Invité X'Cera Posté(e) le 12 juin 2014 Share Posté(e) le 12 juin 2014 (modifié) Haha ça dépend Pas né sous X c'est vite dit, étrangement nos chers parlementaires et autres politicards refusent de s'attribuer la parentalité des textes "délicats" (ou, sans langue de bois, des textes qui nous "entubent") Perso j'ai eu mon premier coup de chaleur hier, avec vertiges et nausées, donc oui j'ai tendance à considérer que c'est super important... Le nombre d'heures se traduit en argent, les conditions de travail en impact sur la santé, entre les deux j'ai l'audace de croire que la santé prime Question additionnelle (4 points bonus) :Doit-on considérer que la volonté manifeste de laisser des agents confire dans leur structure (bah oui c'est une cuisson à l'étouffée ^^) est une IST ? Parce que sortir couvert avec cette chaleur c'est rude Mais j'y vois plus le refoulement d'une envie cannibale Et pour revenir sur le travail dominical, la collectivité peut choisir des dispositions plus favorables pour ses agents, ce qui je pense améliorerait la "motivation".Ceci dit, les 36h de repos consécutifs sont obligatoires, et prévues par le Code du travail qui pour le coup s'applique. Il faut donc suffisamment d'agents pour ne pas nuire à cette obligation légale, qui constitue surtout une étape fondamentale de la récupération de la fatigue. Modifié le 12 juin 2014 par X'Cera Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Anne Verneuil Posté(e) le 12 juin 2014 Share Posté(e) le 12 juin 2014 C'est curieux, je me sens à des lieues et des lieues de certaines argumentations, y compris celles de ma successeure-bien-aimée ! (désolée, je reprends un peu tard, mais je n'arrive pas à avoir le même rythme effréné sur Agorabib !) Mais pourtant, mon prédécesseur bien-aimé, je partage tout ce que tu dis dans ce post ! et ce sont les arguments que j'utilise en ce moment dans mon job... Maintenant, j'envisage sérieusement de cloner mes collègues pour arriver à faire tout ce qu'on attend de nous... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
michmaa Posté(e) le 12 juin 2014 Share Posté(e) le 12 juin 2014 Bonjour à vous, Bon, on ne reviendra pas sur le fait que bosser le samedi fait partie du métier.On peut tout autant reconnaître que c'est malgré tout une contrainte. L'idéal reste quand même d'organiser un roulement autant que possible et la disparités des solutions adoptées d'une ville à l'autre, voire d'une bib à l'autre dans un réseau municipale et parfois surprenante. je suis persuadée qu'à horaires d'ouverture et effectifs égaux (ou proportionnel) il doit y avoir des rythmes de travail qui conviennent à un maximum d'agents et d'autres à fuir. Il y a eu tellement d'arrangements locaux, d'évolutions conjoncturelles devenues permanentes, d'exception qui deviennent la règle... Aucune bib ne s'organise de la même manière mais ce serait bien, particulièrement en période de préfiguration ou de réorganisation de savoir précisément ce qui marche. Et pour faire le lien avec les questions de vocations et de reconnaissance.Je suis encore jeune (mais pour combien de temps ?) et je suis entrée dans le métier par vocation. On me demande si cela me gène de travailler le samedi, je répond "non, c'est mon métier", et je fais tout ce que je peux pour mes lecteurs. (D'ailleurs je viens de me rendre compte que servir les lecteurs et servir la mairie qui emploie, ce n'est paradoxalement pas tout à fait la même chose...). Néanmoins, j'attends une reconnaissance : en parole, en moyens donnés pour faire le travail, éventuellement, à défaut du reste une reconnaissance financière (avancement, prime). si cette reconnaissance ne vient pas ben c'est con, mais j'ai moins envie de me décarcasser. A mes yeux, c'est un instinct de survie : se mettre en quatre quand les moyens de travail ne suivent pas, le salaire ne suis pas et que le maire s'en contrefiche ce n'est pas viable à long terme. Alors ou bien on perd le feu, ou bien on s'épuise et à ces moments là les horaires d'ouverture paraissent forcément une contrainte. Comme Bouille, je dirais que je n'envisage pas d'être bibliothécaire toute ma vie. Mais en fait, c'est surtout que :- Je n'envisage pas de faire le même métier toute ma vie. de ce point de vue là, on a de la chance, les bibliothèques offrent pas mal d'évolutions possibles et c'est justement pour cela que j'ai choisi ce métier, entre autre... donc finalement, peut être que je resterai bibliothécaire toute ma vie...