du dimanche, vont se dégrader pour les salariés.

 

Nous sommes bien d'accord!

Mais des élus pour les convaincre, tu as intérêt à avoir peaufiné tes dossiers, à être clair. Au final, ils prennent la décision (oui notre job c'est aide à la décision, c'est pas dir cab ou plume!) selon ce que tu leur auras présenté. Il arrive qu'ils n'en tiennent pas compte et là, c'est moyen. Mais la plupart du temps ils s'appuient sur notre expertise qui ne doit pas reposer sur des postures.

 

Sinon, dans mon cas, nous n'avons évidemment pas réouvert le dimanche au déconfinement ni de 10h à 19h et quand on m'a dit que cet été ce serait pas mal d'étendre les horaires d'ouverture, j'avais mon dossier tout prêt (pendant le confinement j'avais anticipé ce type de demande) pour expliquer en quoi l'idée n'était pas pertinente. Mes arguments ont été entendus.

 

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Il y a 8 heures, Louve a dit :

Rappel à ceux qui profitent des jours fériés et des dimanches pour se restaurer: aucune majoration salariale ni compensation n'est prévue pour les salariés, à l'exception du 1er mai

 

Le travail du 1er mai, hormis celui de la fonction publique hospitalière et des pompiers, devrait être interdit.

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Le 27/06/2020 à 18:06, Louve a dit :

prenons un peu de hauteur.

Je pensais : "Enfin une autocritique !" Mais ce qui suit détrompe :

 

Le 27/06/2020 à 19:15, Louve a dit :

oui notre job c'est aide à la décision

Quelle différence faites-vous entre l' "aide à la décision" et la pure et simple soumission aux injonctions/lubies de vos chefs ? Votre autonomie se limite-t-elle à moduler les réponses que vous faites à leurs "consignes" ? Résister, dire non (en argumentant), refuser d'avaler systématiquement la pilule qu'on vous tend font aussi partie du boulot d'un responsable - comme, du reste, de tout salarié. C'est à la fois une question de posture professionnelle et de dignité. Je suis sidéré par les dispositions à la servitude volontaire d'une partie de la profession et on aurait du mal à trouver un équivalent dans les autres secteurs du salariat.

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Bonjour

 

Nous sommes fonctionnaires, nous obéissons aux ordres donnés par ceux qui ont la légitimité pour les donner, i.e. les élus. Si l'ordre n'est pas illégal, on ne peut s'y opposer. L'ouverture des bibliothèques le dimanche n'est pas illégale. C'est une décision politique, qui appartient aux élus, pas aux fonctionnaires.

Dans un monde idéal, les élus s'appuient sur leurs fonctionnaires pour prendre leurs décisions : les élus ont la hauteur de vue pour décider dans un cadre général (la commune), les fonctionnaires connaissent le terrain et disent ce qui est possible ou pas, avec quels moyens.

 

Pas de chance, nous vivons dans le monde réel, pas dans le pays merveilleux de Mondidéal :no:. Parfois, bien souvent, trop souvent, on va avoir les élus qui vont décider sans se préoccuper de la faisabilité et de l'avis de ceux qui vont appliquer sur le terrain. Ils ordonnent, on exécute et on f...me sa gu...le sans quoi ça va saigner :devil:

Quand on est face à un élu qui refuse d'entendre ses agents, la marge de manoeuvre est inexistante.

Et merci de ne pas me faire la leçon : je l'ai vécu.

 

Alors on fait quoi, pauvre fonctionnaires sans pouvoir et surtout, SURTOUT, sans légitimité, celle-ci appartenant aux élus ? On s'adapte, on essaie d'appliquer les ordres au mieux, pour les usagers et pour les agents. SURTOUT les usagers, quand même, parce que nous sommes tous conscient que nos horaires d'ouverture ne sont pas adaptés à leurs besoins (si si !). Et parce qu'on n'a pas envie de se faire saquer : tout le monde n'a pas envie d'être un martyr du repos dominical. Bien heureux ceux qui le peuvent, ils sont hélas minoritaires. Et aucun usager de bibliothèque n'ira jamais le soutenir dans sa lutte.

Là encore, je l'ai vécu, et parmi les quelques usagers qui se disaient contre l'ouverture dominicale, plusieurs (pas tous) ont fini par venir le dimanche... :angel: Pourquoi le leur reprocher, après tout : le service existe, autant l'utiliser, non ? Surtout que ça fonctionne - parce que malgré nos râleries voire nos aigreurs, nous avons quand même à coeur de satisfaire nos usagers :ahappy:

 

Désolé pour le ton, ce n'est que mon opinion, celle d'un simple catégorie B, mais le militantisme sans nuance et les donneurs de leçon hors-sol ont parfois tendance à me crisper... :bug:

 

 

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Il y a 7 heures, BiblioEdualk a dit :

Désolé pour le ton, ce n'est que mon opinion, celle d'un simple catégorie B, mais le militantisme sans nuance et les donneurs de leçon hors-sol ont parfois tendance à me crisper... :bug:

 

 

Je sais combien la marge de manoeuvre peut être étroite et qu'il faut ronger son frein plus souvent qu'on ne le voudrait. 

Les décisionnaires sont bien les élus, nous sommes là pour que les services fonctionnent. 

 

Je mesure la chance que j'ai (bon je l'ai cherchée, il y a des communes dans lesquelles je ne candidaterai pas) parce que je suis plutôt écoutée.

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