- je n'envisage pas de fournir la même énergie pour mon travail toute ma vie. mais là encore, je pense que cela se régule en changeant de structure, de commune, etc.. Mais enfin pour le moment je préfère encore mon temps partiel tout pourri avec tous les samedis travaillés et des lecteurs, à une planque dans les services techniques d'une grande ville ^^ (sans vouloir offenser personne ici présent). Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 13 juin 2014 Share Posté(e) le 13 juin 2014 (modifié) Michmaa résume très bien tous ces sujets en introduisant finalement la notion de ressenti et de moyens. Pour les samedis, lundis et dimanches, car finalement ces "sujétions" (c'est le terme officiel, plutot que contraintes ou astreintes), sont les mêmes, cela dépend de l'organisation qu'on se donne en interne. Et il se fait jour actuellement, notamment avec les réseaux et leur "mutualisation des moyens", notion qui devient purement idéologique et Economique,que toutes les solutions paraissent envisageables, y compris celles qui diminuent très nettement la qualité de l'accueil sur ces créneaux. Il faudrait que la profession prenne une position claire sur ces solutions (et elle l'a fait d'ailleurs sur le sujet : ouvrir mieux et pas forcement ouvrir plus) : entre les rotations internes bien organisées et équitables, et l'appel à des vacataires, des bénévoles ou la mobilité d'une structure à l'autre (A Nantes les personnels se sont mis en grève pour protester contre ces excès de mobilité au sein de l'agglo ) qui fait qu'on travaille un jour ici et un jour là, et qu'on passe son temps a faire la navette pour "accueillir" des publics inconnus dans des structures inconnues avec des fonds inconnus : quid de la qualité de l'accueil dans ce cas ? Et quid aussi de la durabilité de la motivation des agents ainsi déplacés comme des pions ? Une motivation liée à une reconnaissance financière ? Je ne sais pas. Nous avons des régimes indemnitaires et des barèmes prévus en cas de dépassements d'horaires, comme d'autres services, après 21h par exemple. Pourquoi exiger un régime spécial ? Nos taux indemnitaires sont pour le plupart modulables de 1 à 8, à nous de faire pression pour qu'ils augmentent, fut-ce "au mérite" selon de nouvelles grilles d'évaluation.Par contre Michmaa parle aussi de moyens. Et là c'est clair : sans moyens (en personnel mais aussi en investissements) le service stagne, voire régresse. Personnellement je reconnais que j'ai quitté une de mes structures après un refus net de mettre des moyens supplémentaires en oeuvre (informatique public et fonds numeriques) alors que le public les demandait à cors et à cris. La, on se sent vite démotivés, coincés dans une inertie voulue et assumée par les élus. Personnellement je suis parti. D'autres seraient restés. Mais quid de la motivation de ceux qui restent dans de telles conditions de blocage ? Pas de moyens financiers personnels supplémentaires ne m'enlèvera pas le "feu sacré", mais pas de moyens adaptés pour faire mon travail, de façon à pouvoir être fier de mon travail, ça c'est rédhibitoire. Enfin elle fait une distinction entre servir les élus et servir le public. Et, dans le ressenti c'est fondamental. Nous sommes au service du public, et en direct, sans intermédiaire : nous recevons face à face tous les jours les gens qui nous paient. Alors que les administratifs par exemple travaillent pour leur chef de service, comme les techniques pour leur contremaître, et ne voient jamais le public. Et ça fait une sacrée différence. Je ne suis pas au service des élus, je suis au service de leurs électeurs. Et je rends des comptes aux élus, sacrée nuance. Et elle termine sur le fait que quitter un poste pourri permet de se ressourcer, de retrouver une motivation de qualité dans un autre poste. C'est malheureusement notre seule vraie réponse à des conditions de travail qui se dégradent ou stagnent : partir. Quand on peut, car je ne pousserai pas l'hypocrisie de laisser croire que tout le monde peut partir avec la même facilité. Les évolutions des bibliothèques, dont on parle tant, ces dernières années, se sont faites aussi à coup de portes qui claquent au nez des élus, par des professionnels qui se barrent afin de trouver ailleurs les moyens de continuer d'exercer leur métier avec la motivation nécessaire. Si nous étions tous restés, quoi qu'il arrive dans nos postes d'origine, je ne pense pas que le monde des bibliothèques aurait progressé de la même façon. Car celui qui part s'en va transporter ses rêves ailleurs, là où ils sont possibles, réalisables. Pour ce qui est de changer de métier, elle botte un peu en touche en disant que finalement, il est possible qu'elle le fasse en jouant simplement sur la palette de métiers, assez large c'est vrai, offerte dans certaines bibliothèques. Bref, elle part du postulat qu'on peut faire autre chose en restant dans une bibliothèque "qui offrent pas mal d'évolutions possibles". Et pourquoi pas ? Passer du secteur documentaire au secteur multimedia dans une grande structure est tout aussi novateur, et motivant, que de prendre une dispo (qu'il faut pouvoir se payer) pour ouvrir un salon de coiffure. Et de conserver intacte la motivation de service public qui nous anime. Bravo et merci Michmaa pour cette ultime clarification de débats qui devenaient un peu difficiles à suivre. Rappelons aussi que nous réouvrons un débat d'il y a plus d'un an, comme s'il était tout neuf (et c'est de plus en plus fréquent et nous paierons un jour le prix de ces mises aux oubliettes...).Que disait Michmaa en avril 2013 ? Elle faisait l'apologie de systemes intelligents et équitables de rotations internes aux équipes : Soyons honnête : Je n'ai pas envie de travailler dans une bibliothèque où il n'y a aucune roulement organisé et où il faut donc faire toutes les fermetures à 19h (et rentrer à 20h) et tous les samedis sauf à prendre un temps partiel. Quand il y a des enfants 20h, c'est quasi l'heure du coucher et le samedi c'est pour ainsi dire 50% du temps passé en famille.Alors il faudrait faire un choix entre sa famille et sa carrière ? Eh bien non, je veux les deux : travailler à temps plein et voir mes enfants grandir. Ça ne veut pas dire finir à 16h, avoir tous ses mercredis et ses samedis. Ca veut juste dire, être à 18h à la maison peut être 2 soirs par semaine et prendre 1 samedi par mois sans y passer la moitié des vacances. C'est si révolutionnaire ?? Non ce n'est pas revolutionnaire, c'est faisable, et ça se fait déja dans pas mal de structures. J'ajouterai néanmoins que ces possibilités sont très liés à la composition de l'équipe. Ayant été le "célibataire de service" pendant des années, je peux vous dire que certains équilibres "rotatoires" tenaient aussi à la présence dans les équipes de personnes soit célibataires soit sans enfants à charge. Le nier serait absurde. Maintenant, il n'est pas question que cela devienne un critère d'embauche, mais il faut reconnaître que cela met de l'huile dans les rouages... Modifié le 13 juin 2014 par Ferris Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Anne Verneuil Posté(e) le 13 juin 2014 Share Posté(e) le 13 juin 2014 Il est également évident que ces rotations ne sont possibles que dans des équipements où le personnel est assez nombreux pour le permettre. Une petite collectivité permettra moins de latitude dans ce domaine, et c'est pour cela qu'il est plus fréquent de travailler un samedi sur deux dans un réseau ou une grande ville. Ainsi, dans ma commune, nous sommes 7,5 ETP, pas assez pour tourner. Pas eu le choix, ça limite les horaires d'ouverture et il n'y a personne (même en interne) le jeudi après-midi. Pour ouvrir plus, faut rajouter de la main d'œuvre... ce qui est plus que difficile alors qu'on demande aux collectivités territoriales de réduire leurs dépenses de 27 milliards en quelques années.Donc si vous voulez plus de confort dans les horaires, visez les grosses structures ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 13 juin 2014 Share Posté(e) le 13 juin 2014 (modifié) supprimé Modifié le 10 août 2019 par Ferris Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Anne Verneuil Posté(e) le 13 juin 2014 Share Posté(e) le 13 juin 2014 Tu as raison: une petite structure offre moins d'opportunités de mouvement, mais c'est aussi la possibilité de plus de polyvalence. Et quand on encadre, je trouve cela plus gratifiant d'étre dans une équipe pas trop grande: plus de liens avec ses collègues, une communication plus directe... on s'y sent souvent moins seul que dans une grosse boîte ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 13 juin 2014 Share Posté(e) le 13 juin 2014 Ouais, une équipe de 5 à 10 personnes en gros. C'est un peu ce que je disais à yumiko, tu te souviens, c'est resté dans les best offhttp://www.agorabib.fr/index.php/best-content/ (post 1978). C'est vieux tout ça... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ecrilire Posté(e) le 13 juin 2014 Share Posté(e) le 13 juin 2014 Et quand il s'agit d'une toute petite structure : collègues bénévoles uniquement, aucune opportunité de mouvement, polyvalence totale, travail tous les samedis, baisse des budgets de fonctionnement et d'acquisition, et indemnité plafonnée à 1,5 depuis des années ... on se dit, pour tenir le coup, que le travail est très gratifiant, l'équipe de bénévoles super sympa et le contact avec les usagers enrichissant, mais parfois la motivation est en berne ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
michmaa Posté(e) le 13 juin 2014 Share Posté(e) le 13 juin 2014 @écrilire C'est exactement ça !j'aime mes lecteurs, j'aime mes bénévoles et ce que je fais, je le fais pour eux. Mais il y a des fois où on a franchement l'impression que personne à la mairie ne reconnaît le travail fait et c'est dur. Et parfois je me dis que la solution de survie c'est de faire moins (désolée pour les partenaires) ou de partir. @ferris :Tu remarqueras que j'ai bien mis les compensations financières après ce qui est de l'ordre des moyens pour travailler et de la reconnaissance symbolique. Mais voilà, à défaut d'avoir des moyens, et je parle de trucs aussi con que d'accepter d'envoyer les services techniques chercher les caisses de livres et les supports d'animation à la BDP au lieu de m'y envoyer moi, j'aimerais bien qu'après une année de bon et loyaux services on me dise "vous avez bien mérité une prime / une augmentation / un avancement". Mais je préfèrerai franchement plus d'investissement de ma collectivité dans la bibliothèque que 30 euros de plus sur ma feuille de paie. Possible que le second coûte moins cher que le 1er.Et pour revenir à la question des horaires, quand je vois l'accueil de la mairie qui ferme à 17h au plus tard en temps normal et tous les après-midi et samedi dès qu'il y a un pont ou des vacances scolaires ... je ne voudrais surtout pas avoir les mêmes horaires (quelle notion du service public !) mais je voudrais que la mairie reconnaisse qu'il y a un effort particulier qui est fourni à la bibliothèque. Il y a diverse manière de le faire. @Ferris et Anne :C'est bien vrai ce que vous dites sur les grosses, petites, moyennes structures.Après plusieurs années dans de grosses équipes trop cloisonnée j'avais envie de quelque chose de plus polyvalent et puis aussi, j'en avais marre que les choses nous tombe dessus de la mairie sans prévenir et sans qu'on ne puisse rien dire.Je me suis dit "chouette, dans une petite structure on peut tout, et en plus, en cas de soucis je peux toujours aller m'engueuler avec le maire". Quelqu'un m'a dit un jour en recrutement que ça manquait d'ambition de vouloir travailler dans un petit village après avoir travaillé dans de grosse structure. Pour moi, c'était plutôt le contraire.Et là, je me retrouve toute seule face au maire et je me dit que effectivement c'était hyper ambitieux parce que je ne suis pas capable d'en tirer grand chose, de ce maire. Et je me dis que, finalement je ne suis peut être pas faite pour passer un jour en catégorie A. Et en même temps, je comprends aussi ce qu'il voulait dire ce recruteur : que seule dans une petite structure avec des bénévoles il ne faut pas avoir trop d'ambitions pour la structure en question car les possibilités de développement de collections, d'animations etc reste limitée aux moyens qu'on a (et au feu sacré qu'on perd). Quant à l'amplitude horaire ... (vous avez vu comment j'arrive à revenir sur le sujet !) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 13 juin 2014 Share Posté(e) le 13 juin 2014 (modifié) Ne te compare jamais avec les administratifs, tu vas faire une dépression. En plus de leurs horaires, ils ont les meilleures paies et les meilleures primes. C'est l'aristocratie de la FP. Sauf qu'ils n'ont jamais vu un usager.... Modifié le 10 août 2019 par Ferris Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
michmaa Posté(e) le 13 juin 2014 Share Posté(e) le 13 juin 2014 Non Ferris,Je ne compare pas aux administratifs. je pense vraiment au bureau d'accueil de la mairie.de fait ces filles sont très mal payée (catégorie C, smic et CAE) et très mal considérées. Au moins elles ont des horaires cool (et 10 samedis matins à faire par an) ^^. mais je ne voudrais pas être à leur place. Et puis en fait, il ne vaut mieux pas se comparer car dans ce cas, question horaires, si on se comparait aux commerçants on trouverait nos horaires super confortables. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 13 juin 2014 Share Posté(e) le 13 juin 2014 (modifié) D'une façon générale ne jamais se comparer aux autres filières, et encore moins au privé (!). Par contre il peut-être très enrichissant , via les Cdg, de se comparer aux autres structures, notamment sur les régimes indemnitaires etc...Cela permet d'avoir des arguments en CT ou CTP et finir par pousser les élus à s'aligner sur les situations les plus favorables du département. Syndicalement, on a toutes ces informations et elles font souvent leur petit effet, chaque collectivité ne voulant avoir l'air trop pingre par rapport aux autres. On finit comme ça par pouvoir harmoniser certaines situations. Par contre, avec les restrictions budgétaires qui s'annoncent, les petites communes ou intercos vont avoir de plus en plus de mal à s'aligner sur les plus riches. Et les disparités vont s'accroitre. Modifié le 10 août 2019 par Ferris Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chloé Posté(e) le 13 juin 2014 Share Posté(e) le 13 juin 2014 @Ferris et Anne : (...) Et là, je me retrouve toute seule face au maire et je me dit que effectivement c'était hyper ambitieux parce que je ne suis pas capable d'en tirer grand chose, de ce maire. Et je me dis que, finalement je ne suis peut être pas faite pour passer un jour en catégorie A. Et en même temps, je comprends aussi ce qu'il voulait dire ce recruteur : que seule dans une petite structure avec des bénévoles il ne faut pas avoir trop d'ambitions pour la structure en question car les possibilités de développement de collections, d'animations etc reste limitée aux moyens qu'on a (et au feu sacré qu'on perd). Quant à l'amplitude horaire ... (vous avez vu comment j'arrive à revenir sur le sujet !) Je ne peux qu'adhérer à ce paragraphe (même si je ne suis pas passée par une "Grosse" structure auparavant) ... Par contre : si tu peux avoir des Grandes ambitions .... disons plutôt qu'il faut avoir LA bonne idée qui vas tout changer. Je développe : Au fil de mes formations, réunions, rencontres avec des bibliothécaires bénévoles et salariées, de cadre A, B, C de tous horizons j'ai constaté une chose : Plus les moyens sont grands (grosse bib, gros budget et des tas de A ) moins c'est original et donc ça reste classique (attention je parle en général) , a contrario plus les moyens sont petits plus les salariés (souvent en C ou en vont essayer de sortir du lot ! Ainsi je connais la ville de Coulonges (département de la Vienne) qui : au statistique de l'Insee compte 268 ames (lien vers la fiche de Coulonges Insee) dont la bibliothèque ouvre 36h par semaine (voici leur fiche horaire). Bon je ne pourrais pas en dire plus sur leur fonctionnement, ne les connaissant pas plus que ça. De mémoire quand j'ai rencontré une des salariées, elle me disait que Coulonges se trouvait à un carrefour et qu'il y'avait une foire très courue dans les environs. Et à souligner : sur le site de l'office de tourisme de Coulonges on apprend que la bibliothèque gagne 6h d'ouverture en été, passant à 42h (page de l'office de tourisme en bas ) . En ce qui concerne les animations (c'est pas dans le thême mais ça reste dans les ambitions) : les petites bib n'ont pas de gros budget (voir rien du tout pour certaine), là aussi les salariées essaient de relever le défis, j'ai entendu une salariée raconter les café-lecture de sabib : 1 samedi par mois elle achète des croissants et autre chocolatines, apporte un peu de café, au début elle en offrait à ceux qui passait la porte de la bib le samedi choisi, les gens en profitait pour parler bouquins et temps qu'il fait, le rendez vous est apprécié, et un jour il y'a eu une animation dans la ville (si mes souvenirs sont bon) et au lieu de laisser petit déjeuner les artistes dans leur coin le lendemain matin eh bien ils ont été invité au café-lecture ... ils en ont été très content, et après une ou deux animations dans la ville et autant de café-lecture ....le bouche à oreille s'est fait, certains artistes, auteurs ...se proposent sans même qu'une invitation est été formulée. Budget de l'opération (hors café et croissant ): 0€ Nos têtes quand elle nous racontait ça : 10 m de long d'envie et de jalousie !!!! Donc je pense qu'il faut de l'ambition pour la bib où on travail même si à première vu c'est pas gagné ! Il faut se démarquer. Expérience personnelle : une année mon budget animation a été réduit à l'équivalent de rien du tout, eh bien je me suis rapproché du Pays qui je savais à ce moment là menait un projet sur notre canton et j'ai pu m'inclure dans ce projet et bénéficier d'une animation, puis il y'a eu le réseau des bibliothèques : on a fait en sorte de faire une animation par bibliothèque, puis j'ai les prêts de matériel de la BDP ... et on fait des ateliers à la bib .... Je n'ai pas encore trouvé d'idée géniale qui ferait que ma bib soit innovante sur un thême ou autre, mais je fais en sorte de toujours être là, de m'accrocher, même si les élus oublient : je suis là !!! Et si j'ai une idée ou alors l'envie que ça change sur tel ou tel point j'argumente , je remet encore et encore le sujet sur le tapis (il y a des choses que je réclame depuis des années... mais tant que je ne l'ai pas ou qu'on ne m'a pas signifier un NON je continue à rabacher) .... Chaque jour tu remettra ton travail sur l'établi !!! Allez courage ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
michmaa Posté(e) le 13 juin 2014 Share Posté(e) le 13 juin 2014 Tu as raison Chloé,On peut être innovant avec peu de moyens, des idées et de l'énergie.c'est aussi une question de personnalité. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ysé Posté(e) le 13 juin 2014 Share Posté(e) le 13 juin 2014 (modifié) En ce qui concerne les animations (c'est pas dans le thême mais ça reste dans les ambitions) : les petites bib n'ont pas de gros budget (voir rien du tout pour certaine), là aussi les salariées essaient de relever le défis, j'ai entendu une salariée raconter les café-lecture de sabib : 1 samedi par mois elle achète des croissants et autre chocolatines, apporte un peu de café, au début elle en offrait à ceux qui passait la porte de la bib le samedi choisi, les gens en profitait pour parler bouquins et temps qu'il fait, le rendez vous est apprécié, et un jour il y'a eu une animation dans la ville (si mes souvenirs sont bon) et au lieu de laisser petit déjeuner les artistes dans leur coin le lendemain matin eh bien ils ont été invité au café-lecture ... ils en ont été très content, et après une ou deux animations dans la ville et autant de café-lecture ....le bouche à oreille s'est fait, certains artistes, auteurs ...se proposent sans même qu'une invitation est été formulée. Budget de l'opération (hors café et croissant ): 0€ Nos têtes quand elle nous racontait ça : 10 m de long d'envie et de jalousie !!!! Pas tout à fait 0€, car elle y est de sa poche ! Organiser un tas d'expositions - dans la structure où je travailles, nous en avons longtemps fait nous même, et emprunté des gratuites, en organisant des activités autour - jeux, concours, questionnaires, coloriage, activités manuelles etc. Le problème c'est le temps passé à la faire, et le nombre de personnes dans l'équipe - pour ouvrir 36 heures, il faut du monde de serait ce que pour assurer un minimum de travail interne derrière - sauf que pour citer mon exemple, le diminution de moitié de l'équipe et l'augmentation des heures d'ouvertures, nous a fait réduire tout ça. Donner de son temps hors travail et de son argent perso, c'est gentil, mais vu la façon donc on est bien souvent remercié, il y a un moment où il faut savoir faire la part des choses et dire stop. Modifié le 13 juin 2014 par Ysé Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chloé Posté(e) le 13 juin 2014 Share Posté(e) le 13 juin 2014 Pour l'achat des croissants et le café, je crois que c'est la municipalité (je l'ai compris comme ça en tout cas). Elle avait un petit budget pour ça. Je suis d'accord avec toi, il y'a souvent une méconnaissance de tous sur le temps passé en coulisse à préparer les animations. Et puis si on évoque l'ensemble du travail fait ce sera toujours moindre qu'un autre boulot aux yeux des autres (Ferris vas bondir : mais le travail d'une comptable ou d'une secrétaire sera toujours plus reconnu que nos découpages pour l'animation Père-Noël du 3 ème millénaire) Oui pour ouvrir 36h il faut du monde, de mémoire il y'avait salarié (1? 2? je ne sais plus) et bénévoles et les heures de travail interne se faisait pendant les 36h dans une pièce à côté .... Et je n'ai pas dit qu'on devait donner de son temps et de son argent perso ! Surtout quand on est salarié ! Par contre faut négocier (voir même passer un brevet en négociation diplomatique... ) ... encore et toujours !!!Mon équipe à diminué également (en ce moment je suis toute seule...) et...ça va peut être vous choquer, mais malgrès tout mon respect je trouve que les bénévoles n'ont pas leur place en bib, c'est vrai on est le seul service municipal a avoir des bénévoles, cela donne un côté amateurisme (même si beaucoup de bénévole prenne le temps de se former maintenant) au service ! Quand la comptable ou le DRH est débordé il ne fait pas appel à de bénévoles !!! Et nous si peu qu'on dise qu'on a trop de travail : faite donc appel aux bénévoles !!! Bénévoles qui sont souvent très investit de leurs missions, qui assure des heures d'ouvertures voire des remplacements ...et c'est tout benef' pour la municipalité.Mais je m'écarte du sujet !!!Donc faire la part des choses oui ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bouille Posté(e) le 13 juin 2014 Share Posté(e) le 13 juin 2014 Pour rebondir sur le sujet des bénévoles, Chloé, je t'invite à aller jeter un oeil à ce fil de discussion : http://www.agorabib.fr/index.php/topic/336-des-b%C3%A9n%C3%A9voles-en-biblioth%C3%A8que/ Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 13 juin 2014 Share Posté(e) le 13 juin 2014 Depuis quelques temps, sur beaucoup de sujets, horaires, benevoles...j'ai l'impression que le Forum est entré dans une nouvelle ère, celle des redites, le plumeau dépoussiéreur à la main. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chloé Posté(e) le 13 juin 2014 Share Posté(e) le 13 juin 2014 Ben le pire c'est que j'y avais déjà jeté un coup d'œil à ce fil sur les bénévoles mais ça m'était sortie de l'idée.... je m'excuse donc pour le radotage ! La prochaine fois je ferais plus attention.Ceci dit je pense que plus le forum sera important plus les redites seront nombreuses .... donc vas falloir un balayeur ou une balayeuse ou au moins un guide .... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ferris Posté(e) le 13 juin 2014 Share Posté(e) le 13 juin 2014 Rien à voir avec toi spécialement Sœur Chloé, c'est une impression générale. Trop de nouveaux venus d'un seul coup, qui font repartir des sujets à zéro. Du coup depuis quelques temps j'ai l'impression de tourner en rond. Je pense que c'était inévitable. Un tournant pour le forum. Si tu veux jouer les guides, ça sera sans moi. Fatigué. Prendre un peu de recul. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chloé Posté(e) le 14 juin 2014 Share Posté(e) le 14 juin 2014 Eeeehhhh baaah c'est un début de déprime caractérisée ça !!! Je ne pensais pas en écrivant ces quelques lignes obtenir un aveux de fatigue de ta part !!! Pour jouer les guides sur ce forum je veux bien, mais je suis encore une novice et je n'en connais pas encore tout les méandres (la preuve !) , ne m'abandonne pas !!!Sinon je m'adapterai, après tout l'adaptabilité c'est le coeur du métier .... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bldine Posté(e) le 14 juin 2014 Share Posté(e) le 14 juin 2014 La redite était peut-être inévitable (c'était aussi le cas de biblio.fr d'ailleurs, avec ses marronniers).En +, ce n'est pas si facile de s'y retrouver sur ce forum, il est déjà très riche et au début, l'enthousiasme a permis que beaucoup de sujets et d'infos soient transmises ! ... En fait, c'est d'ailleurs comme ça qu'on peut le tourner : bravo à ceux qui ont permis que déjà tant de sujets soient traités !! à tous maintenant de savoir chercher avant de poster et que chacun puisse apporter son expérience ... (Les réponses ne doivent pas reposer toujours sur les mêmes personnes de toute façon !) Et pour le balayeur/ guide, c'est un rôle pour un administrateur du forum, non ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chloé Posté(e) le 14 juin 2014 Share Posté(e) le 14 juin 2014 à tous maintenant de savoir chercher avant de poster et que chacun puisse apporter son expérience ... (Les réponses ne doivent pas reposer toujours sur les mêmes personnes de toute façon !) Et pour le balayeur/ guide, c'est un rôle pour un administrateur du forum, non ? Je suis d'accord avec ça ! Pour le balayeur / guide , faut peut être lancer une offre ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Soph Posté(e) le 3 juillet 2014 Share Posté(e) le 3 juillet 2014 Bonjour, Je dois étendre les horaires de la bibliothèque dans laquelle je travaille. J'espérais trouver de l'aide en lisant les contributions de ce forum. Or dès le départ les contributions sur le sujet des horaires d'ouverture partent dans tous les sens, pour finir sur des comparaisons salariales entre filières et des "conseils" donnés par des hypercontributeurs omniprésents sur tous les sujets de ce forum ! S'il vous plait, laissez parler ceux qui ont vraiment des choses à apporter sur le sujet ouvert ! En produisant du blabla indigeste à raison de milliers de messages postés, vous desservez notre profession, et surtout noyez dans la masse les contributions qui apportent réellement une réponse au sujet posé. Si ce forum tourne en rond, c'est pour ça ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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